Facteurs de risque anatomiques d’entorse latérale de cheville chez les adolescents sportifs : une étude de cohorte prospective
Nov 30 / Victor OSWALD
Les entorses latérales de cheville (Lateral Ankle Sprains - LAS) sont les blessures musculosquelettiques les plus fréquentes, représentant environ 10 à 30% de toutes les blessures sportives. Elles peuvent avoir des conséquences importantes pour le sportif blessé en termes de coût de traitement et de temps d’arrêt sportif. Cette blessure est généralement vue comme transitoire mais elle peut entraîner des symptômes à long terme qui conduisent à une instabilité chronique de cheville. Les sports entraînant le plus d’entorses de cheville sont ceux qui impliquent de la course, des changements de directions et des sauts. Les entorses de cheville se produisent en général lors du passage d’une position en décharge vers une position en charge. L’inversion et la flexion plantaire de cheville sont les mécanismes lésionnels les plus fréquents pour le ligament collatéral latéral.
Identifier les facteurs de risque de LAS est une priorité pour réduire le risque de LAS chez les sportifs. Des études ont suggéré plusieurs facteurs de risque extrinsèques et intrinsèques de LAS. Les principaux facteurs de risque extrinsèques sont le contact direct avec un adversaire, un échauffement inadéquat, le type de chaussures et le fait de jouer sur gazon synthétique. Les facteurs de risque intrinsèques potentiels sont l'âge, l'altération de la cinématique de la marche et de la stabilité posturale, la diminution de la mobilité de la cheville (ROM), la diminution de la force et de la proprioception, le temps de réaction musculaire, les antécédents d’entorses de cheville, l'indice de masse corporelle (IMC) et des caractéristiques anatomiques (par exemple, une largeur de pied accrue).
En raison de la forte prévalence de cette blessure chez les athlètes et de ses conséquences sur leur santé et leur vie sportive, il serait utile d'identifier les personnes à risque de LAS afin de mettre en place une prévention adaptée pour réduire le risque de blessure. L'efficacité de ces programmes de prévention des blessures peut être limitée en raison d'une compréhension incomplète des causes des blessures. Malgré de nombreuses études sur les facteurs de risque intrinsèques, peu d'études se sont concentrées sur les facteurs étiologiques anatomiques des entorses latérales de la cheville chez les sportifs et leurs résultats sont quelque peu contradictoires. De plus, les caractéristiques anatomiques importantes telles que le navicular drop (chute du naviculaire), le tibia vara et l'angle Q n'ont pas été suffisamment évaluées par des études prospectives pour révéler leur véritable impact sur les lésions ligamentaires de la cheville. proposée ici en synthèse,
Par conséquent, l’objectif de cette étude, est de déterminer dans quelle mesure les antécédents d'entorses de cheville, le navicular drop, le tibia vara, l'angle Q, la torsion du tibia, le recurvatum du genou et la ROM de cheville sont associés à un risque accru d'entorses de cheville sans contact chez les athlètes. L'hypothèse était que les sportifs adolescents de sexe masculin présentant des variations anatomiques ont un risque accru d'entorses de cheville sans contact.
METHODE
Conception de l’étude et participants
Au final, 152 athlètes ont été inclus dans l’analyse finale. Lors des évaluations initiales, des données bilatérales ont été recueillies pour chaque athlète. Dans l'analyse finale, les données de la jambe blessée du groupe blessé et les données de la jambe dominante du groupe sain ont été utilisées. Toutes les évaluations ont été réalisées par une seule et même personne.
- Etude de cohorte prospective suivant des athlètes pendant 2 saisons consécutives (20 mois)
- Initialement, 217 adolescents sportifs ont participé à l’étude
- Un questionnaire a été utilisé pour diagnostiquer les blessures en cours
- Un questionnaire et leurs dossiers médicaux ont été utilisés pour déterminer les antécédents de blessures
Critères d’inclusion :
- Pas de blessures aux membres inférieurs depuis au moins 6 mois
- Au moins 3 ans de pratique sportive régulière
- 3 entraînements et un match par semaine
- Joueurs de football, volleyball, basketball ou handball
Critères d’exclusion
- Absence sur au moins 12 sessions d’entraînement
- Refus de participer à l’étude
Au final, 152 athlètes ont été inclus dans l’analyse finale. Lors des évaluations initiales, des données bilatérales ont été recueillies pour chaque athlète. Dans l'analyse finale, les données de la jambe blessée du groupe blessé et les données de la jambe dominante du groupe sain ont été utilisées. Toutes les évaluations ont été réalisées par une seule et même personne.
