Comparaison de l'activité électromyographique de l’exercice Nordic Hamstring et d’un exercice en position longue.
Aug 31 / Grégory VISERY
L'incidence des lésions des ischio-jambiers (Hamstring Strain Injuries : HSI) et leur récidive est toujours élevée, voire en augmentation, malgré des recherches approfondies au cours des dernières décennies sur la prévention, la réadaptation, les facteurs de risque et les mécanismes de survenue de ces blessures.
Les protocoles de prévention et de rééducation consistent souvent en un entraînement excentrique avec l'exercice nordique des ischio-jambiers (NHE), qui s'est avéré être l'un des moyens les plus efficaces de prévenir le HSI. La faiblesse des fléchisseurs du genou et une courte longueur du fascicule du biceps fémoral (BF) qui est l’ischio-jambier le plus fréquemment blessé, sont deux facteurs de risque de blessure importants mais modifiables. Les interventions NHE affectent positivement ces deux facteurs en augmentant la force des fléchisseurs du genou et la longueur des fascicules du BF.
Le Glider, exercice du d'Askling L-protocol est un exemple d'exercice excentrique en position longue des ischio-jambiers, contrairement au NHE, dans lequel la position neutre de la hanche ne permet pas de travailler les ischio-jambiers plus longue.
Les principaux avantages et inconvénients des deux exercices sont indiqués dans le tableau 1.
Les deux inconvénients des exercices pourraient être théoriquement améliorés avec le NHE modifié (décrit dans le chapitre Méthodes).
Les deux inconvénients des exercices pourraient être théoriquement améliorés avec le NHE modifié (décrit dans le chapitre Méthodes).
À notre connaissance, il n’existe pas encore de comparaison de l'activité musculaire maximale entre le Glider, le NHE et le NHE modifié. Ainsi, le but de l'étude était de comparer l'activité musculaire du BF, du semitendineux (ST), du gastrocnémien (GA), de l’erector spinae (ES) et du gluteus maximus (GM) au cours de ces trois exercices. Nous avons émis l'hypothèse que le pic d'activité musculaire de tous les muscles mesurés serait le plus élevé pendant le NHE et que le pic d'activité durant le NHE modifié serait significativement plus élevé que durant le Glider.

Matériel et méthodes
Participants
33 participants se sont portés volontaires pour l'étude. L'étude a été approuvée par le Comité national d'éthique médicale et menée conformément à la Déclaration d'Helsinki.
Critères d'inclusion
Absence de blessures et de maladie au moment des mesures, activité physique modérée, capacité à effectuer le NHE de manière contrôlée jusqu'à un minimum de 50% de l'amplitude totale des mouvements.
Absence de blessures et de maladie au moment des mesures, activité physique modérée, capacité à effectuer le NHE de manière contrôlée jusqu'à un minimum de 50% de l'amplitude totale des mouvements.
Critères d'exclusion : lésions neurales, musculaires, squelettiques ou du tissu conjonctif au cours de la dernière année au niveau du dos, des hanches et / ou des jambes.
Exercices Le Glider et le NHE modifié sont tous deux des exercices excentriques pour les ischio-jambiers en position longue (Figure 1). Le NHE modifié, qui a déjà été présenté et analysé dans le but d'optimiser le NHE standard est un exercice de flexion excentrique du genou au cours duquel le participant maintient une flexion accrue de la hanche. Les participants à notre étude se sont positionnés en flexion de hanche à 75 ° (surveillé par l'assistant avec un goniomètre) avant la descente et ont été encouragés verbalement à maintenir la flexion de la hanche pendant la descente. S'il y avait des écarts (visibles) plus importants dans la position de la hanche, l'essai était répété. Le Glider est un exercice d'extension de hanche excentrique, au cours duquel le participant maintient une extension presque complète du genou.
