LE SPRINT EN COURBE AU FOOTBALL : RELATION AVEC LES SPRINTS LINEAIRES ET LES SAUTS VERTICAUX
Sep 27 / KINESPORT
En 2019, Kinesport avait publié un dossier rédigé par Germain Saniel, sur les sprints en courbe (dossier accessible sur le site web de kinesport). Aujourd’hui, nous vous proposons la synthèse et traduction de l’étude de Loturco et al., publiée en Juin 2020, intitulée : Le Sprint en courbe au football, relation avec les sprints linéaires et les sauts verticaux.
Le sprint est l'action qui précède le plus souvent les situations de but dans le football professionnel. Une étude précédente a montré que les sprints courts, avec et sans le ballon, représentent environ 64% des actions puissantes précédant les situations de but dans la Ligue nationale allemande, révélant le rôle crucial de la performance de sprint dans le football. De plus, les joueurs passent généralement environ 30% du temps à se déplacer en arrière, latéralement, en diagonale et en arc de cercle. La capacité de sprint non linéaire est une compétence essentielle pour les joueurs de football d'élite. En effet, dans le football professionnel, environ 85% des efforts de sprint maximum peuvent être qualifiés de "sprints en courbe" (CS). Le CS peut être définie comme "la partie du sprint qui se déroule à la verticale, complétée par la présence d'un certain degré de courbure". Comme expliqué dans le dossier traitant du sujet, il paraît donc essentiel d’intégrer le travail de sprint en courbe durant les entrainements, et cela notamment, dans un but non seulement d’amélioration des performances, mais aussi de prévention des risques de blessures.
L'objectif de l’étude présentée ci-dessous est d'examiner les relations entre la vitesse linéaire et la capacité de saut vertical avec la performance en sprint en courbe. De plus, ils ont testé les corrélations entre la performance de sprint linéaire et curviligne et le déficit en CS.
MATERIEL ET METHODES :
Participants :
Vingt-huit joueurs de football de moins de 20 ans (âge : 18,5 ± 0,5 ans ; taille : 175,7 ± 8,5 cm ; masse corporelle : 70,3 ± 7,4 kg) de la même équipe ont participé à cette étude. L'échantillon était composé de 7 défenseurs centraux, 7 attaquants, 5 arrières latéraux et 9 milieux de terrain. Les joueurs ont été évalués juste avant le début de la pré-saison. L'étude a été approuvée par le comité d'éthique local et tous les participants ont signé un formulaire de consentement éclairé.
Conception de l'étude :
Cette étude a été conçue pour analyser les relations entre le saut vertical, les performances linéaires et CS des footballeurs. Le même jour, ils ont effectué dans le même ordre : « Squat jump » (SJ), le « Counter Movement Jump » (CMJ), le sprint linéaire de 17 m (avec des temps intermédiaires à 5 et 10 m), et le test CS (ce dernier avait été décrit dans le dossier rédigé par Germain Saniel et publié en 2019, expliquant la spécificité et reproductibilité de ce test).
Tous les joueurs ont été familiarisés avec les procédures des tests. Avant les tests, les joueurs ont effectué un échauffement standardisé qui comprenait des exercices généraux et des exercices spécifiques (saut sous-maximal et sprint). Entre chaque test, un intervalle de 10 minutes était prévu pour expliquer les procédures, permettre une récupération adéquate et ajuster l'équipement.
Procédures :
• Tests de saut vertical :
La hauteur de saut vertical a été évaluée à l'aide du SJ et du CMJ. Les sauts ont été exécutés sur une plate-forme de contact et la hauteur de saut a été calculée en fonction du temps de vol. Un total de cinq tentatives était autorisé pour chaque saut, entrecoupées d'intervalles de 15 secondes. Les meilleures tentatives pour le SJ et le CMJ ont été utilisées pour les analyses ultérieures.
