Bonne fiabilité de l'évaluation standardisée par IRM de la discontinuité et de la rétraction du tendon dans les lésions aiguës du tendon proximal de l'ischio-jambier.
Jul 13 / Arnaud BRUCHARD
Les lésions des tendons des ischio-jambiers proximaux de pleine épaisseur (c'est-à-dire l'avulsion ou la rupture des tendons) sont des blessures graves qui peuvent entraîner des symptômes et un dysfonctionnement persistants. Il est donc essentiel de poser un diagnostic en temps utile et de prendre une décision thérapeutique adéquate. La décision de traitement repose sur des facteurs cliniques et des variables d'imagerie par résonance magnétique (IRM) ; elle dépend spécifiquement des tendons lésés ainsi que de l'étendue de la rétraction tendineuse.
Selon une évaluation mondiale des pratiques actuelles, la discontinuité des deux tendons proximaux (conjoint et semi-membraneux) et une rétraction de 2 cm sont utilisées comme indications chirurgicales.
Cependant, tant le diagnostic que l'utilisation des variables IRM dans la prise de décision peuvent être entachés d'incertitude dans la pratique clinique. Une évaluation IRM standardisée et fiable est nécessaire.
Van der Made et al. ont réalisé cette étude de cohorte pour proposer une évaluation IRM pour les lésions aiguës du tendon des ischio-jambiers libres proximaux de pleine épaisseur et évaluer sa fiabilité inter-évaluateurs.
Selon une évaluation mondiale des pratiques actuelles, la discontinuité des deux tendons proximaux (conjoint et semi-membraneux) et une rétraction de 2 cm sont utilisées comme indications chirurgicales.
Cependant, tant le diagnostic que l'utilisation des variables IRM dans la prise de décision peuvent être entachés d'incertitude dans la pratique clinique. Une évaluation IRM standardisée et fiable est nécessaire.
Van der Made et al. ont réalisé cette étude de cohorte pour proposer une évaluation IRM pour les lésions aiguës du tendon des ischio-jambiers libres proximaux de pleine épaisseur et évaluer sa fiabilité inter-évaluateurs.
Méthodes :
- 40 examens IRM de patients présentant une lésion aiguë (4 semaines après la blessure) du tendon libre de l'ischio-jambier proximal de pleine épaisseur.
- Trois radiologues de l'appareil locomoteur ont évalué la discontinuité du tendon libre de l'ischio-jambier proximal sur toute son épaisseur en utilisant le nouveau signe " dropped ice cream sign" (le signe de la glace tombée ou renversée- nous garderons volontairement la terminologie dropped ice cream) et la rétraction du tendon (en mm).
- La quantification de la rétraction du tendon (en mm) a été réalisée à l'aide de deux méthodes différentes : (1) une méthode directe (c'est-à-dire la distance la plus courte entre le centre de l'origine de l'ischio-jambier et le moignon du tendon) et (2) une méthode de mesure combinée craniocaudale/médiolatérale.
- La fiabilité absolue et relative entre les évaluateurs a été calculée.
Concernant la discontinuité du tendon libre proximal de pleine épaisseur : pour évaluer la discontinuité du tendon libre de pleine épaisseur proximale, les auteurs ont introduit le signe de la ‘‘dropped ice cream’’ (Figure 1). Sur les séquences axiales, la tubérosité ischiatique ressemble à un cône de glace incliné. Les 2 attaches tendineuses des ischio-jambiers représentaient alors 2 boules de glace : le tendon conjoint attaché sur la facette médiale et le tendon semimembranosus attaché sur la facette latérale. En cas d'avulsion du tendon ischio-jambier proximal, les auteurs décrivent l'impression qu'une ou les deux " boules " étaient tombées du cornet de glace. Un " single dropped ice cream " peut être noté en cas d'avulsion d'un seul tendon proximal. Une "double ‘‘dropped ice cream sign’" a été observée en cas d'avulsion des deux tendons conjoint et semi-membraneux. Le reste du tendon libre proximal, distal par rapport à la tubérosité ischiatique, a ensuite été évalué en vue d'une rupture complète.