Une évaluation de présaison a été effectuée pour vérifier : les antécédents d'entorse de cheville, le navicular drop, le tibia vara, l'angle Q, la torsion du tibia, le recurvatum de genou et la ROM de la cheville. De plus, les données concernant l'âge, la taille, le poids, les antécédents sportifs et la latéralité des athlètes ont été recueillies.
Les entorses de cheville sans-contact ayant obligé un joueur à manquer au moins un entraînement ou un match ont été enregistrées par les entraîneurs de chaque club. Si la blessure correspondait à la définition donnée, l'athlète était envoyé chez un médecin pour confirmer son entorse. Les données enregistrées étaient la date, le type, le site, le diagnostic de la blessure et le temps d’arrêt.
Procédure de tests
- Antécédent de blessure : une semaine avant la reprise de l’entraînement, chaque participant a déclaré s’il avait subi ou non une LAS au cours de l’année précédente.
- Angle Q : angle entre la ligne allant de l’épine iliaque antérosupérieure (EIAS) jusqu’au centre de la patella et la ligne allant du centre de la patella jusqu’à la tubérosité tibiale, mesuré en position debout à l’aide d’un goniomètre standard (A)
- Recurvatum de genou : angle entre le fémur et le tibia dans un plan sagittal mesuré à l’aide d’un goniomètre en position allongée avec coussin placé sous la partie distale du tibia (B)
- Navicular drop (chute du naviculaire) : mesure à l’aide d’une règle de la différence de hauteur du naviculaire entre une position assise (en décharge) et debout (en charge) (C)
- Tibia vara : mesure de l’angle entre la ligne allant du milieu des deux tiers supérieurs de la jambe au milieu de la partie supérieure de la cheville et le sol (D)
- Torsion du tibia : mesure de l’angle formé par les lignes allant de la malléole latérale à la malléole médiale et du condyle fémoral latéral au condyle fémoral médial, en position allongée sur le ventre avec le genou fléchi à 90° (E)
- ROM de cheville : flexion dorsale et flexion plantaire actives mesurées à l’aide d’un goniomètre électrique valide et fiable, avec la hanche et le genou fléchis à 90° (F)
RÉSULTATS
34 LAS ont été enregistrées chez les 152 participants (22.37%) : 50% chez des joueurs de volleyball, 28.58% chez des joueurs de football, 17.65% chez des joueurs de basketball et 11.77% chez des joueurs de handball.
Aucune des autres variables mesurées n’ont été identifiées comme des facteurs de risque significatifs.
L’analyse statistique a révélé que les trois facteurs de risques intrinsèques significatifs sont :
- L’antécédent d’entorse de cheville
- Une augmentation du navicular drop (chute du naviculaire)
- Le recurvatum de genou
Aucune des autres variables mesurées n’ont été identifiées comme des facteurs de risque significatifs.

DISCUSSION
L’objectif de cette étude était d’évaluer de manière prospective l’impact de variations anatomiques sur l’incidences des LAS chez les adolescents sportifs, en suivant leurs blessures pendant 20 mois. Les résultats indiquent que les athlètes adolescents avec des antécédents d’entorse de cheville, un navicular drop plus important et un recurvatum de genou, sont plus à risque de souffrir de LAS. En revanche, les autres facteurs intrinsèques (ROM en flexion plantaire et en flexion dorsale, angle Q, tibia vara et torsion du tibia) n’ont pas été identifiés comme des facteurs de risques significatifs.
Concernant les antécédents d’entorse de cheville, les résultats sont en accord avec de nombreuses autres études qui ont rapporté des résultats similaires. L’antécédent d’entorse de cheville (particulièrement après une mauvaise réhabilitation) a déjà été présenté comme le plus grand facteur de risque, augmentant jusqu’à 7 fois le risque de nouvelle entorse. En outre, divers autres facteurs tels que les déficits de proprioception et de force musculaire, le déséquilibre musculaire, la laxité ligamentaire, la diminution de la souplesse musculaire et de ROM articulaire augmentent également le risque de récidives.
Concernant les antécédents d’entorse de cheville, les résultats sont en accord avec de nombreuses autres études qui ont rapporté des résultats similaires. L’antécédent d’entorse de cheville (particulièrement après une mauvaise réhabilitation) a déjà été présenté comme le plus grand facteur de risque, augmentant jusqu’à 7 fois le risque de nouvelle entorse. En outre, divers autres facteurs tels que les déficits de proprioception et de force musculaire, le déséquilibre musculaire, la laxité ligamentaire, la diminution de la souplesse musculaire et de ROM articulaire augmentent également le risque de récidives.