• Essai de sprint linéaire :
Quatre paires de détecteurs de mouvement ont été placées : sur la ligne de départ (0m), ainsi qu’à 5, 10 et 17 m. La vitesse du sprint était calculée en fonction de la distance parcourue sur un intervalle de temps mesuré. Un intervalle de repos de 5 minutes a été accordé entre les deux tentatives et le temps le plus rapide a été pris en compte pour l'analyse.
• Essai de sprint en courbe :
Le test CS a été effectué comme décrit sur la Figure 1. La trajectoire du CS est le demi-cercle de la surface de réparation (terrain officiel), qui à une distance totale de 17 m. Deux paires de détecteurs de mouvement ont été placées au début et à la fin de la trajectoire courbe. Le temps le plus rapide a été pris en compte pour l'analyse. La vitesse du sprint a été calculée comme étant la distance parcourue sur un intervalle de temps mesuré. À partir de la meilleure tentative de chaque côté, on a obtenu le côté "bon" (temps le plus rapide) et le côté "faible" (temps le plus lent). Pour évaluer correctement l'efficacité des joueurs à utiliser leur vitesse linéaire pendant un CS, un calcul du déficit du CS a été utilisé pour les côtés "bon" et "faible". En conséquence, le déficit du CS a été calculé comme suit : Déficit CS = (vitesse sur 17 m - vitesse de test CS).
RESULTATS :
Le tableau 1 présente les données des tests physiques. Des différences significatives (P < 0,05) ont été observées entre les vitesses de sprint linéaire et les vitesses des bons côtés (CSGS) et des mauvais côtés (CSWS).


La figure 2 présente les coefficients de corrélation entre la vitesse linéaire du sprint dans les différentes distances testées et les performances CS pour les côtés bons et faibles. Des relations importantes à très importantes (P < 0,05) ont été observées entre les performances linéaires et les performances CS.

DISCUSSION
Il s'agit de la première étude à examiner les relations entre différents paramètres de performance physique et les capacités de CS chez des footballeurs professionnels de moins de 20 ans. Dans l'ensemble, les auteurs ont trouvé des corrélations élevées et très élevées entre la vitesse de sprint linéaire et la performance CS, tant du bon que du mauvais côté, avec une tendance claire à l'augmentation de ces relations vers le CSGS et des distances plus importantes. De même, en général, des corrélations moyennes à importantes ont été mises en évidence entre les performances en sprint linéaire et en sprint en courbe avec la hauteur de saut verticale. Il est important de noter que le déficit du CSGS est associé négativement à la vitesse du CSGS, ce qui signifie que les joueurs qui ont réalisé de meilleures performances en CSGS avaient moins de déficit sur le CSGS. Enfin, les footballeurs plus rapides sur des distances de 5, 10 et 17 mètres présentaient un déficit CSGS plus important. Ainsi, comme prévu, les joueurs plus rapides dans des trajectoires linéaires sont moins efficaces pour exécuter des sprints curvilignes, mais ce phénomène ne se produit que dans le CSWS.
Les corrélations importantes à très importantes (c'est-à-dire 0,52-0,82) entre les sprints linéaires et curvilignes rapportées ici suggèrent que la capacité du CS est substantiellement influencée par la performance des sprints droits. Curieusement, les associations sont plus fortes pour le CSGS (~0,8) que pour le CSWS (~0,6), ce qui indique que pendant le CSGS, les joueurs sont plus aptes à utiliser efficacement leurs vitesses linéaires pour sprinter en courbe. Cela est encore plus évident lorsqu'on observe : 1) les corrélations importantes entre les sprints linéaires et le déficit du CSWS, et 2) l'absence d'associations significatives entre les sprints linéaires et le déficit du CSGS. Cela implique que, tout au long d'un sprint sur le bon côté, pour une raison mécanique quelconque, les joueurs font un meilleur usage de leurs vitesses linéaires pour accélérer plus vite et ainsi atteindre des vitesses plus élevées. Ces résultats diffèrent de ceux expliqués dans le dossier spécial Kinesport publié en 2019, et notamment avec l’étude de Filter et al., qui avait rapporté une corrélation entre les performances des sprints en courbe et des sprints linéaires, à la fois pour le bon et le mauvais côté. Les relations plus fortes détectées ici pourraient s'expliquer par les caractéristiques de l'échantillon, puisqu’il n’y avait que des joueurs de moins de 20 ans d'un club de football professionnel qui jouaient en première division, alors que l'étude de Filter et al. évaluait des joueurs semi-professionnels de deuxième et troisième divisions.