En cas d'avulsion du tendon ischio-jambier proximal, les auteurs décrivent l'impression qu'une ou les deux " boules " étaient tombées du cornet de glace.
Un " single dropped ice cream " peut être noté en cas d'avulsion d'un seul tendon proximal.
Une "double ‘‘dropped ice cream sign’" a été observée en cas d'avulsion des deux tendons conjoint et semi-membraneux.
Les parfums de glace caramel (conjoint médial) et stracciatella (semi-membraneux latéral) peuvent servir de moyen mnémotechnique pour savoir quel tendon est touché en utilisant la première et la dernière syllabe.

Fig 1 : Le signe de la glace renversée ou dropped ice cream pour évaluer si et quels tendons proximaux sont avulsés. Sur une séquence de résonance magnétique axiale représentant une zone pelvienne gauche, la tubérosité ischiatique (IT) ressemble à un cône de glace. Les deux boules de glace représentent les tendons proximaux : (1) le tendon conjoint médialement et (2) le tendon semimembranosus latéralement. Selon que l'on avulse un ou les deux tendons proximaux de l'ischio-jambier, on observe un signe de glace simple (au milieu) ou double (à droite). Les parfums de glace caramel (conjoint médial) et stracciatella (semi-membraneux latéral) peuvent servir de moyen mnémotechnique pour savoir quel tendon est touché en utilisant la première et la dernière syllabe.
Concernant la rétraction du tendon : L'étendue de la rétraction du tendon (en mm) a été mesurée sur des séquences coronales en utilisant 2 méthodes distinctes. La première méthode était la distance directe (c'est-à-dire la plus courte) entre l'empreinte anatomique et la partie la plus proximale du moignon du tendon (Figure 2). La deuxième méthode comprenait les distances purement craniocaudale et médiolatérale entre la tubérosité ischiatique et le moignon de tendon proximal (figure 3).
Fig 2 :
Mesure directe de la rétraction.Fig 3 :
Rétraction craniocaudale et médiolatérale

Fig 2 : Mesure directe de la rétraction. Tout d'abord, le point représentant le centre (triangle blanc) de l'origine du complexe ischio-jambier proximal sur la région supérieure (ligne pointillée) de la tubérosité ischiatique (IT) est déterminé. À partir de ce point, on mesure (en mm) la distance directe (c'est-à-dire la plus courte) (flèche blanche) jusqu'à la partie la plus proximale du moignon du tendon hypointense (triangles noirs). Notez que la détermination des repères anatomiques est effectuée sur différentes images dans une même séquence d'imagerie par résonance magnétique.

Fig. 3 : La rétraction craniocaudale et médiolatérale a été quantifiée en traçant des lignes de référence au niveau du bord le plus inférieur (ligne horizontale) et du bord latéral (ligne verticale) de la tubérosité ischiatique (IT). Les distances craniocaudale (flèche blanche verticale) et médiolatérale (flèche blanche horizontale) entre les lignes de référence et les bords le plus supérieur et le plus médial du moignon hypointense du tendon (triangles noirs) ont été mesurées (en meme ).
RÉSULTATS
- Les évaluateurs ont unanimement signalé une avulsion du tendon conjoint et du tendon semi-membraneux chez les 19 patients qui ont été traités par voie chirurgicale. Cela a été confirmé lors de la réparation chirurgicale.
Pour la discontinuité du tendon libre proximal de pleine épaisseur
- Les auteurs ont trouvé une concordance inter-évaluateurs presque parfaite (kappa = 0,87) pour l'évaluation de la discontinuité du tendon de pleine épaisseur en utilisant le signe de « dropped ice cream ».
Pour la rétraction du tendon :
- L'accord inter-évaluateurs pour les mesures de rétraction directe et craniocaudale était bon pour les tendons conjoint (coefficient de corrélation intraclasse [ICC], 0,88 et 0,83) et semi-membraneux (ICC, 0,81 et 0,79).
