Temps de RTP et performances après lésion du ligament collatéral médial chez des footballeurs professionnels de niveau élite
Nov 22 / Nicolas CAMPET
Les footballeurs de niveau élite sont particulièrement exposés aux blessures du genou et particulièrement au ligament collatéral médial (LCM). Celui-ci est le ligament le plus communément atteint du genou, avec un taux de 0,33/1000 heures de jeu. Son atteinte est le plus souvent consécutive à un stress en valgus par contact direct. Tacler et être taclé étant les mécanismes les plus couramment rapportés. Bien que la majorité des lésions traumatiques du LCM soient traitées non chirurgicalement avec de la rééducation et des contentions, elles représentent les lésions traumatiques les plus courantes en terme de jours perdus dans le football professionnel.
Il a été rapporté que l’incidence des lésions du LCM est 2 fois plus élevée chez les footballeurs masculins que féminins, avec une moyenne de 23 à 24 j de jours perdus sans jouer. Cependant, les effets de la lésion du LCM sur les performances futures après récupération n’a jamais vraiment été identifiée. Comme les footballeurs professionnels sont des sujets particulièrement à risque, il apparaît primordial de mieux connaître les lésions du LCM, leurs conséquences sur les jours perdus sans jouer et l’impact sur les performances après RTP
L’objectif de cette étude est donc de déterminer, parmi les athlètes des 5 meilleurs championnats européens, le taux et le temps de RTP post lésion (1), d’investiguer l'incidence de la récidive après RTP (2) et enfin d'évaluer les effets à long terme sur la performance future
Méthode
Identification des joueurs
Une revue rétrospective de 2000 à 2016 de footballeurs professionnels évoluant dans les 5 grands championnats européens a été conduite grâce à des données publiques, déjà utilisées dans de précédentes études.
Les critères d’inclusion sont les suivants :
- tous les joueurs doivent appartenir à une équipe qui à été dans le top 5 européen pendant au moins une saison
- avoir joué au moins 1 match avant de se blesser
- avoir une saison au moins de suivi après la saison de la blessure
- Les athlètes sans blessure et sans antécédents ont été inclus pour être dans le groupe contrôle
- Les athlètes avec des blessures non claires ont été exclus des 2 groupes, blessés et groupe contrôle.
Recueil des données
Les données collectées ont été recueillies jusqu'à 4 saisons post blessure et sont d’une part démographiques (âge, poids, poste occupé, longévité dans le football professionnel en années, temps perdu après la blessure en jours et matchs manqués). D’autre part, il a été recueilli des données de performances chiffrées comme le temps de jeu total sur la saison, les matchs joués, la moyenne de minutes/match, ou encore le nombre de buts marqués/passes décisives (sur 90min), et les points pris/match.
Sévérité de la blessure
N’ayant pas de données médicales officielles, les jours manqués servent de référence pour la sévérité de l'atteinte du LCM. La classification est donc répartie en lésions mineures (1 à 7j manqués), modérées (8 à 28j) et sévères (sup à 28j). Aucun athlète ne s’est blessé dans les 12 semaines après la lésion initiale.
Analyse statistique
Les données métriques de référence ont été récupérées la saison précédente à la saison de la blessure pour le groupe des joueurs blessés.
Les gardiens de but sont inclus dans l’analyse descriptive mais exclus de l’analyse de la cohorte contrôle car ils sont finalement peu touchés, empêchant tout biais pour l’analyse du suivi après la lésion.
Après identification des joueurs ayant subi une chirurgie après la lésion du LCM, la cohorte des joueurs blessés a été divisée en 2 sous-groupes, un groupe chirurgie et un groupe traitement conservateur.

Résultats
Au total 59 footballeurs professionnels parmi les 5 grands championnats ont subi une lésion du LCM entre 2000 et 2016. La moyenne d'âge au moment de l’atteinte est de 27 ans , la moyenne de saison jouées avant blessure était de 8,18 saisons. 86% des athlètes ont été classés dans les catégories modérée à sévère et 14% ont dû subir une intervention chirurgicale
RTP
71% des joueurs ont pu reprendre le jeu avec succès au même niveau de compétition. Sur tous les joueurs blessés, 64% ont repris la même saison que celle de la blessure. Les athlètes blessés ont manqué en moyenne 33 jours et 4 matchs. Parmi ceux qui ont pu rejouer, 3% ont rechuté, sans qu’il n’y ait aucune différence en terme de jours et de matchs manqués avec la lésion primaire. Il n’ y a pas d'association significative entre les caractéristiques du joueur et le taux de RTP.