Les corrélations observées entre le CSGS et les sprints linéaires peuvent être liées aux variations biomécaniques associées à la dominance d’un membre ou à l'asymétrie. Cependant, cette question est difficile, car la dominance et l'asymétrie des jambes semblent être fortement dépendantes de la méthode. Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes qui influencent les performances de la CS chez les footballeurs. Les joueurs de football de moins de 20 ans étaient plus rapides dans les trajectoires linéaires que dans les trajectoires curvilignes (tableau 1). Cette conclusion est en accord avec les études précédentes. Pour les auteurs, les changements asymétriques dans la production de force, afin de stabiliser le mouvement dans les plans frontal et transversal et de contrebalancer les forces médio-latérales, sont probablement les facteurs les plus importants qui affectent la vitesse de course pendant les trajectoires en courbes. Ces ajustements mécaniques sont notables, en particulier dans la "jambe intérieure", en augmentant son temps de contact et en réduisant la longueur et la fréquence des pas respectifs (par rapport au sprint en ligne).
En raison du manque d'études sur ce sujet (en particulier l'évaluation de joueurs de catégories d'âge différentes), il est actuellement impossible de tirer des conclusions ou même de "spéculer" sur les mécanismes physiologiques et neuromusculaires derrière ces résultats.
En revanche, une des particularité de l’étude présentée ici, est que les auteurs ont calculé le "déficit CS" (c'est-à-dire le déficit CS = 17m de vitesse de sprint - vitesse de test CS). Cette approche simple peut aider les entraîneurs à mieux estimer la capacité de leurs joueurs à utiliser efficacement leurs vitesses de sprint linéaires sur des trajectoires courbes, ce qui pourrait avoir un impact sur le développement de programmes d'entraînement CS plus efficaces.
Les corrélations entre la hauteur de saut verticale et la vitesse de sprint linéaire ont tendance à augmenter progressivement avec la distance (tableau 2), ce qui est conforme aux recherches précédentes qui ont révélé le rôle crucial joué par la production de force verticale à des vitesses de course plus élevées. Il semble donc raisonnable de considérer que l'amélioration des capacités de saut vertical peut potentiellement être transférée à ces capacités liées à la vitesse. Cette hypothèse devrait être testée dans de futures études examinant les effets d’entrainements pliométriques sur les performances en sprint linéaires et CS.
Cette étude est intrinsèquement limitée par sa conception transversale, ce qui empêche de tirer des conclusions définitives sur la causalité.
CONCLUSION
Que pouvons ressortir de cette étude :
- Les vitesses de sprint linéaire et de CS sont étroitement liées
- Ces corrélations sont plus fortes pour le CSGS (par rapport au CSWS).
- Le déficit de CS est uniquement lié à la performance de la CSWS.
- La capacité de saut vertical est significativement associée aux vitesses de sprint linéaire
- et curviligne.
- La capacité à sprinter efficacement en courbe est essentielle pour les joueurs de football de haut niveau.
- D'après les résultats de l’étude, il est possible de suggérer que, chez les jeunes footballeurs, les méthodes d'entraînement capables d'améliorer les capacités de sprint linéaire et de saut vertical sont potentiellement capables d'améliorer les performances de sprint en courbe.
- Cependant, ces augmentations peuvent ne pas être similaires entre le bon côté de la courbe (CSGS), et le mauvais (CSWS), ce qui pourrait être associé à des scores asymétriques ou à des problèmes biomécaniques liés à la dominance des membres.
- Il est donc recommandé aux scientifiques et aux praticiens du sport d'utiliser le test standard de CS pour les côtés droit et gauche, ainsi que le nouveau calcul du déficit de CS proposé, afin de vérifier les différences entre les 2 côtés.