- La mesure médio-latérale n'était pas fiable, avec seulement une concordance modérée et faible pour les tendons conjoint (ICC, 0,53) et semi-membraneux, (ICC, 0,41). respectivement.
DISCUSSION
Le résultat le plus important de cette étude est que l'évaluation IRM standardisée des lésions aiguës du tendon libre proximal de pleine épaisseur de l'ischio-jambier est fiable d'un évaluateur à l'autre.
Les auteurs ont trouvé un accord presque parfait pour évaluer la discontinuité du tendon libre proximal en utilisant le nouveau signe de « dropped ice cream ». Ils ont également noté une bonne concordance pour quantifier la rétraction du tendon en utilisant les mesures directes et craniocaudales. La mesure directe avait une fiabilité absolue supérieure par rapport à la mesure craniocaudale.
Les auteurs ont trouvé un accord presque parfait pour évaluer la discontinuité du tendon libre proximal en utilisant le nouveau signe de « dropped ice cream ». Ils ont également noté une bonne concordance pour quantifier la rétraction du tendon en utilisant les mesures directes et craniocaudales. La mesure directe avait une fiabilité absolue supérieure par rapport à la mesure craniocaudale.
Peu de recherches ont été menées sur la fiabilité des mesures de rétraction des tendons sur l'IRM après avulsion ou rupture des ischio-jambiers. Ceci est surprenant étant donné que de telles données sont essentielles pour déterminer l'utilité clinique d'une variable ou d'une mesure. Alaia et al. ont mené une enquête auprès de radiologues spécialisés dans le domaine musculo-squelettique et ont prédit qu'une variabilité substantielle de la rétraction du tendon peut être attendue en raison des différences dans le choix des repères proximaux et distaux pour les mesures. Le repère proximal utilisé était soit l'origine du tendon conjoint (47%), soit l'origine du tendon semi-membraneux (39%), soit le bord postéro-inférieur de la tubérosité ischiatique (14%). Près de la moitié (44%) des radiologues ont exprimé des difficultés à déterminer l'emplacement du moignon du tendon rétracté.
Ils ont également constaté que la méthode directe pour quantifier la rétraction du tendon est la plus fiable. La méthode alternative comprenant les distances craniocaudale et médiolatérale était moins fiable et n'est donc pas préférée. Cependant, la distance craniocaudale peut être utilisée pour corréler les résultats de l'examen physique avec ceux de l'imagerie, car le bord inférieur de la tubérosité ischiatique est un repère facilement palpable. La fiabilité inter-évaluateurs de la distance craniocaudale a été jugée bonne, mais les distances médiolatérales ne peuvent être mesurées de manière fiable.
Limites
Limites
La principale limite de cette étude est que tous les examens IRM n'ont pas été réalisés dans le centre d'étude. Des protocoles d'IRM identiques auraient pu augmenter encore la fiabilité. L'hétérogénéité des protocoles et de la qualité de l'imagerie reflète la pratique clinique et augmente sa validité externe. De plus, aucun gold standard(par exemple, des résultats et des mesures peropératoires) n'était disponible pour tirer des conclusions sur la validité de la quantification de la rétraction du tendon.
CONCLUSION
L'évaluation IRM standardisée permettant d'identifier les lésions tendineuses et de quantifier la rétraction du tendon dans les lésions aiguës (4 semaines après la blessure) du tendon des ischio-jambiers proximaux était fiable. Les auteurs recommandent l'utilisation du nouveau signe de la crème glacée et de la mesure directe de la rétraction (c'est-à-dire la distance la plus courte entre le centre de l'origine du complexe ischio-jambier proximal et le moignon du tendon proximal) dans la pratique clinique et la recherche.
