Comment les auteurs ont-ils procédé ?
Les auteurs ont recherché toutes les blessures de match modérées et graves (>7 jours d'arrêt de jeu) survenues pendant trois saisons consécutives 2014/15, 15/16 et 16/17. Deux chercheurs ont ensuite évalué indépendamment les blessures en fonction de la situation de jeu, le comportement des joueurs et des adversaires, la décision de l'arbitre et les mécanismes de blessure.
Qu’ont-ils trouvé ?
Sur les 857 blessures modérées et graves survenues pendant la période d'observation, 345 (40,3 %) mécanismes lésionnels ont pu être clairement identifiées et ont donc été inclus dans l'étude. La plupart des blessures identifiées concernaient :
- Genou (24,3 %)
- Cuisse (23,5%)
- Cheville (19,1%)
- Epaule (8,4%)
- Tête (7,8%)
Les blessures à la tête survenaient significativement plus souvent lors de contacts directs, alors que les blessures à la cuisse survenaient significativement plus souvent lors de mécanismes sans contact (p<0,001). Plus de 70 % de toutes les blessures par contact n'étaient pas associées à un jeu irrégulier. La figure 1 le montre bien.