- Des études supplémentaires sont nécessaires pour vérifier si l'amélioration des performances en sprint linéaire et en saut peut être transférée à des changements positifs dans les capacités de la CS.
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Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
Alan Sealy
Membre de la Chartered Society of Physiotherapy (MCSP), Alan est diplômé de l'université de Sheffield Hallam (1996) (Bsc, 1ère classe avec distinction), où il a également obtenu son diplôme de troisième cycle en thérapie manuelle en 1999.De par sa formation en thérapie manuelle, Alan travaille comme spécialiste clinique en réadaptation vestibulaire. Initialement au sein du NHS (National Health Service) et en tant qu'associé en pratique privée à Sheffield, Alan a en effet développé un intérêt précoce pour les vertiges et les troubles de l'équilibre.
Il a développé la clinique d'équilibre la plus active de Scandinavie, la « Balanse Klinikken » à Oslo, dont il est directeur de la rééducation. Plus récemment, il est devenu également directeur de la clinique d'équilibre d'Aberdeen (Ecosse). Il a ainsi traité et soigné plus de 7000 patients présentant des troubles de l’équilibre et/ou des vertiges. Cette expérience considérable est utilisée dans la recherche et l'enseignement à travers le Royaume-Uni, la Scandinavie et l'Europe occidentale.
Alan a présenté de nombreuses conférences nationales et internationales dans le domaine de la rééducation vestibulaire et a publié des articles dans des revues à comité de lecture. Maintenant basé à Aberdeen, son temps est partagé entre sa pratique privée, ses conférences et occasionnellement ses recherches.
Alastair Flett
Alan
Alli Gokeler
Alli a obtenu son diplôme en physiothérapie en 1990 à la Rijkshogeschool de Groningue (Pays-Bas) puis est devenu instructeur certifié médecine orthopédique et thérapie manuelle en 1999. De 1991 à 2001, il a travaillé comme kinésithérapeute aux États-Unis et en Allemagne. À son retour aux Pays-Bas, il a obtenu un diplôme en physiothérapie sportive de l'université des sciences appliquées d'Utrecht en 2003. En 2005, il a commencé son projet de doctorat au Centre médical universitaire de Groningue (Centre de rééducation). Alli a un intérêt particulier pour le contrôle moteur après des blessures du ligament croisé antérieur (LCA).
Il travaille actuellement sur un projet post-doctorat en relation le développement de programmes de prévention conçus pour réduire l'incidence du taux de blessures du LCA secondaires et la survenue associée d'arthrose.
Depuis 2001, Alli est kinésithérapeute et directeur du Medisch Centrum Zuid à Groningue, aux Pays-Bas. Il a enseigné les sciences appliquées à l’Université Hanze (École de physiothérapie), toujours à Groningue, de 2002 à 2004.
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Andrew est physiothérapeute consultant et spécialiste des membres supérieurs. Il travaille à la fois dans le NHS (National Health Service) et en pratique privée. Andrew est également un universitaire engagé et étudie dans le cadre de son doctorat à l'université de Keele (Royaume-Uni).
Anju Jaggi
Anju est un physiothérapeute consultant avec un intérêt clinique pour le dysfonctionnement de l'épaule. Elle est également directrice adjointe de la recherche et de l'innovation thérapeutiques au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOHT). Elle travaille au RNOHT depuis plus de 20 ans, dont 18 ans en réadaptation clinique dans la gestion de la dysfonction complexe de l'épaule avec un intérêt particulier pour l'instabilité atraumatique de l'épaule. Elle a publié des travaux dans le domaine du contrôle moteur de l'épaule, co-supervisé des projets d'étudiants de troisième cycle et est impliquée dans des études de recherche financées en collaboration avec des partenaires commerciaux et universitaires, dont l'essai NIHR GRASP avec l'université d'Oxford. Elle dirige actuellement un essai clinique randomisé sur le rôle de la chirurgie dans l'instabilité atraumatique de l'épaule avec l'équipe chirurgicale du RNOHT en collaboration avec le Pr Ginn de l'université de Sydney. Elle chargée d'enseignement clinique à l'University College London (UCL). Elle a été présidente de la European Society of Shoulder & Elbow Rehabilitation (EUSSER) de 2012 à 2015 et est actuellement membre du conseil de la British Shoulder & Elbow Society (BESS). Elle siège actuellement au comité du National Institute of Clinical Excellence (NICE) pour les lignes directrices en matière d'arthroplastie de la hanche, du genou et de l'épaule.