L'article
Anne D. van der Made, Frank F. Smithuis, Constantinus F. Buckens, Johannes L. Tol, Willem R. Six, Kenny Lauf, Rolf W. Peters, Gino M. Kerkhoffs and Mario Maas. Good Interrater Reliability for Standardized MRI Assessment of Tendon Discontinuity and Tendon Retraction in Acute Proximal Full-Thickness Hamstring Tendon Injury. The American Journal of Sports Medicine 1–7. DOI: 10.1177/03635465211021612 @2021
Réseaux sociaux
Contact

Net Promoter, NPS, and the NPS-related emoticons are registered U.S. trademarks, and Net Promoter Score and Net Promoter System are service marks, of Bain & Company, Inc., Satmetrix Systems, Inc. and Fred Reichheld.

Net Promoter, NPS, and the NPS-related emoticons are registered U.S. trademarks, and Net Promoter Score and Net Promoter System are service marks, of Bain & Company, Inc., Satmetrix Systems, Inc. and Fred Reichheld.
Copyright © 2023
Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
Alan Sealy
Membre de la Chartered Society of Physiotherapy (MCSP), Alan est diplômé de l'université de Sheffield Hallam (1996) (Bsc, 1ère classe avec distinction), où il a également obtenu son diplôme de troisième cycle en thérapie manuelle en 1999.De par sa formation en thérapie manuelle, Alan travaille comme spécialiste clinique en réadaptation vestibulaire. Initialement au sein du NHS (National Health Service) et en tant qu'associé en pratique privée à Sheffield, Alan a en effet développé un intérêt précoce pour les vertiges et les troubles de l'équilibre.
Il a développé la clinique d'équilibre la plus active de Scandinavie, la « Balanse Klinikken » à Oslo, dont il est directeur de la rééducation. Plus récemment, il est devenu également directeur de la clinique d'équilibre d'Aberdeen (Ecosse). Il a ainsi traité et soigné plus de 7000 patients présentant des troubles de l’équilibre et/ou des vertiges. Cette expérience considérable est utilisée dans la recherche et l'enseignement à travers le Royaume-Uni, la Scandinavie et l'Europe occidentale.
Alan a présenté de nombreuses conférences nationales et internationales dans le domaine de la rééducation vestibulaire et a publié des articles dans des revues à comité de lecture. Maintenant basé à Aberdeen, son temps est partagé entre sa pratique privée, ses conférences et occasionnellement ses recherches.
Alastair Flett
Alan
Alli Gokeler
Alli a obtenu son diplôme en physiothérapie en 1990 à la Rijkshogeschool de Groningue (Pays-Bas) puis est devenu instructeur certifié médecine orthopédique et thérapie manuelle en 1999. De 1991 à 2001, il a travaillé comme kinésithérapeute aux États-Unis et en Allemagne. À son retour aux Pays-Bas, il a obtenu un diplôme en physiothérapie sportive de l'université des sciences appliquées d'Utrecht en 2003. En 2005, il a commencé son projet de doctorat au Centre médical universitaire de Groningue (Centre de rééducation). Alli a un intérêt particulier pour le contrôle moteur après des blessures du ligament croisé antérieur (LCA).
Il travaille actuellement sur un projet post-doctorat en relation le développement de programmes de prévention conçus pour réduire l'incidence du taux de blessures du LCA secondaires et la survenue associée d'arthrose.
Depuis 2001, Alli est kinésithérapeute et directeur du Medisch Centrum Zuid à Groningue, aux Pays-Bas. Il a enseigné les sciences appliquées à l’Université Hanze (École de physiothérapie), toujours à Groningue, de 2002 à 2004.
Andrew Cuff
Andrew est physiothérapeute consultant et spécialiste des membres supérieurs. Il travaille à la fois dans le NHS (National Health Service) et en pratique privée. Andrew est également un universitaire engagé et étudie dans le cadre de son doctorat à l'université de Keele (Royaume-Uni).