Protocole d'étude
Protocole d'étude
Des capteurs EMG ont été installés sur la tête longue du BF, du ST, de la face latérale du GA et du GM de la jambe dominante et sur l'ES (du même côté). L'échauffement général pour tout le corps consistait en 6 minutes de montée sur step de 25 cm de haut et 1 série de 10 répétitions des exercices à poids de corps suivants : squats, élévations pointe de pied, ponts fessiers, Jackknife sits ups et extensions de hanches. Les sujets ont d'abord effectué deux contractions volontaires maximales (MVC) de 3 secondes dans le but de normaliser le signal EMG.
Par la suite, une série de trois répétitions a été réalisée pour chaque exercice (le NHE, le NHE modifié et le Glider) dans un ordre aléatoire. Le repos entre chaque répétition étaie de 5 à 10 secondes, le repos entre les exercices était de 3 minutes.
Acquisition et traitement des données
Le système de mesure Trigno Delysis avec électrodes sans fil auto-adhésives préamplifiées (27 x 37 x 15 mm; poids: 14,7 g) et le logiciel EMGWorks (Delsys Inc., Massachusetts, USA) ont été utilisés pour acquérir les signaux électromyographiques à une fréquence de 2000 Hz .

Résultats
Les sujets ont réalisé avec une technique valide les répétitions pour lesquelles des signaux EMG ont été enregistrés. L'activité musculaire maximale était significativement différente entre les exercices pour tous les muscles mesurés (p <0,001). Les comparaisons par paires entre les exercices ont révélé une différence significative pour tous les muscles mesurés (p <0,001) à l'exception du GM entre le NHE et le Glider (p = 0,09) (figure 2).
Le pic d'activité musculaire a significativement diminué pour tous les muscles mesurés dans l'ordre suivant : NHE > NHE modifié > Glider.
La répétabilité intra-session était bonne à excellente pour toutes les tâches et les muscles mesurés (ICC2, k = 0,91-0,99; ICC2,1 = 0,78-0,97).

Discussion
Le but de l'étude était de vérifier le pic d'activité musculaire lors des deux exercices les plus efficaces (le NHE et le Glider) pour la prévention et la rééducation des HSI. De plus, le but était de tester si l'ajustement de la flexion de la hanche du NHE pouvait permettre d’atteindre un pic d’activité musculaire des ischio-jambiers significativement plus élevée que celui du Glider tout en maintenant la contraction excentrique en position allongée. Les résultats de l'étude confirment nos hypothèses sur les activités significativement différentes pour tous les muscles mesurés à l'exception du GM : les participants ont atteint le pic d'activité musculaire le plus élevé durant le NHE, un pic significativement inférieur pendant le NHE modifié, et le pic le plus bas pendant le Glider.
L'activité du GM était la plus grande pendant le Glider, probablement en raison de sa technique spécifique, car il s'agit d'un exercice hanche dominant, dans lequel le GM a une fonction excentrique par rapport à la fonction de maintien isométrique de hanche durant le NHE ou la NHE modifiée qui sont genoux dominants. L'activité musculaire maximale des ischio-jambiers était significativement plus élevée au cours du NHE par rapport à la version modifiée, ce qui est conforme aux résultats des études précédentes. De plus, les deux exercices ont produit un pic d’activité plus élevé pour le ST par rapport au BF, ce qui est cohérent avec les résultats d'études précédentes. Le mouvement à travers l'articulation du genou semble induire une plus grande activité de pic du ST par rapport au mouvement de la hanche, au cours duquel le pic d’activité du BF est relativement plus élevé, ce qui est également confirmé par nos résultats (la dominance genou du NHE modifié par rapport à la dominance hanche du Glider). De plus, le pic d'activité des ischio-jambiers pendant le NHE modifié était significativement plus élevé que pendant le Glider, au cours duquel le pic d'activité le plus élevé était de 37,3 ± 19,2% MVC pour le BF et 34,9 ± 18,1% MVC pour le ST, ce qui est en ligne avec les résultats (~ 40 % MVC) des recherches précédentes sur l'activité musculaire maximale pendant le protocole L.
