Stratégies de récupération post-compétition chez les footballeurs masculins de niveau « élite ». Effets sur la performance : une revue systématique et méta-analyse
Oct 7 / Victor OSWALD
L’interaction entre la charge d’entraînement, la fatigue, l’adaptation et la récupération est un élément d’une extrême complexité, comportant des facteurs de natures très différentes. Les preuves actuelles soulignent qu’une récupération suffisante et optimale est nécessaire pour prévenir les problèmes de santé et atteindre des performances optimales. Ainsi, le choix des stratégies de récupération par les entraîneurs et les athlètes peut être crucial. Cependant, définir précisément le concept de « récupération post-exercice » est une mission difficile en raison du nombre de variables affectant la récupération optimale.
Si l’on se concentre sur les joueurs de football de niveau « élite » (professionnels et semi-professionnels), nous observons que le joueur moyen à ce niveau est exposé à un calendrier très chargé avec une moyenne de 60 matchs par saison, soit 5,5 matchs par mois ou un match tous les 4,3 jours. Par conséquent, beaucoup de stress physique et psychologique est imposé aux footballeurs professionnels. On estime que les joueurs qui participent à 2 matchs par semaine et qui ont une récupération de 4 jours ou moins entre les compétitions, ont 6 fois plus de risque de se blesser que ceux qui ne participent qu’à un seul et ont 6 jours ou plus de récupération.
Si l’on se concentre sur les joueurs de football de niveau « élite » (professionnels et semi-professionnels), nous observons que le joueur moyen à ce niveau est exposé à un calendrier très chargé avec une moyenne de 60 matchs par saison, soit 5,5 matchs par mois ou un match tous les 4,3 jours. Par conséquent, beaucoup de stress physique et psychologique est imposé aux footballeurs professionnels. On estime que les joueurs qui participent à 2 matchs par semaine et qui ont une récupération de 4 jours ou moins entre les compétitions, ont 6 fois plus de risque de se blesser que ceux qui ne participent qu’à un seul et ont 6 jours ou plus de récupération.
Parmi les facteurs de performance au football, la capacité à répéter les sprints, la capacité de saut et la force maximale semblent être réduites immédiatement après un match. En outre, les marqueurs biochimiques dans les sports collectifs sont également modifiés de manières différentes, montrant des différences dans le profil de récupération de chaque sport. Pour le football, la Créatine Kinase (CK) et les paramètres hormonaux semblent les biomarqueurs les plus pertinents du processus de récupération. Les distances parcourues et les vitesses des joueurs montrent également une influence des facteurs contextuels comme le lieu et le score du match. Les effets de la fatigue liée aux voyages doivent également être pris en compte. Pour améliorer le processus de récupération, les méthodes fréquemment utilisées par les joueurs de football professionnels et qui semblent avoir une meilleure perception subjective sont la nutrition, le sommeil, les vêtements de compression, les bains froids (Cold Water Immersion) et les bains alternés (Contrast Water Therapy). Cependant, les études avec des footballeurs professionnels ou semi-professionnelles sont rares, et par conséquent, la prise de décision est très complexe.
D’après les auteurs de l' étude ici synthétisée, aucune revue systématique n’a analysé l’utilisation empirique de ces stratégies chez le footballeur professionnel. Par conséquent, l’objectif principal de cette étude est d’examiner les preuves disponibles sur la valeur des stratégies de récupération d’après-match chez les footballeurs professionnels et semi-professionnels masculins afin de déterminer leur effet sur les résultats de performance post-match, les marqueurs physiologiques et les indicateurs de bien-être.
MATERIEL ET METHODES
Une recherche systématique informatisée de la littérature a été effectuée à l’aide de 6 bases de données en ligne : Medline (PubMed), Scopus, SPORTDiscus, WOS (Web of Science, CINAHL et Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL). La recherche a inclus des articles publiés avant le 20 mai 2020.
Critères d’exclusion : études avec des joueuses de football
Critères d’inclusion des études :
- Population : footballeurs professionnels ou semi-professionnels masculins
- Intervention : interventions structurées comparants groupes « intervention » et groupe « contrôle »
- Comparaison : études comparants différentes modalités de récupération ou une modalité de récupération et un groupe témoin
- Résultats : la performance physique a été prise en compte comme résultat principal. La perception subjective, le bien-être, les performances techniques, tactiques, physiologiques ont été considérés comme des critères de jugement secondaire.