L'une des conclusions de cette étude est que les athlètes adolescents présentant un navicular drop plus important ont plus de risque de subir une LAS. Bien que ces résultats ne correspondent pas à ceux de deux autres études, des recherches approfondies ont montré qu’un navicular drop important avec un affaissement de l’arche plantaire médial est associé à une altération du contrôle neuromusculaire de la cheville et à des blessures comme la périostite tibiale. Il a été montré que la pronation du pied diminue la fonction biomécanique du muscle long fibulaire. Les muscles fibulaires sont responsables du contrôle de l’inversion de cheville qui est le mécanisme lésionnel le plus fréquent de LAS. Il a également été démontré que l’activité EMG de ces muscles est plus faible chez les sujets avec un pied en pronation, qu’un retard d’activation des fibulaires peut conduire à une blessure par inversion soudaine de la cheville et que la structure d’un pied en pronation est associée à des déficiences du contrôle neuromusculaire. Une autre étude a également montré que les sujets avec des pieds en pronation ou en supination sont plus à risque de LAS par rapport aux sujets avec un arche plantaire normal. Si on se base sur ces études, il est concevable qu’une augmentation du navicular drop et un affaissement de l’arche plantaire médial soient associés à une augmentation du risque de LAS liée à des adaptations biomécaniques et neuromusculaire. Ainsi, les auteurs suggèrent que les programmes de prévention des LAS incluent des stratégies comme le renforcement des muscles fibulaires.
Un recurvatum du genou plus important est également associé à une augmentation du risque de LAS dans cette étude. Le recurvatum de genou peut être lié à une faiblesse des extenseurs et fléchisseurs de genou et des muscles de la hanche, entraînant une hyperlordose lombaire, une antéversion du bassin et une flexion de hanche excessive, qui sont compensés par une hyperextension du genou. De plus, une flexion dorsale limitée avec une extension du genou liée à l'incapacité du tibia à se déplacer vers l'avant dans la phase d'appui entraînent une flexion plantaire excessive qui augmente la charge sur les structures musculosquelettiques de l'articulation de la cheville. De même, le couple fléchisseur plantaire - extenseur du genou contribue à l'extension du genou en phase d'appui. Ainsi, en plus de la faiblesse des muscles de la hanche, du genou et de la cheville observée chez les sujets avec un recurvatum de genou, De Ridder et al. ont constaté qu’une diminution de la force des muscles extenseurs de la hanche augmentait les risques de LAS. Le corps étant une chaîne cinétique, les mouvements compensatoires ou les défauts fonctionnels dans une zone (comme le pied et la cheville) peuvent entraîner des défauts fonctionnels dans d’autres parties du corps. Par conséquent, selon les résultats de cette étude, il est suggéré d’accorder une plus grande attention aux exercices de renforcement des muscles de la hanche dans les programmes de prévention des blessures.
Les autres facteurs intrinsèques examinés dans cette étude n’ont pas été reliés de manière significative au risque de LAS. Les autres recherches sur la relation entre ces « déformations » anatomiques et le risque de LAS ont conduit à des résultats contradictoires. Les résultats de cette étude soutiennent l’hypothèse selon laquelle la différence dans les schémas moteurs des athlètes adolescents, du fait d’adaptations et de variations anatomiques, peut entraîner un risque accru de lésion ligamentaire. Ces variations anatomiques peuvent réduire la capacité de l’articulation de la cheville à résister à des forces excessives induites par des activités explosives (sprints, tirs et réceptions de sauts) fréquentes dans les sports collectifs, pouvant entraîner des lésions ligamentaires chroniques comme des LAS. De plus, les variations anatomiques telles qu’un recurvatum de genou et un navicular drop importants créent des conditions à haut risque de LAS en augmentant les charges sur les structures musculosquelettiques des membres inférieurs.
Bien que la nature complexe et multidimensionnelle des blessures sportives soit liée à l'interaction de la combinaison linéaire de facteurs isolés et prédictifs, l'identification des facteurs de risque est nécessaire pour comprendre la nature des blessures. Les résultats de cette étude doivent être évalués à la lumière de ses limites. La limite la plus importante étant que cette étude ne s’est essentiellement intéressée qu’aux facteurs anatomiques. Pour parvenir à des conclusions plus sûres, les études futures devraient examiner prospectivement tous les facteurs étiologiques extrinsèques et intrinsèques des entorses de la cheville. Une autre limite de cette recherche est qu’elle a étudié des athlètes adolescents chez qui les variations anatomiques peuvent être moins importantes. Cependant, il est généralement admis que les adaptations anatomiques asymétriques se développent dès l’enfance et son exacerbées par des charges d’entraînement asymétriques chez les jeunes athlètes. Par conséquent, les variations anatomiques évaluées dans cette étude peuvent conduire à des conclusions valide.