Le NHE modifié a provoqué un pic d’activité des ischio-jambiers significativement plus élevé pendant la contraction excentrique (72,4 ± 27,2% MVC pour le BF et 78,5 ± 23,6% MVC pour le ST) en position longue des ischio-jambiers de manière similaire au Glider. Ceci suggère que la mise en œuvre appropriée du NHE modifié pourrait augmenter l'efficacité des protocoles de rééducation ou de prévention existants pour les HSI en termes d'adaptations positives plus importantes aux caractéristiques architecturales et / ou fonctionnelles des ischio-jambiers, qui sont pertinentes pour prévenir les HSI. Théoriquement, une contraction excentrique en position longue avec une activité musculaire suffisante allongerait plus efficacement les fascicules musculaires, ce qui est l'un des mécanismes clés pour réduire le risque d'apparition des HSI. De plus, l'obtention d'une position étirée des ischio-jambiers similaire entre un exercice excentrique et celle lors de la dernière phase de swing pendant la course à haute vitesse pourrait avoir des effets positifs supplémentaires sur la prévention des HSI.
La principale limite de l'étude est l'utilisation de la méthode EMG en combinaison avec une seule série de mesures pour chaque exercice. L'EMG de surface peut être sujet à un cross talk des muscles voisins, en particulier entre le ST et le semi-membraneux.
Conclusion
Le Glider provoque un pic d’activité des ischio-jambiers relativement faible par rapport au NHE, mais permet une contraction excentrique en position longue des ischio-jambiers similaire à celles qui se produisent lors de la dernière phase de swing de la course à haute vitesse, c'est-à-dire le moment où la plupart des HSI se produisent. Le NHE modifié pourrait être une mise à niveau logique pour le NHE et le Glider, car il combine les avantages des deux exercices : une activité des ischio-jambiers relativement élevée et une charge excentrique en position longue et ce de manière pratique, car il ne nécessite aucun équipement spécial.
Bibliographie
Comparison of electromyographic activity during Nordic hamstring exercise and exercise in lengthened position. Jan Marušič (1), Nejc Šarabon (1,2) Eur J Transl Myol 30 (2): 234-239, 2020
Copyright © 2023
Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
Alan Sealy
Membre de la Chartered Society of Physiotherapy (MCSP), Alan est diplômé de l'université de Sheffield Hallam (1996) (Bsc, 1ère classe avec distinction), où il a également obtenu son diplôme de troisième cycle en thérapie manuelle en 1999.De par sa formation en thérapie manuelle, Alan travaille comme spécialiste clinique en réadaptation vestibulaire. Initialement au sein du NHS (National Health Service) et en tant qu'associé en pratique privée à Sheffield, Alan a en effet développé un intérêt précoce pour les vertiges et les troubles de l'équilibre.
Il a développé la clinique d'équilibre la plus active de Scandinavie, la « Balanse Klinikken » à Oslo, dont il est directeur de la rééducation. Plus récemment, il est devenu également directeur de la clinique d'équilibre d'Aberdeen (Ecosse). Il a ainsi traité et soigné plus de 7000 patients présentant des troubles de l’équilibre et/ou des vertiges. Cette expérience considérable est utilisée dans la recherche et l'enseignement à travers le Royaume-Uni, la Scandinavie et l'Europe occidentale.
Alan a présenté de nombreuses conférences nationales et internationales dans le domaine de la rééducation vestibulaire et a publié des articles dans des revues à comité de lecture. Maintenant basé à Aberdeen, son temps est partagé entre sa pratique privée, ses conférences et occasionnellement ses recherches.