Ann Gates
Alan
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Ashley est un physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique basé au Royaume-Uni. Ashley a 10 ans d'expérience dans le sport professionnel et la santé au travail. Son expérience antérieure dans le rugby gallois et son travail actuel en santé au travail avec l’IPRS Health l'ont conduit à son poste actuel de responsable clinique des services de physiothérapie de l’IPRS Health.
Ashley a également décidé d'entreprendre un doctorat à l'université métropolitaine de Manchester, visant à modifier le paradigme de la gestion des douleurs lombaires sur le lieu de travail.
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Bahram Jam est le fondateur et directeur du Advanced Physical Therapy Education Institute (APTEI) et a été instructeur en chef pour plus d'un millier de cours cliniques postdoctoraux en orthopédie au Canada et à l'étranger. Il continue de pratiquer comme physiothérapeute et possède une vaste expérience clinique dans les soins directs aux patients.
Henrik Riel
Henrik Riel (PT, PhD) est un physiothérapeute depuis 2011, travaillant à la fois en clinique et en cabinet. Il est titulaire d’un doctorat de l’Unité de recherche en médecine générale de l’Université d’Aalborg (Danemark), qui porte sur la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies au sein du système de santé.
Professeur adjoint au programme de physiothérapie du Collège universitaire du nord du Danemark, ses recherches portent principalement sur l’exercice en tant que traitement des troubles musculosquelettiques, en particulier pour les douleurs fémoro-patellaires et au talon.
Bart Dingenen
Bart Dingenen (kinésithérapeute, PhD à l'Université de Hasselt en Belgique) est actuellement chercheur postdoctoral universitaire et professeur à l'université de Hasselt (Belgique) tout en exerçant comme kinésithérapeute du sport dans une clinique privée (Motion to Balance, Genk).
Il s'intéresse principalement aux stratégies d'optimisation des stratégies de prévention et de rééducation des blessures sportives des membres inférieurs, notamment les blessures du ligament croisé antérieur, l'instabilité chronique de la cheville et les blessures liées à la course à pied.
Cliniquement, Bart est principalement consulté pour la rééducation des membres inférieurs, la prévention des blessures et l'amélioration des performances. Bart a publié de nombreux articles dans des revues internationales à comité de lecture et participe fréquemment à des conférences nationales et internationales, des colloques, des ateliers et des podcasts pour traduire la recherche en pratique.
Il a reçu le prix du groupe d'intérêt en biomécanique de l'American College of Sports Medicine en 2015. Bart est également le rédacteur en chef des rédeaux sociaux de Physical Therapy in Sport.
Ben Cormack
Ben Cormack dirige la société éducative Cor-Kinetic qui dispense des formations continues aux professionnels de la santé et du sport. Il est thérapeute spécialisé en musculosquelettique avec une formation clinique en thérapie sportive, réadaptation, science de la douleur et exercice. Il s’est spécialisé dans une approche basée sur le mouvement et l'exercice avec une forte composante éducative et centrée sur le patient.
Ben Steele-Turner
Ben est physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique et nutritionniste associé au Cranfold Physical Therapy Center à Surrey (Royaume-Uni). Après une formation en entraînement personnalisé et un BSc (Hons) en physiothérapie, Ben est devenu de plus en plus conscient de l'impact des habitudes alimentaires sur les patients et les clients. Cela l'a amené à compléter un MSc en nutrition humaine. Ben combine ainsi son expérience en entraînement, en physiothérapie et sa compréhension de la nutrition dans une approche globale de la gestion des patients.