- Type d’études : essais contrôlés randomisés (RCTs)
Critères d’exclusion : études avec des joueuses de football
RESULTATS
La recherche initiale a identifié 4184 références. Après identification des doublons, 3402 titres et résumés ont été examinés. 7 études ont été retenues pour une analyse plus approfondie du texte intégral. Par la suite, 2 études ont été exclues car les participants n’étaient pas des joueurs de football ou parce que les critères de jugement principaux (la performance physique) n’ont pas été évalués dans l’étude. Au final, 5 RCTs ont été inclus dans la revue finale (pour un total de 69 participants) :
Critères de jugement secondaires (marqueurs physiologiques et données sur le bien-être) :
3 RCTs ont été inclus et 9 analyses ont été réalisées.
*1 pour la CK (Créatine Kinase)
- 3 ont évalué le port de vêtement de compression du bas du corps
- 1 a évalué les effets des bains froids (CWI)
- 1 a évalué les effets d’une stratégie aigue d’hygiène du sommeil
Critères de jugement principaux (performance physique) :
4 RCTs ont été inclus et 6 analyses ont été réalisées.
4 RCTs ont été inclus et 6 analyses ont été réalisées.
* 2 pour le CMJ (Countermouvement Jump)
- Aucune différence significative à 24h
- Valeurs CMJ plus élevées à 48h dans le groupe d’intervention
* 2 pour le 20-m sprint
- Aucune différence significative à 24h
- Aucune différence significative à 48h
* 2 pour le MVC (Maximal Voluntary Contraction)
- Aucune différence significative à 24h
- Aucune différence significative à 48h
Critères de jugement secondaires (marqueurs physiologiques et données sur le bien-être) :
3 RCTs ont été inclus et 9 analyses ont été réalisées.
*1 pour la CK (Créatine Kinase)
- Meilleurs résultats pour le groupe intervention à 24h
- Meilleurs résultats pour le groupe intervention à 48h
*2 pour la CRP (C-Reactive Protein)
- Meilleurs résultats pour le groupe intervention à 24h
- Meilleurs résultats pour le groupe intervention à 48h
*2 pour les DOMS aux quadriceps
- Meilleurs résultats pour le groupe intervention à 24h
- Meilleurs résultats pour le groupe intervention à 48h
*2 pour les DOMS aux ischio-jambiers
- Aucune différence significative à 24h
- Meilleurs résultats pour le groupe intervention à 48h
*2 pour les DOMS aux mollets
- Meilleurs résultats pour le groupe intervention à 24h
- Aucune différence significative à 48h

DISCUSSION
Dans cette revue systématique avec méta-analyses, dont l’objectif principal était d’évaluer les effets de stratégies de récupération sur les résultats de performance post-match, seuls les résultats sur les tests de sauts à 48h étaient meilleurs par rapport au groupe témoin.
Résultat principal : performances de saut, sprint et force musculaire
- Entre les groupes
L’étude révèle que pour la performance de saut (CMJ), aucune différence significative n’est trouvée dans le RCT à 24h. Cependant, à 48h, il existe une différence modérée en faveur du groupe intervention à utilisant des vêtements de compression ou la CWI. Ce résultat est contraire à celui de Rey et al. qui ont constaté que les valeurs au CMJ étaient significativement plus élevés 24h après l’utilisation d’une stratégie de récupération active (12 min de footing sub-maximal + 8 min d’étirements statiques). Cette étude n’a pas été incluse dans cette méta-analyse car elle a évalué les effets de cette stratégie de récupération en post-entraînement et pas en post-compétition. Néanmoins, leurs résultats montrent que les bénéfices d’une méthode de récupération seule ou des méthodes combinées, pourraient être intéressants et devraient être pris en compte, d’autant plus que d’autres auteurs l’ont souligné dans leurs recherches. D’autre part, lors de l’analyse des résultats du sprint sur 20 m et de la force musculaire (MVC), des effets non significatifs, faibles à modérés, montrent une amélioration par l’utilisation de vêtement de compression et de CWI, à 24h pour les performances de sprint et à 48h pour la force musculaire. Les résultats n’étant pas statistiquement significatifs, il n’est pas possible d’affirmer que ces moyens de récupération peuvent apporter des changements positifs sur les performances de sprint. Cependant, étant donné qu’une différence de 0.05 s dans le sprint de 20m est un changement significatif, cela pourrait être intéressant que de futures recherches puissent déterminer avec plus de précision que ces stratégies ont des effets positifs. Ces résultats ne correspondent pas à ceux de De Nardi et al. ou de Rowsell et al. qui ont trouvé que la CWI n’influence pas les tests de performance physique. Cependant, ces études ont utilisé des échantillons de jeunes joueurs, ce qui pourrait jouer un rôle important dans la différence avec cette étude car les jeunes athlètes récupèrent plus rapidement.