Alastair Flett
Alan
Alli Gokeler
Alli a obtenu son diplôme en physiothérapie en 1990 à la Rijkshogeschool de Groningue (Pays-Bas) puis est devenu instructeur certifié médecine orthopédique et thérapie manuelle en 1999. De 1991 à 2001, il a travaillé comme kinésithérapeute aux États-Unis et en Allemagne. À son retour aux Pays-Bas, il a obtenu un diplôme en physiothérapie sportive de l'université des sciences appliquées d'Utrecht en 2003. En 2005, il a commencé son projet de doctorat au Centre médical universitaire de Groningue (Centre de rééducation). Alli a un intérêt particulier pour le contrôle moteur après des blessures du ligament croisé antérieur (LCA).
Il travaille actuellement sur un projet post-doctorat en relation le développement de programmes de prévention conçus pour réduire l'incidence du taux de blessures du LCA secondaires et la survenue associée d'arthrose.
Depuis 2001, Alli est kinésithérapeute et directeur du Medisch Centrum Zuid à Groningue, aux Pays-Bas. Il a enseigné les sciences appliquées à l’Université Hanze (École de physiothérapie), toujours à Groningue, de 2002 à 2004.
Andrew Cuff
Andrew est physiothérapeute consultant et spécialiste des membres supérieurs. Il travaille à la fois dans le NHS (National Health Service) et en pratique privée. Andrew est également un universitaire engagé et étudie dans le cadre de son doctorat à l'université de Keele (Royaume-Uni).
Anju Jaggi
Anju est un physiothérapeute consultant avec un intérêt clinique pour le dysfonctionnement de l'épaule. Elle est également directrice adjointe de la recherche et de l'innovation thérapeutiques au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOHT). Elle travaille au RNOHT depuis plus de 20 ans, dont 18 ans en réadaptation clinique dans la gestion de la dysfonction complexe de l'épaule avec un intérêt particulier pour l'instabilité atraumatique de l'épaule. Elle a publié des travaux dans le domaine du contrôle moteur de l'épaule, co-supervisé des projets d'étudiants de troisième cycle et est impliquée dans des études de recherche financées en collaboration avec des partenaires commerciaux et universitaires, dont l'essai NIHR GRASP avec l'université d'Oxford. Elle dirige actuellement un essai clinique randomisé sur le rôle de la chirurgie dans l'instabilité atraumatique de l'épaule avec l'équipe chirurgicale du RNOHT en collaboration avec le Pr Ginn de l'université de Sydney. Elle chargée d'enseignement clinique à l'University College London (UCL). Elle a été présidente de la European Society of Shoulder & Elbow Rehabilitation (EUSSER) de 2012 à 2015 et est actuellement membre du conseil de la British Shoulder & Elbow Society (BESS). Elle siège actuellement au comité du National Institute of Clinical Excellence (NICE) pour les lignes directrices en matière d'arthroplastie de la hanche, du genou et de l'épaule.
Ann Gates
Alan
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Ashley est un physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique basé au Royaume-Uni. Ashley a 10 ans d'expérience dans le sport professionnel et la santé au travail. Son expérience antérieure dans le rugby gallois et son travail actuel en santé au travail avec l’IPRS Health l'ont conduit à son poste actuel de responsable clinique des services de physiothérapie de l’IPRS Health.
Ashley a également décidé d'entreprendre un doctorat à l'université métropolitaine de Manchester, visant à modifier le paradigme de la gestion des douleurs lombaires sur le lieu de travail.
Bahram Jam
Bahram Jam est le fondateur et directeur du Advanced Physical Therapy Education Institute (APTEI) et a été instructeur en chef pour plus d'un millier de cours cliniques postdoctoraux en orthopédie au Canada et à l'étranger. Il continue de pratiquer comme physiothérapeute et possède une vaste expérience clinique dans les soins directs aux patients.
Henrik Riel
Henrik Riel (PT, PhD) est un physiothérapeute depuis 2011, travaillant à la fois en clinique et en cabinet. Il est titulaire d’un doctorat de l’Unité de recherche en médecine générale de l’Université d’Aalborg (Danemark), qui porte sur la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies au sein du système de santé.