Performance des joueurs
A 2 saisons après RTP, les joueurs blessés ont joué 1688 minutes de moins au total et 14 minutes de moins par match, comparé au groupe contrôle. Les joueurs blessés ont montré des indicateurs de performance similaires, avec le même nombre de passes décisives, buts et points pris par match.
Temps sur le terrain par position
A 2 saisons après RTP, les milieux de terrain qui ont subi une lésion LCM ont joué 14 matchs de moins par saison, 1616 minutes de moins par saison et 36 minutes de moins par match comparé aux non blessés. Aucune différence n’a en revanche été retrouvée chez les défenseurs et les attaquants sur les mêmes éléments.
Performance du joueur par position
On ne note aucune différence sur les points, les buts, les passes décisives par match et ce quelque soit le poste
Analyse du temps de jeu/performance par rapport au traitement choisi
On ne note aucune différence entre les opérés et les non opérés sur le temps de jeu (matchs joués, temps total joué, minutes/match) ou les indicateurs de performance (pts/match, buts/passes décisives en 90 min)
On ne note aucune différence entre les opérés et les non opérés sur le temps de jeu (matchs joués, temps total joué, minutes/match) ou les indicateurs de performance (pts/match, buts/passes décisives en 90 min)
De façon similaire, entre les joueurs opérés ou non, le poste occupé ne montre pas de différence ni sur les temps de jeu, ni sur les indicateurs de performance.




DISCUSSION
La principale découverte de cette étude est qu’après lésion du LCM, 71% des joueurs du top 5 européen ont été capables de retourner avec succès sur le terrain, manquant une moyenne de 33j et 4 matchs. L’incidence de la rechute est faible (3%) et le poste de milieu de terrain est le seul poste associé avec une baisse de temps de jeu comparé à un groupe contrôle a 2 ans post RTP.
Les résultats de l'étude montrent bien que la chirurgie n’apporte pas de différence significative sur les temps de jeu ou les performances. Les indications traditionnelles de la chirurgie sont la rupture complète du LCM, les avulsions distales et les lésions multi ligamentaires associées ou non à des lésions osseuses, et enfin des lésions ou le traitement conservateur n’a pas fonctionné. Dans cette étude, les athlètes qui ont subi une lésion du LCM ont manqué en moyenne 33 j et 4 matchs pendant la phase de réhabilitation. Ces résultats sont sensiblement plus longs que ceux de la précédente étude épidémiologique de l’UEFA qui reportait une moyenne de 16j manqués. La différence peut s’expliquer par la méthodologie entre les 2 études, celle qui est menée actuellement prend moins en compte les lésions mineures du LCM, correspondant à des absences plus courtes.
En dehors de cela, il n’ y a eu aucune différence significative sur les niveaux de performances, que la voie chirurgicale ait été choisie ou non.
Dans cette série nous avions 86% des blessures qui étaient classées de modérées à sévères, et seulement 14% ont subi une chirurgie. C’est tout à fait cohérent avec les recommandations actuelles pour le management des lésions du LCM, qui privilégient un traitement conservateur pour la majorité des lésions, même en stade 3. Les recommandations actuelles sur la rééducation proposent une période 1 à 4 semaines pour les grades 1 et 2, et 5 à 7 semaines pour les grades 3.
- Le succès du traitement conservateur repose principalement sur le potentiel de cicatrisation du LCM, qui est très bien vascularisé et dans un environnement riche en facteurs de croissance.
- L’intervention chirurgicale reste rare à haut niveau et est réservée aux blessures sévères ou le traitement conservateur n’a pas pu donner de bons résultats.
Les résultats de l'étude montrent bien que la chirurgie n’apporte pas de différence significative sur les temps de jeu ou les performances. Les indications traditionnelles de la chirurgie sont la rupture complète du LCM, les avulsions distales et les lésions multi ligamentaires associées ou non à des lésions osseuses, et enfin des lésions ou le traitement conservateur n’a pas fonctionné. Dans cette étude, les athlètes qui ont subi une lésion du LCM ont manqué en moyenne 33 j et 4 matchs pendant la phase de réhabilitation. Ces résultats sont sensiblement plus longs que ceux de la précédente étude épidémiologique de l’UEFA qui reportait une moyenne de 16j manqués. La différence peut s’expliquer par la méthodologie entre les 2 études, celle qui est menée actuellement prend moins en compte les lésions mineures du LCM, correspondant à des absences plus courtes.