- Au sein des groupes
Lorsque l’on examine les tendances temporelles, des tendances similaires sont présentes pour les performances de saut et de sprint dans le groupe expérimental et le groupe témoin qui ont tendance à diminuer à 24h. Ensuite, le CMJ semble rester altéré à 48h dans le groupe témoin mais retrouve les niveaux de base dans le groupe intervention. Au contraire, la performance au sprint semble rester altérée à 48h dans les 2 groupes. La MVC est affectée négativement à 24h et 48h dans le groupe témoin. Dans le groupe intervention, la MVC n’a été affecté à aucun moment mais semblait suivre une tendance négative similaire. Ces résultats concordent avec ceux de Thomas et al. qui ont trouvé des diminutions de MVC, non-récupérée 72h après un match. Ces résultats inter-groupes doivent être pris avec prudence en raison des larges intervalles de confiance des résultats, probablement en raison du petit échantillon des analyses.
Résultats secondaires : psychologiques, bien-être et dommages musculaires
- Entre groupes
L’études révèle des effets moyens à importants en faveur du groupe intervention lors de l’analyse des DOMS à 24h et 48h pour tous les groupes musculaires (quadriceps, ischio-jambiers et mollets), à l’exception des ischios-jambiers à 24h et des mollets à 48h. Pour la CK et la CRP, des effets moyens ont été retrouvés en faveur du groupe intervention à 24h et 48h. Cet effet peut être lié à la réduction des dommages histologiques montrée par certaines études utilisant différents moyens de récupération, ou à la réduction de la douleur musculaire perçue comme argumenté par d’autres.
- Au sein des groupes
Lorsque l’on examine les tendances temporelles pour chaque groupe, une conclusion intéressante apparaît. Le groupe intervention ne montre aucune différence dans la perception des DOMS à 24h et 48h, pour aucun groupe musculaire par rapport aux valeurs d’après-match, mais une amélioration de la perception des DOMS aux mollets à 48h. Etonnamment, le groupe intervention avait un meilleur ressenti après l’intervention qu’au départ. En revanche, pour le groupe témoin, la différence la plus significative pour tous les groupes musculaires est à 24h avec une augmentation de la perception des DOMS aux quadriceps et aux mollets et il n’y a pas de différence pour le quadriceps et les ischio-jambiers à 48h par rapport aux valeurs de départ. Par rapport aux dommages musculaires, on retrouve une augmentation de la CK et de la CRP à 24h dans les 2 groupes. A 48h, la CRP revient aux valeurs de base tandis que la CK reste élevée dans les 2 groupes. Ce résultat est en accord avec ceux d’auteurs, indiquant que ces biomarqueurs sont sensibles au temps de récupération.
Bien que de nombreux entraîneurs et praticiens tentent de concevoir et de mettre en œuvre des protocoles basés sur des preuves scientifiques, il ne peut pas être omis la perception des joueurs à ce sujet. Certaines études montrent clairement que les préférences des athlètes et les preuves scientifiques ne concordent pas toujours. Plus que probablement, cet effet se produit parce que lorsque les athlètes professionnels utilisent des stratégies de récupération, nous favorisons des changements physiques et physiologiques dans leur corps, mais nous influençons également les perceptions et favorisons le bien-être mental d’un point de vue psychologique.
Limites de l’étude
- Manque de recherche disponible dans la littérature, répondant aux critères d’inclusion
- Certaines études ont utilisé des délais de 20h et 44h qui ont été ramenés à 24h et 48h pour les analyses
CONCLUSION
- L’utilisation de stratégies de récupération chez les joueurs de football, telles que les vêtements de compression, la CWI et l’hygiène de vie par le sommeil, offre des effets positifs uniquement sur l’un des tests de performance physique (le CMJ) mais par sur le 20-m sprint ou la MVC par rapport au groupe témoin.
- Ces stratégies de récupération offrent des effets positifs plus importants sur les dommages musculaires (marqueurs physiologiques et données de bien-être) par rapport au groupe témoin.
- La conclusion de cette étude est basée sur seulement 5 RCTs et d’autres sont nécessaires pour comprendre comment les stratégies de récupération affectent les paramètres physiques, physiologiques et de bien-être.