Anju Jaggi
Anju est un physiothérapeute consultant avec un intérêt clinique pour le dysfonctionnement de l'épaule. Elle est également directrice adjointe de la recherche et de l'innovation thérapeutiques au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOHT). Elle travaille au RNOHT depuis plus de 20 ans, dont 18 ans en réadaptation clinique dans la gestion de la dysfonction complexe de l'épaule avec un intérêt particulier pour l'instabilité atraumatique de l'épaule. Elle a publié des travaux dans le domaine du contrôle moteur de l'épaule, co-supervisé des projets d'étudiants de troisième cycle et est impliquée dans des études de recherche financées en collaboration avec des partenaires commerciaux et universitaires, dont l'essai NIHR GRASP avec l'université d'Oxford. Elle dirige actuellement un essai clinique randomisé sur le rôle de la chirurgie dans l'instabilité atraumatique de l'épaule avec l'équipe chirurgicale du RNOHT en collaboration avec le Pr Ginn de l'université de Sydney. Elle chargée d'enseignement clinique à l'University College London (UCL). Elle a été présidente de la European Society of Shoulder & Elbow Rehabilitation (EUSSER) de 2012 à 2015 et est actuellement membre du conseil de la British Shoulder & Elbow Society (BESS). Elle siège actuellement au comité du National Institute of Clinical Excellence (NICE) pour les lignes directrices en matière d'arthroplastie de la hanche, du genou et de l'épaule.
Ann Gates
Alan
Ash James
Ashley est un physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique basé au Royaume-Uni. Ashley a 10 ans d'expérience dans le sport professionnel et la santé au travail. Son expérience antérieure dans le rugby gallois et son travail actuel en santé au travail avec l’IPRS Health l'ont conduit à son poste actuel de responsable clinique des services de physiothérapie de l’IPRS Health.
Ashley a également décidé d'entreprendre un doctorat à l'université métropolitaine de Manchester, visant à modifier le paradigme de la gestion des douleurs lombaires sur le lieu de travail.
Bahram Jam
Bahram Jam est le fondateur et directeur du Advanced Physical Therapy Education Institute (APTEI) et a été instructeur en chef pour plus d'un millier de cours cliniques postdoctoraux en orthopédie au Canada et à l'étranger. Il continue de pratiquer comme physiothérapeute et possède une vaste expérience clinique dans les soins directs aux patients.
Henrik Riel
Henrik Riel (PT, PhD) est un physiothérapeute depuis 2011, travaillant à la fois en clinique et en cabinet. Il est titulaire d’un doctorat de l’Unité de recherche en médecine générale de l’Université d’Aalborg (Danemark), qui porte sur la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies au sein du système de santé.
Professeur adjoint au programme de physiothérapie du Collège universitaire du nord du Danemark, ses recherches portent principalement sur l’exercice en tant que traitement des troubles musculosquelettiques, en particulier pour les douleurs fémoro-patellaires et au talon.
Bart Dingenen
Bart Dingenen (kinésithérapeute, PhD à l'Université de Hasselt en Belgique) est actuellement chercheur postdoctoral universitaire et professeur à l'université de Hasselt (Belgique) tout en exerçant comme kinésithérapeute du sport dans une clinique privée (Motion to Balance, Genk).
Il s'intéresse principalement aux stratégies d'optimisation des stratégies de prévention et de rééducation des blessures sportives des membres inférieurs, notamment les blessures du ligament croisé antérieur, l'instabilité chronique de la cheville et les blessures liées à la course à pied.
Cliniquement, Bart est principalement consulté pour la rééducation des membres inférieurs, la prévention des blessures et l'amélioration des performances. Bart a publié de nombreux articles dans des revues internationales à comité de lecture et participe fréquemment à des conférences nationales et internationales, des colloques, des ateliers et des podcasts pour traduire la recherche en pratique.
Il a reçu le prix du groupe d'intérêt en biomécanique de l'American College of Sports Medicine en 2015. Bart est également le rédacteur en chef des rédeaux sociaux de Physical Therapy in Sport.
Ben Cormack
Ben Cormack dirige la société éducative Cor-Kinetic qui dispense des formations continues aux professionnels de la santé et du sport. Il est thérapeute spécialisé en musculosquelettique avec une formation clinique en thérapie sportive, réadaptation, science de la douleur et exercice. Il s’est spécialisé dans une approche basée sur le mouvement et l'exercice avec une forte composante éducative et centrée sur le patient.