Attaquants et défenseurs n’ont montré aucune différence dans le temps de jeu et la performance, alors que les milieux de terrain ont moins joué . Cela peut s’expliquer par la spécificité du poste, avec de nombreux aller-retour d’un but à l'autre, de nombreux changements de directions dans la partie. Une étude récente sur le mouvement a d‘ailleurs confirmé que la demande sur ce poste les exposait davantage au risque de persistance des symptômes ou de rechute. Il serait intéressant de savoir si cette diminution de temps de jeu des milieux de terrain relève d’une mesure préventive par les coachs/athlètes ou bien si elle est directement liée aux symptômes résiduels de la lésion.
Les limites de cette étude sont nombreuses, des données publiques ont été utilisées pour constituer les groupes, menant à la possibilité d’une sélection biaisée en faveur de l’inclusion de lésions plus sévères et le possible oubli d'athlètes avec des lésions mineures. Malgré ce biais défavorable, les résultats ne montrent pas de différence en termes de performance entre des joueurs blessés et un groupe contrôle.
La population de joueur de football de niveau élite étant faible, une petite cohorte d’athlètes blessés a été identifiée, limitants les résultats de l'étude
La raison pour laquelle certains joueurs n’ont pas repris au niveau antérieur n’a pas été identifiée. Ces joueurs ont pu reprendre dans à un niveau inférieur ou pris leur retraite pour des raisons totalement indépendantes à la blessure, comme par exemple le statut de leur contrat.
L'absence de données médicales officielles et de rapport d’imagerie n’ont pas permis de corréler la sévérité de l’atteinte avec la longueur de l’absence, même si des études antérieures ont bien montré que le délai de reprise était une donnée fiable sur laquelle il était possible de s’appuyer.
Conclusion
Les lésions du LCM restent relativement peu communes dans le football professionnel et la majorité sont traitées de façon conservatrice avec une moyenne de 33j perdus sans jouer.
Le taux de RTP demeure élevé, avec peu de rechute, et bien que les milieux de terrain montrent une baisse significative de leur temps de jeu après RTP, les indicateurs de performance sur le long terme ne sont pas compromis.
D’autres études devraient être menées pour mieux comprendre les variables extrinsèques et spécifiques à l'athlète prédictives d’une lésion du LCM et d’une rechute éventuelle. Le but étant d'évaluer les protocoles de traitement et de réhabilitation afin de minimiser le temps perdu sans jouer et d’optimiser la sécurité et la santé de l'athlète.
L'article
Ophelie Z. Lavoie-Gagne, Julia Retzky, Connor C. Diaz, Nabil Mehta, Avinaash Korrapati, Enrico M. Forlenza, Derrick M. Knapik and Brian Forsythe. Return-to-Play Times and Player Performance After Medial Collateral Ligament Injury in Elite-Level European Soccer Players. Investigation performed at Rush University Medical Center, Chicago, Illinois, USA. The Orthopaedic Journal of Sports Medicine, 9(9), 23259671211033904 DOI: 10.1177/23259671211033904
a The Author(s) 2021
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Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
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Membre de la Chartered Society of Physiotherapy (MCSP), Alan est diplômé de l'université de Sheffield Hallam (1996) (Bsc, 1ère classe avec distinction), où il a également obtenu son diplôme de troisième cycle en thérapie manuelle en 1999.De par sa formation en thérapie manuelle, Alan travaille comme spécialiste clinique en réadaptation vestibulaire. Initialement au sein du NHS (National Health Service) et en tant qu'associé en pratique privée à Sheffield, Alan a en effet développé un intérêt précoce pour les vertiges et les troubles de l'équilibre.
Il a développé la clinique d'équilibre la plus active de Scandinavie, la « Balanse Klinikken » à Oslo, dont il est directeur de la rééducation. Plus récemment, il est devenu également directeur de la clinique d'équilibre d'Aberdeen (Ecosse). Il a ainsi traité et soigné plus de 7000 patients présentant des troubles de l’équilibre et/ou des vertiges. Cette expérience considérable est utilisée dans la recherche et l'enseignement à travers le Royaume-Uni, la Scandinavie et l'Europe occidentale.
Alan a présenté de nombreuses conférences nationales et internationales dans le domaine de la rééducation vestibulaire et a publié des articles dans des revues à comité de lecture. Maintenant basé à Aberdeen, son temps est partagé entre sa pratique privée, ses conférences et occasionnellement ses recherches.
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Il travaille actuellement sur un projet post-doctorat en relation le développement de programmes de prévention conçus pour réduire l'incidence du taux de blessures du LCA secondaires et la survenue associée d'arthrose.