L'article
Altarriba-Bartes A, Peña J, Vicens-Bordas J, Milà-Villaroel R, Calleja-Gonza ́lez J (2020) Post- competition recovery strategies in elite male soccer players. Effects on performance: A systematic review and meta-analysis. PLoS ONE 15(10): e0240135. https://doi.org/10.1371/journal. pone.0240135
Copyright © 2023
Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
Alan Sealy
Membre de la Chartered Society of Physiotherapy (MCSP), Alan est diplômé de l'université de Sheffield Hallam (1996) (Bsc, 1ère classe avec distinction), où il a également obtenu son diplôme de troisième cycle en thérapie manuelle en 1999.De par sa formation en thérapie manuelle, Alan travaille comme spécialiste clinique en réadaptation vestibulaire. Initialement au sein du NHS (National Health Service) et en tant qu'associé en pratique privée à Sheffield, Alan a en effet développé un intérêt précoce pour les vertiges et les troubles de l'équilibre.
Il a développé la clinique d'équilibre la plus active de Scandinavie, la « Balanse Klinikken » à Oslo, dont il est directeur de la rééducation. Plus récemment, il est devenu également directeur de la clinique d'équilibre d'Aberdeen (Ecosse). Il a ainsi traité et soigné plus de 7000 patients présentant des troubles de l’équilibre et/ou des vertiges. Cette expérience considérable est utilisée dans la recherche et l'enseignement à travers le Royaume-Uni, la Scandinavie et l'Europe occidentale.
Alan a présenté de nombreuses conférences nationales et internationales dans le domaine de la rééducation vestibulaire et a publié des articles dans des revues à comité de lecture. Maintenant basé à Aberdeen, son temps est partagé entre sa pratique privée, ses conférences et occasionnellement ses recherches.
Alastair Flett
Alan
Alli Gokeler
Alli a obtenu son diplôme en physiothérapie en 1990 à la Rijkshogeschool de Groningue (Pays-Bas) puis est devenu instructeur certifié médecine orthopédique et thérapie manuelle en 1999. De 1991 à 2001, il a travaillé comme kinésithérapeute aux États-Unis et en Allemagne. À son retour aux Pays-Bas, il a obtenu un diplôme en physiothérapie sportive de l'université des sciences appliquées d'Utrecht en 2003. En 2005, il a commencé son projet de doctorat au Centre médical universitaire de Groningue (Centre de rééducation). Alli a un intérêt particulier pour le contrôle moteur après des blessures du ligament croisé antérieur (LCA).
Il travaille actuellement sur un projet post-doctorat en relation le développement de programmes de prévention conçus pour réduire l'incidence du taux de blessures du LCA secondaires et la survenue associée d'arthrose.
Depuis 2001, Alli est kinésithérapeute et directeur du Medisch Centrum Zuid à Groningue, aux Pays-Bas. Il a enseigné les sciences appliquées à l’Université Hanze (École de physiothérapie), toujours à Groningue, de 2002 à 2004.
Andrew Cuff
Andrew est physiothérapeute consultant et spécialiste des membres supérieurs. Il travaille à la fois dans le NHS (National Health Service) et en pratique privée. Andrew est également un universitaire engagé et étudie dans le cadre de son doctorat à l'université de Keele (Royaume-Uni).
Anju Jaggi
Anju est un physiothérapeute consultant avec un intérêt clinique pour le dysfonctionnement de l'épaule. Elle est également directrice adjointe de la recherche et de l'innovation thérapeutiques au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOHT). Elle travaille au RNOHT depuis plus de 20 ans, dont 18 ans en réadaptation clinique dans la gestion de la dysfonction complexe de l'épaule avec un intérêt particulier pour l'instabilité atraumatique de l'épaule. Elle a publié des travaux dans le domaine du contrôle moteur de l'épaule, co-supervisé des projets d'étudiants de troisième cycle et est impliquée dans des études de recherche financées en collaboration avec des partenaires commerciaux et universitaires, dont l'essai NIHR GRASP avec l'université d'Oxford. Elle dirige actuellement un essai clinique randomisé sur le rôle de la chirurgie dans l'instabilité atraumatique de l'épaule avec l'équipe chirurgicale du RNOHT en collaboration avec le Pr Ginn de l'université de Sydney. Elle chargée d'enseignement clinique à l'University College London (UCL). Elle a été présidente de la European Society of Shoulder & Elbow Rehabilitation (EUSSER) de 2012 à 2015 et est actuellement membre du conseil de la British Shoulder & Elbow Society (BESS). Elle siège actuellement au comité du National Institute of Clinical Excellence (NICE) pour les lignes directrices en matière d'arthroplastie de la hanche, du genou et de l'épaule.
Ann Gates
Alan
Ash James
Ashley est un physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique basé au Royaume-Uni. Ashley a 10 ans d'expérience dans le sport professionnel et la santé au travail. Son expérience antérieure dans le rugby gallois et son travail actuel en santé au travail avec l’IPRS Health l'ont conduit à son poste actuel de responsable clinique des services de physiothérapie de l’IPRS Health.
