Obstacles perçus lors de la pratique de l’entrainement sous restriction vasculaire (BFR).
Feb 7 / Benjamin FRAISSE
L'entraînement en BFR (Blood Flow Restriction: restriction partielle du flux artériel, et restriction totale du flux veineux) gagne en popularité dans les milieux de la remise en forme et de la réadaptation en raison de son rôle dans l'optimisation de la masse et de la force musculaire ainsi que dans l’optimisation de la capacité et de la fonction cardiovasculaire, notamment. Cependant, malgré l'intérêt pour ce domaine de
recherche, les praticiens doivent probablement surmonter certains obstacles
pour mettre en œuvre cette modalité de manière efficace dans la pratique. Ces
obstacles comprennent la détermination des pressions d'entraînement en BFR,
l'accès à des technologies d'entraînement en BFR appropriées pour les groupes
démographiques pertinents sur la base des preuves actuelles, une approche
complète et systématique du dépistage médical pour une pratique sûre, et aussi des
stratégies pour atténuer les exigences perceptives excessives de l'entraînement
en BFR afin de favoriser l'observance à long terme.
Ce manuscript, proposé en synthèse traduction, tente de discuter de chacun de ces obstacles et fournit des stratégies fondées sur des preuves et une orientation pour guider la pratique clinique et les recherches futures.
Évaluation des pressions d’entrainement sous BFR
Récemment, Patterson et al. ont proposé des directives d'application recommandant l'utilisation de la pression d'occlusion artérielle (ou pression d'occlusion des membres, LOP) dans tous les contextes de recherche et de pratique afin de normaliser l'application des pressions d'entraînement au BFR. La LOP est généralement définie comme la pression minimale appliquée nécessaire pour occlure complètement à la fois l'entrée artérielle et le retour veineux pour un brassard donné à un moment donné de la journée dans une position corporelle donnée. La LOP peut être établie rapidement et de manière fiable en utilisant l'échographie Doppler ou des capteurs de pression intégrés dans plusieurs dispositifs disponibles dans le commerce. Des preuves récentes soutiennent également l'utilisation de l'oxymétrie de pouls pour déterminer l'occlusion sanguine complète dans les membres supérieurs, bien que des preuves contradictoires existent pour les membres inférieurs. Il a également été démontré que l'oxymétrie de pouls est influencée par l'ethnie, ce qui limite sa généralisation en dehors des ethnies caucasiennes.
Après avoir déterminé la LOP, l'étape suivante consistera toujours à décider quel pourcentage de la LOP sera utilisé pour l’entrainement BFR du jour.
Les recommandations typiques pour les pressions de BFR par rapport à la LOP sont égales à 40-80% de la LOP pour effectuer un entrainement BFR.
D'un point de vue perceptif, des degrés plus élevés d'inconfort et/ou de douleur musculaire induite par l'exercice ont été associés à des pressions appliquées plus élevées et pendant la période d'application initiale elle-même; par conséquent, bien que des pressions appliquées plus élevées puissent être optimales pour un objectif donné, les praticiens doivent être conscients de ces exigences perceptives, car elles peuvent avoir une incidence sur la conformité à l'intervention. Ainsi, commencer les soins avec des pressions physiologiquement sous-optimales peut être une stratégie utile pour exposer progressivement les client(e)s ou patient(e)s aux exigences perceptuelles nécessaires pour obtenir une adaptation à l'exercice.
Outils pour la pratique du BFR
Il existe actuellement plusieurs technologies de brassards disponibles pour mettre en œuvre le BFR dans la pratique, ce qui peut rendre difficile pour les praticiens de décider non seulement lesquelles sont les plus efficaces pour induire les adaptations d'entraînement souhaitées, mais aussi les caractéristiques de sécurité potentielles pour minimiser le risque d'événements indésirables. Les praticiens pratiquant le BFR peuvent surmonter cet obstacle en comprenant les différentes technologies de BFR actuellement disponibles sur le marché. Celles-ci peuvent être classées de manière générale comme des garrots qui peuvent être définis comme pneumatiques (brassards pneumatiques automatiques autorégulés, automatiques ou manuels) ou non pneumatiques tels que les bandes élastiques. Ces dernières ne sont pas adaptées aux populations cliniques étant donné qu'elles ont la capacité de sous-estimer ou de surestimer les pressions appliquées dans les membres jusqu'à 25% sur une base quotidienne. Cela soulève quelques inquiétudes quant à la fiabilité de cette approche lorsqu'on travaille avec des personnes qui peuvent avoir besoin d'un contrôle plus précis du stimulus du BFR. Les praticiens opérant dans un cadre de soins de santé devraient se tourner vers d'autres approches qui fournissent un stimulus plus objectif et reproductible. Malgré des différences marquées dans les pressions d'interface entre le manchon et le membre, une grande variété de dispositifs de BFR ont montré des gains favorables en termes de taille et de force musculaire. Une méta-analyse récente a rapporté une augmentation de 7 % de la masse musculaire et de 14 % de la force après 4 à 16 semaines d'entraînement au BFR. Lors d'une analyse de sous-groupe, Lixandrão et al. ont constaté que les pressions appliquées, la largeur du brassard et la prescription de la pression (individualisée ou arbitraire) n'influençaient pas les adaptations musculaires après l'entraînement - ce qui soutient l'utilisation de plusieurs dispositifs différents pour induire des gains de masse et de force musculaires pendant l'entraînement au BFR. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si tous les dispositifs (brassards pneumatiques automatiques autorégulés, automatiques, manuels ou enveloppes pratiques) entraînent des adaptations à long terme similaires.