Professeur adjoint au programme de physiothérapie du Collège universitaire du nord du Danemark, ses recherches portent principalement sur l’exercice en tant que traitement des troubles musculosquelettiques, en particulier pour les douleurs fémoro-patellaires et au talon.
Bart Dingenen
Bart Dingenen (kinésithérapeute, PhD à l'Université de Hasselt en Belgique) est actuellement chercheur postdoctoral universitaire et professeur à l'université de Hasselt (Belgique) tout en exerçant comme kinésithérapeute du sport dans une clinique privée (Motion to Balance, Genk).
Il s'intéresse principalement aux stratégies d'optimisation des stratégies de prévention et de rééducation des blessures sportives des membres inférieurs, notamment les blessures du ligament croisé antérieur, l'instabilité chronique de la cheville et les blessures liées à la course à pied.
Cliniquement, Bart est principalement consulté pour la rééducation des membres inférieurs, la prévention des blessures et l'amélioration des performances. Bart a publié de nombreux articles dans des revues internationales à comité de lecture et participe fréquemment à des conférences nationales et internationales, des colloques, des ateliers et des podcasts pour traduire la recherche en pratique.
Il a reçu le prix du groupe d'intérêt en biomécanique de l'American College of Sports Medicine en 2015. Bart est également le rédacteur en chef des rédeaux sociaux de Physical Therapy in Sport.
Ben Cormack
Ben Cormack dirige la société éducative Cor-Kinetic qui dispense des formations continues aux professionnels de la santé et du sport. Il est thérapeute spécialisé en musculosquelettique avec une formation clinique en thérapie sportive, réadaptation, science de la douleur et exercice. Il s’est spécialisé dans une approche basée sur le mouvement et l'exercice avec une forte composante éducative et centrée sur le patient.
Ben Steele-Turner
Ben est physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique et nutritionniste associé au Cranfold Physical Therapy Center à Surrey (Royaume-Uni). Après une formation en entraînement personnalisé et un BSc (Hons) en physiothérapie, Ben est devenu de plus en plus conscient de l'impact des habitudes alimentaires sur les patients et les clients. Cela l'a amené à compléter un MSc en nutrition humaine. Ben combine ainsi son expérience en entraînement, en physiothérapie et sa compréhension de la nutrition dans une approche globale de la gestion des patients.
Brad Neal
PhD MSc (Adv Phys) BSc (Hons) (Physiothérapie)
Maître de conférences invité, Hertfordshire University
Bradley est un physiothérapeute qui a travaillé dans le service public (NHS), le sport d'élite et dans le privé au cours des 13 dernières années. Il a obtenu sa MSc en physiothérapie musculosquelettique avancée à l'université d’Hertfordshire en 2011 avant de rejoindre Pure Sports Medicine en tant que physiothérapeute spécialiste de l'appareil locomoteur et responsable de la recherche. Il a commencé ses études de doctorat à l'université Queen Mary de Londres (QMUL) en étudiant l'influence de la biomécanique des membres inférieurs dans le développement, la persistance et la gestion de la douleur fémoro-patellaire en avril 2014, qu'il a récemment soutenue avec succès. Il combine sa recherche avec des rôles cliniques et d'enseignement et se considère comme un universitaire clinicien.
Alison Sim
Dr Alison Sim a obtenu son diplôme d'ostéopathe en 2001. Elle détient une maîtrise en gestion de la douleur de la faculté de médecine de l'université de Sydney et du Royal North Shore Pain Management Research Institute. Elle s'intéresse particulièrement à la douleur persistante, avec une approche décrite comme une « globale » où l'accent est mis sur tous les aspects de la vie d'une personne qui pourraient avoir un impact sur la douleur. Alison a également donné des conférences à l'université catholique australienne, à l'université Victoria, au RMIT et à l'université George Fox dans divers domaines scientifiques et cliniques. En plus de ses activités de chargée de cours, elle a travaillé au sein de l'équipe enseignante de la Deakin University Medical School (Geelong, Australie).