Brad Neal
PhD MSc (Adv Phys) BSc (Hons) (Physiothérapie)
Maître de conférences invité, Hertfordshire University
Bradley est un physiothérapeute qui a travaillé dans le service public (NHS), le sport d'élite et dans le privé au cours des 13 dernières années. Il a obtenu sa MSc en physiothérapie musculosquelettique avancée à l'université d’Hertfordshire en 2011 avant de rejoindre Pure Sports Medicine en tant que physiothérapeute spécialiste de l'appareil locomoteur et responsable de la recherche. Il a commencé ses études de doctorat à l'université Queen Mary de Londres (QMUL) en étudiant l'influence de la biomécanique des membres inférieurs dans le développement, la persistance et la gestion de la douleur fémoro-patellaire en avril 2014, qu'il a récemment soutenue avec succès. Il combine sa recherche avec des rôles cliniques et d'enseignement et se considère comme un universitaire clinicien.
Alison Sim
Dr Alison Sim a obtenu son diplôme d'ostéopathe en 2001. Elle détient une maîtrise en gestion de la douleur de la faculté de médecine de l'université de Sydney et du Royal North Shore Pain Management Research Institute. Elle s'intéresse particulièrement à la douleur persistante, avec une approche décrite comme une « globale » où l'accent est mis sur tous les aspects de la vie d'une personne qui pourraient avoir un impact sur la douleur. Alison a également donné des conférences à l'université catholique australienne, à l'université Victoria, au RMIT et à l'université George Fox dans divers domaines scientifiques et cliniques. En plus de ses activités de chargée de cours, elle a travaillé au sein de l'équipe enseignante de la Deakin University Medical School (Geelong, Australie).
Chad Cook
PT, PhD, MBA, FAPTA, Chad est professeur titulaire à l'université Duke à Durham (Caroline du Nord), chercheur clinicien, physiothérapeute et défenseur de la profession avec une longue expérience en termes d'excellence et de service en matière de soins cliniques. Ses passions incluent l’affinage et l'amélioration du processus d'examen des patients et la validation des outils utilisés dans la pratique quotidienne des physiothérapeutes. À l'heure actuelle, le Dr Cook est impliqué dans plusieurs subventions et a publié plus de 250 articles évalués par des pairs. Il est lauréat de plusieurs prix pour l'enseignement et la recherche et est un conférencier international.
Chris Johnson
Chris Johnson a obtenu un BSc avec distinction en physiothérapie à l'université du Delaware (Etats-Unis), tout en complétant une bourse d'études supérieures en orthopédie/sports sous la direction du Dr Michael J. Axe, fondateur du First State Orthopaedics. Après l'obtention de son diplôme, il a déménagé à New York pour travailler au Nicholas Institute of Sports Medicine et à l’Athletic Trauma de l'hôpital Lenox Hill en tant que physiothérapeute et chercheur. Il y est resté jusqu'en 2010, date à laquelle il a ouvert son propre centre de physiothérapie et de performance, Chris Johnson PT, dans le Flatiron District de Manhattan avant de déménager à Seattle. En plus d'être physiothérapeute, Chris est un entraîneur de triathlon certifié (ITCA), trois fois triathlète All American, deux fois qualifié à l’Ironman à Kailua-Kona. Chris est également abondamment publié dans la littérature médicale, tient une chronique mensuelle sur le site Ironman et a sa propre chaîne Youtube.
Chris Mercer
Chris s'intéresse particulièrement aux rôles de pratique avancée et à la pathologie grave de la colonne vertébrale, en particulier le syndrome de la queue de cheval, et a beaucoup collaboré avec Laura, James Selfe et Sue Greenhalgh, enseignant et publiant sur Spinal Masqueraders. Il est actuellement coprésident du réseau national britannique de consultants en physiothérapie et ancien président de l'Association musculosquelettique des physiothérapeutes agréés. Parallèlement à son travail clinique, il est actuellement responsable national du volet musculosquelettique primaire et communautaire du programme de santé #Best MSK.
Rolf Walter
Alan