Depuis 2001, Alli est kinésithérapeute et directeur du Medisch Centrum Zuid à Groningue, aux Pays-Bas. Il a enseigné les sciences appliquées à l’Université Hanze (École de physiothérapie), toujours à Groningue, de 2002 à 2004.
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Anju est un physiothérapeute consultant avec un intérêt clinique pour le dysfonctionnement de l'épaule. Elle est également directrice adjointe de la recherche et de l'innovation thérapeutiques au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOHT). Elle travaille au RNOHT depuis plus de 20 ans, dont 18 ans en réadaptation clinique dans la gestion de la dysfonction complexe de l'épaule avec un intérêt particulier pour l'instabilité atraumatique de l'épaule. Elle a publié des travaux dans le domaine du contrôle moteur de l'épaule, co-supervisé des projets d'étudiants de troisième cycle et est impliquée dans des études de recherche financées en collaboration avec des partenaires commerciaux et universitaires, dont l'essai NIHR GRASP avec l'université d'Oxford. Elle dirige actuellement un essai clinique randomisé sur le rôle de la chirurgie dans l'instabilité atraumatique de l'épaule avec l'équipe chirurgicale du RNOHT en collaboration avec le Pr Ginn de l'université de Sydney. Elle chargée d'enseignement clinique à l'University College London (UCL). Elle a été présidente de la European Society of Shoulder & Elbow Rehabilitation (EUSSER) de 2012 à 2015 et est actuellement membre du conseil de la British Shoulder & Elbow Society (BESS). Elle siège actuellement au comité du National Institute of Clinical Excellence (NICE) pour les lignes directrices en matière d'arthroplastie de la hanche, du genou et de l'épaule.
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Henrik Riel (PT, PhD) est un physiothérapeute depuis 2011, travaillant à la fois en clinique et en cabinet. Il est titulaire d’un doctorat de l’Unité de recherche en médecine générale de l’Université d’Aalborg (Danemark), qui porte sur la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies au sein du système de santé.
Professeur adjoint au programme de physiothérapie du Collège universitaire du nord du Danemark, ses recherches portent principalement sur l’exercice en tant que traitement des troubles musculosquelettiques, en particulier pour les douleurs fémoro-patellaires et au talon.
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Bart Dingenen (kinésithérapeute, PhD à l'Université de Hasselt en Belgique) est actuellement chercheur postdoctoral universitaire et professeur à l'université de Hasselt (Belgique) tout en exerçant comme kinésithérapeute du sport dans une clinique privée (Motion to Balance, Genk).
Il s'intéresse principalement aux stratégies d'optimisation des stratégies de prévention et de rééducation des blessures sportives des membres inférieurs, notamment les blessures du ligament croisé antérieur, l'instabilité chronique de la cheville et les blessures liées à la course à pied.
Cliniquement, Bart est principalement consulté pour la rééducation des membres inférieurs, la prévention des blessures et l'amélioration des performances. Bart a publié de nombreux articles dans des revues internationales à comité de lecture et participe fréquemment à des conférences nationales et internationales, des colloques, des ateliers et des podcasts pour traduire la recherche en pratique.
Il a reçu le prix du groupe d'intérêt en biomécanique de l'American College of Sports Medicine en 2015. Bart est également le rédacteur en chef des rédeaux sociaux de Physical Therapy in Sport.
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Ben Cormack dirige la société éducative Cor-Kinetic qui dispense des formations continues aux professionnels de la santé et du sport. Il est thérapeute spécialisé en musculosquelettique avec une formation clinique en thérapie sportive, réadaptation, science de la douleur et exercice. Il s’est spécialisé dans une approche basée sur le mouvement et l'exercice avec une forte composante éducative et centrée sur le patient.
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Ben est physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique et nutritionniste associé au Cranfold Physical Therapy Center à Surrey (Royaume-Uni). Après une formation en entraînement personnalisé et un BSc (Hons) en physiothérapie, Ben est devenu de plus en plus conscient de l'impact des habitudes alimentaires sur les patients et les clients. Cela l'a amené à compléter un MSc en nutrition humaine. Ben combine ainsi son expérience en entraînement, en physiothérapie et sa compréhension de la nutrition dans une approche globale de la gestion des patients.