Ashley a également décidé d'entreprendre un doctorat à l'université métropolitaine de Manchester, visant à modifier le paradigme de la gestion des douleurs lombaires sur le lieu de travail.
Bahram Jam
Bahram Jam est le fondateur et directeur du Advanced Physical Therapy Education Institute (APTEI) et a été instructeur en chef pour plus d'un millier de cours cliniques postdoctoraux en orthopédie au Canada et à l'étranger. Il continue de pratiquer comme physiothérapeute et possède une vaste expérience clinique dans les soins directs aux patients.
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Henrik Riel (PT, PhD) est un physiothérapeute depuis 2011, travaillant à la fois en clinique et en cabinet. Il est titulaire d’un doctorat de l’Unité de recherche en médecine générale de l’Université d’Aalborg (Danemark), qui porte sur la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies au sein du système de santé.
Professeur adjoint au programme de physiothérapie du Collège universitaire du nord du Danemark, ses recherches portent principalement sur l’exercice en tant que traitement des troubles musculosquelettiques, en particulier pour les douleurs fémoro-patellaires et au talon.
Bart Dingenen
Bart Dingenen (kinésithérapeute, PhD à l'Université de Hasselt en Belgique) est actuellement chercheur postdoctoral universitaire et professeur à l'université de Hasselt (Belgique) tout en exerçant comme kinésithérapeute du sport dans une clinique privée (Motion to Balance, Genk).
Il s'intéresse principalement aux stratégies d'optimisation des stratégies de prévention et de rééducation des blessures sportives des membres inférieurs, notamment les blessures du ligament croisé antérieur, l'instabilité chronique de la cheville et les blessures liées à la course à pied.
Cliniquement, Bart est principalement consulté pour la rééducation des membres inférieurs, la prévention des blessures et l'amélioration des performances. Bart a publié de nombreux articles dans des revues internationales à comité de lecture et participe fréquemment à des conférences nationales et internationales, des colloques, des ateliers et des podcasts pour traduire la recherche en pratique.
Il a reçu le prix du groupe d'intérêt en biomécanique de l'American College of Sports Medicine en 2015. Bart est également le rédacteur en chef des rédeaux sociaux de Physical Therapy in Sport.
Ben Cormack
Ben Cormack dirige la société éducative Cor-Kinetic qui dispense des formations continues aux professionnels de la santé et du sport. Il est thérapeute spécialisé en musculosquelettique avec une formation clinique en thérapie sportive, réadaptation, science de la douleur et exercice. Il s’est spécialisé dans une approche basée sur le mouvement et l'exercice avec une forte composante éducative et centrée sur le patient.
Ben Steele-Turner
Ben est physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique et nutritionniste associé au Cranfold Physical Therapy Center à Surrey (Royaume-Uni). Après une formation en entraînement personnalisé et un BSc (Hons) en physiothérapie, Ben est devenu de plus en plus conscient de l'impact des habitudes alimentaires sur les patients et les clients. Cela l'a amené à compléter un MSc en nutrition humaine. Ben combine ainsi son expérience en entraînement, en physiothérapie et sa compréhension de la nutrition dans une approche globale de la gestion des patients.
Brad Neal
PhD MSc (Adv Phys) BSc (Hons) (Physiothérapie)
Maître de conférences invité, Hertfordshire University
Bradley est un physiothérapeute qui a travaillé dans le service public (NHS), le sport d'élite et dans le privé au cours des 13 dernières années. Il a obtenu sa MSc en physiothérapie musculosquelettique avancée à l'université d’Hertfordshire en 2011 avant de rejoindre Pure Sports Medicine en tant que physiothérapeute spécialiste de l'appareil locomoteur et responsable de la recherche. Il a commencé ses études de doctorat à l'université Queen Mary de Londres (QMUL) en étudiant l'influence de la biomécanique des membres inférieurs dans le développement, la persistance et la gestion de la douleur fémoro-patellaire en avril 2014, qu'il a récemment soutenue avec succès. Il combine sa recherche avec des rôles cliniques et d'enseignement et se considère comme un universitaire clinicien.
Alison Sim
Dr Alison Sim a obtenu son diplôme d'ostéopathe en 2001. Elle détient une maîtrise en gestion de la douleur de la faculté de médecine de l'université de Sydney et du Royal North Shore Pain Management Research Institute. Elle s'intéresse particulièrement à la douleur persistante, avec une approche