Ben Steele-Turner
Ben est physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique et nutritionniste associé au Cranfold Physical Therapy Center à Surrey (Royaume-Uni). Après une formation en entraînement personnalisé et un BSc (Hons) en physiothérapie, Ben est devenu de plus en plus conscient de l'impact des habitudes alimentaires sur les patients et les clients. Cela l'a amené à compléter un MSc en nutrition humaine. Ben combine ainsi son expérience en entraînement, en physiothérapie et sa compréhension de la nutrition dans une approche globale de la gestion des patients.
Brad Neal
PhD MSc (Adv Phys) BSc (Hons) (Physiothérapie)
Maître de conférences invité, Hertfordshire University
Bradley est un physiothérapeute qui a travaillé dans le service public (NHS), le sport d'élite et dans le privé au cours des 13 dernières années. Il a obtenu sa MSc en physiothérapie musculosquelettique avancée à l'université d’Hertfordshire en 2011 avant de rejoindre Pure Sports Medicine en tant que physiothérapeute spécialiste de l'appareil locomoteur et responsable de la recherche. Il a commencé ses études de doctorat à l'université Queen Mary de Londres (QMUL) en étudiant l'influence de la biomécanique des membres inférieurs dans le développement, la persistance et la gestion de la douleur fémoro-patellaire en avril 2014, qu'il a récemment soutenue avec succès. Il combine sa recherche avec des rôles cliniques et d'enseignement et se considère comme un universitaire clinicien.
Alison Sim
Dr Alison Sim a obtenu son diplôme d'ostéopathe en 2001. Elle détient une maîtrise en gestion de la douleur de la faculté de médecine de l'université de Sydney et du Royal North Shore Pain Management Research Institute. Elle s'intéresse particulièrement à la douleur persistante, avec une approche décrite comme une « globale » où l'accent est mis sur tous les aspects de la vie d'une personne qui pourraient avoir un impact sur la douleur. Alison a également donné des conférences à l'université catholique australienne, à l'université Victoria, au RMIT et à l'université George Fox dans divers domaines scientifiques et cliniques. En plus de ses activités de chargée de cours, elle a travaillé au sein de l'équipe enseignante de la Deakin University Medical School (Geelong, Australie).
Chad Cook
PT, PhD, MBA, FAPTA, Chad est professeur titulaire à l'université Duke à Durham (Caroline du Nord), chercheur clinicien, physiothérapeute et défenseur de la profession avec une longue expérience en termes d'excellence et de service en matière de soins cliniques. Ses passions incluent l’affinage et l'amélioration du processus d'examen des patients et la validation des outils utilisés dans la pratique quotidienne des physiothérapeutes. À l'heure actuelle, le Dr Cook est impliqué dans plusieurs subventions et a publié plus de 250 articles évalués par des pairs. Il est lauréat de plusieurs prix pour l'enseignement et la recherche et est un conférencier international.
Chris Johnson
Chris Johnson a obtenu un BSc avec distinction en physiothérapie à l'université du Delaware (Etats-Unis), tout en complétant une bourse d'études supérieures en orthopédie/sports sous la direction du Dr Michael J. Axe, fondateur du First State Orthopaedics. Après l'obtention de son diplôme, il a déménagé à New York pour travailler au Nicholas Institute of Sports Medicine et à l’Athletic Trauma de l'hôpital Lenox Hill en tant que physiothérapeute et chercheur. Il y est resté jusqu'en 2010, date à laquelle il a ouvert son propre centre de physiothérapie et de performance, Chris Johnson PT, dans le Flatiron District de Manhattan avant de déménager à Seattle. En plus d'être physiothérapeute, Chris est un entraîneur de triathlon certifié (ITCA), trois fois triathlète All American, deux fois qualifié à l’Ironman à Kailua-Kona. Chris est également abondamment publié dans la littérature médicale, tient une chronique mensuelle sur le site Ironman et a sa propre chaîne Youtube.