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PhD MSc (Adv Phys) BSc (Hons) (Physiothérapie)
Maître de conférences invité, Hertfordshire University
Bradley est un physiothérapeute qui a travaillé dans le service public (NHS), le sport d'élite et dans le privé au cours des 13 dernières années. Il a obtenu sa MSc en physiothérapie musculosquelettique avancée à l'université d’Hertfordshire en 2011 avant de rejoindre Pure Sports Medicine en tant que physiothérapeute spécialiste de l'appareil locomoteur et responsable de la recherche. Il a commencé ses études de doctorat à l'université Queen Mary de Londres (QMUL) en étudiant l'influence de la biomécanique des membres inférieurs dans le développement, la persistance et la gestion de la douleur fémoro-patellaire en avril 2014, qu'il a récemment soutenue avec succès. Il combine sa recherche avec des rôles cliniques et d'enseignement et se considère comme un universitaire clinicien.
Alison Sim
Dr Alison Sim a obtenu son diplôme d'ostéopathe en 2001. Elle détient une maîtrise en gestion de la douleur de la faculté de médecine de l'université de Sydney et du Royal North Shore Pain Management Research Institute. Elle s'intéresse particulièrement à la douleur persistante, avec une approche décrite comme une « globale » où l'accent est mis sur tous les aspects de la vie d'une personne qui pourraient avoir un impact sur la douleur. Alison a également donné des conférences à l'université catholique australienne, à l'université Victoria, au RMIT et à l'université George Fox dans divers domaines scientifiques et cliniques. En plus de ses activités de chargée de cours, elle a travaillé au sein de l'équipe enseignante de la Deakin University Medical School (Geelong, Australie).
Chad Cook
PT, PhD, MBA, FAPTA, Chad est professeur titulaire à l'université Duke à Durham (Caroline du Nord), chercheur clinicien, physiothérapeute et défenseur de la profession avec une longue expérience en termes d'excellence et de service en matière de soins cliniques. Ses passions incluent l’affinage et l'amélioration du processus d'examen des patients et la validation des outils utilisés dans la pratique quotidienne des physiothérapeutes. À l'heure actuelle, le Dr Cook est impliqué dans plusieurs subventions et a publié plus de 250 articles évalués par des pairs. Il est lauréat de plusieurs prix pour l'enseignement et la recherche et est un conférencier international.
Chris Johnson
Chris Johnson a obtenu un BSc avec distinction en physiothérapie à l'université du Delaware (Etats-Unis), tout en complétant une bourse d'études supérieures en orthopédie/sports sous la direction du Dr Michael J. Axe, fondateur du First State Orthopaedics. Après l'obtention de son diplôme, il a déménagé à New York pour travailler au Nicholas Institute of Sports Medicine et à l’Athletic Trauma de l'hôpital Lenox Hill en tant que physiothérapeute et chercheur. Il y est resté jusqu'en 2010, date à laquelle il a ouvert son propre centre de physiothérapie et de performance, Chris Johnson PT, dans le Flatiron District de Manhattan avant de déménager à Seattle. En plus d'être physiothérapeute, Chris est un entraîneur de triathlon certifié (ITCA), trois fois triathlète All American, deux fois qualifié à l’Ironman à Kailua-Kona. Chris est également abondamment publié dans la littérature médicale, tient une chronique mensuelle sur le site Ironman et a sa propre chaîne Youtube.
Chris Mercer
Chris s'intéresse particulièrement aux rôles de pratique avancée et à la pathologie grave de la colonne vertébrale, en particulier le syndrome de la queue de cheval, et a beaucoup collaboré avec Laura, James Selfe et Sue Greenhalgh, enseignant et publiant sur Spinal Masqueraders. Il est actuellement coprésident du réseau national britannique de consultants en physiothérapie et ancien président de l'Association musculosquelettique des physiothérapeutes agréés. Parallèlement à son travail clinique, il est actuellement responsable national du volet musculosquelettique primaire et communautaire du programme de santé #Best MSK.
Rolf Walter
Alan
Chris Worsfold
Chris est physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique et professeur d'université spécialisé dans les douleurs cervicales. Il a créé le Kent Neck Pain Center à Tonbridge, Kent, au Royaume-Uni en 2010. Il est un conférencier populaire, très demandé et présente très régulièrement son travail aux étudiants, aux professionnels de la santé et aux avocats dans les écoles, les hôpitaux du NHS, les cliniques privées et lors de conférences nationales. Il a une charge de travail médico-légale en tant que témoin expert, représentant la Chartered Society of Physiotherapy (CSP) au Parlement en 2013. Il est apparu sur BBC1, BBC2, BBC Parliament, BBC Radio 4 et dans la presse nationale au sujet du « coup du lapin ».