CONCLUSION
- Un antécédent d’entorse de cheville, un navicular drop important et un recurvatum de genou augmentent le risque de LAS chez les adolescents sportifs
- Les autres facteurs de risques intrinsèques potentiels comme la ROM de cheville, l’angle Q, le tibia vara, et la torsion du tibia ne semble pas jouer un rôle dans l’apparition de LAS
- Un bilan fonctionnel de présaison, comme celui effectué dans cette étude, doit identifier les facteurs de risque anatomiques majeurs de LAS
- Un programme de réhabilitation axé sur la réduction ou le contrôle des variations anatomiques pourrait être utilisé pour réduire le risque de survenue de LAS
L'article
Saki, F., Yalfani, A., Fousekis, K., Sodejani, S.H., Ramezani, F., Anatomical Risk Factors of Lateral Ankle Sprain in Adolescent Athletes: A Prospective Cohort Study, Physical Therapy in Sports, https://doi.org/10.1016/j.ptsp.2020.12.009.
Copyright © 2023
Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
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Filip Struyf est physiothérapeute (du sport) et professeur au département des sciences de la réadaptation et de la physiothérapie de l'université d'Anvers en Belgique où il coordonne la recherche dans le domaine des troubles musculosquelettiques, plus particulièrement dans les troubles de l'épaule. Filip est rédacteur en chef de la revue néerlandaise/flamande de médecine du sport, co-fondateur et membre du conseil d'administration du Flemish Shoulder Network. Il a publié plus de 64 articles cités par PubMed et enseigne sur l'évaluation et la rééducation de l'épaule aux niveaux national et international. Enfin, Filip combine son travail universitaire avec l'évaluation et le traitement de patients souffrant de douleurs à l'épaule dans une clinique privée. Filip a été récompensé en tant qu'expert mondial de la douleur à l'épaule selon Expertscape (http://expertscape.com/ex/shoulder+pain).
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Ebonie est chercheuse postdoctorale à l'université de La Trobe (Melbourne, Australie) après un doctorat sur la douleur tendineuse, un Master Sports Phys, Ba. Phys (Hons) et Ba. App Sci. Elle est kinésithérapeute du sport et consulte dans le privé ainsi qu'au Victorian Institute of Sport. Ses recherches ont été récompensées par les prix Victorian Fresh Scientist of the year 2015, ASICS SMA Best New Investigator 2004, 2013 & 2014 en médecine du sport clinique, best clinical science Pain Adelaide 2013, BJSM young investigateur Best Clinical Paper 2014 et la médaille du professeur Mollie Holman pour la meilleure thèse de la faculté de médecine, des sciences infirmières et des sciences de la santé de l'Université Monash en 2015. Sa carrière clinique inclut l'Australian Institute of Sport, l'Australian Ballet Company, l'Australian Ballet School, le Melbourne Heart football club, le Alphington Sports Medicine Centre, le Victorian Institute of Sport, les Jeux du Commonwealth 2006, les Jeux olympiques d'hiver de 2010 à Vancouver, les Jeux olympiques de la jeunesse de Singapour de 2010, les Jeux paralympiques de Londres 2012, 18 mois de tournée avec le spectacle Le Roi Lion de Disney (tournée de Melbourne et de Shanghai) et elle a reçu une bourse d'études post-diplôme au AIS (2007).
Jared Powell
Dr Jarod Hall (PT, DPT, OCS, CSCS) est physiothérapeute à Fort Worth, au Texas. Son orientation clinique est l'orthopédie, axée sur l'éducation thérapeutique en neurosciences et la mise en œuvre ciblée des principes fondamentaux de l'exercice dans la gestion de la douleur chronique et des blessures sportives. Jarod a été désigné spécialiste clinique orthopédique (OCS) et spécialiste certifié en force et conditionnement (CSCS). Il est également professeur adjoint au programme UNTHSC DPT, enseignant l'évaluation et le traitement des blessures orthopédiques, les sciences de la douleur et la thérapie manuelle. Le Dr Hall présente régulièrement des cours en formation continue au niveau national pour les physiothérapeutes en exercice. De plus, le Dr Hall est un blogueur de renommée internationale, dont le travail s'est concentré sur la façon de réussir dans l'environnement clinique en tant que nouveau diplômé, démystifiant les mythes courants sur l'exercice et la rééducation, la thérapie manuelle et la science de la douleur.