Les technologies autorégulées automatiques peuvent être mieux adaptées aux clients postopératoires et fragiles dont les systèmes hémodynamique et cardiovasculaire peuvent être plus compromis, car les preuves montrent des réponses potentiellement exacerbées avec l'exercice ischémique.
Sur la base des preuves actuelles, les brassards pneumatiques manuels sont peut-être mieux adaptés aux populations pour lesquelles les fluctuations potentiellement importantes des réponses hémodynamiques/perceptives ne sont pas aussi préoccupantes compte tenu de la prescription d'exercices d'entraînement de BFR appropriés.
Sécurité lors de l’utilisation de BFR
Les trois principaux sujets de préoccupation liés à l'entraînement BFR identifiés dans la littérature sont les thromboembolismes veineux (VTE), les réponses hémodynamiques/cardiovasculaires potentiellement excessives et les dommages musculaires excessifs.
Comprendre ce que la littérature disponible a démontré concernant ces préoccupations est primordial pour une utilisation sûre du BFR et aidera les praticiens à manipuler des variables telles que la charge, la pression, l'effort et le volume pour améliorer le profil de sécurité.
- Thromboembolismes veineux (VTE)
La question de savoir si l'exercice avec BFR augmente ou non le risque de formation de VTE est probablement le problème de sécurité le plus étudié à ce jour et une préoccupation majeure pour les personnes se remettant d'une chirurgie orthopédique. Dans les 6 semaines suivant une chirurgie orthopédique, on estime que le risque de VTE est multiplié par 100 en raison de la combinaison de "dommages endothéliaux" et de la "stase" : deux des trois composants de la triade de la triade de Virchow. Cependant, les données actuelles suggèrent que l'utilisation d'un garrot en chirurgie ("stase") ne semble pas amplifier ce risque. Étant donné que pendant une chirurgie orthopédique il peut y avoir une occlusion complète jusqu'à 120 min, ces données prospectives devraient réduire les inquiétudes quant au risque de contracter un VTE pendant ou après l'application d'une pression sub-occlusive brève (5-20min) lors d'un exercice de BFR. À ce jour, aucune étude n'a fourni de preuve que l'exercice BFR amplifie les marqueurs associés au système de coagulation.
- Hémodynamique
L'exercice de BFR étant de plus en plus utilisé en milieu clinique, les praticiens doivent avoir une connaissance pratique de la façon dont l'intervention influence l'hémodynamique. Le réflexe de pression à l'exercice (EPR) joue un rôle important dans l'élévation de la pression sanguine et de la fréquence cardiaque en réponse à l'exercice. L'entraînement au BFR influence probablement à la fois le côté mécanique et métabolique de l'EPR en raison de la compression du membre par le manchon (mécanique) et de la restriction du retour veineux stimulant les afférences III-IV (métabolique).
Les populations présentant des comorbidités telles que l'hypertension, l'obésité et le diabète peuvent présenter des réponses EPR altérées pendant l'exercice. Des études ont tenté de comparer la réponse hémodynamique à l'exercice BFR à un entraînement de force à charge lourde pour déterminer le profil de sécurité relatif. Les résultats sont quelque peu contradictoires en ce qui concerne la conception des études (c.-à-d, pressions arbitraires vs. LOP), mais ils indiquent que l'exercice de résistance BFR a la capacité d'augmenter la réponse hémodynamique à des niveaux similaires, voire supérieurs, chez des sujets sains et hypertendus. Une revue systématique récente a conclu que malgré ces élévations de l'hémodynamique, les réponses semblent se situer normales et tolérables, même pour les personnes présentant des comorbidités médicales.
De plus, l'atténuation des augmentations excessives de l'hémodynamique induites par l'exercice peut probablement être partiellement atténuée en appliquant le BFR par intermittence (19) plutôt que de manière continue comme dans les recommandations de pratique standard du BFR.
- Dommage Musculaire / Rhabdomyolyse
Il convient d'indiquer clairement que le simple fait d'utiliser une charge légère et de ne pas provoquer de perturbation mécanique de la myofibre n'élimine pas le risque de dommages musculaires avec l'entraînement BFR. Ceci est corroboré par le fait qu'il y a au moins quatre cas de rhabdomyolyse associés à l'intervention dans la littérature. La rhabdomyolyse est définie comme la libération excessive de créatine kinase et de myoglobine musculaire dans la circulation sanguine à la suite d’un dommage musculaire induit par un exercice excessif mais pas toujours. Ces cas de rhabdomyolyse ont été rapportés en utilisant une variété de brassards et de prescriptions de pression. Il semble qu'un exercice de BFR chez un patient non habitué, les caractéristiques du participant et/ou les prescriptions initiales du praticien sont les principaux facteurs qui influencent les événements indésirables majeurs négatifs pendant l'entraînement de BFR, et pas nécessairement la conception du brassard lui-même.
Une approche universelle qui pourrait être déployée est avec un exercice effectué de façon progressif dans l'effort/intensité, ce qui est probablement la meilleure pratique pour promouvoir une mise en œuvre sûre.
Le suivi des marqueurs indirects des dommages musculaires, tels que les DOMS, la perte d'amplitude de mouvement, la perte de force et l'œdème, devrait également être utilisé pour identifier le moment où il convient de faire progresser l'exercice de manière plus conservatrice. Combiné à un raisonnement clinique solide et à des principes d'intégration, le risque de dommages musculaires excessifs peut probablement être atténué.
Screening médical pour l’entrainement BFR
Dans cette section, les auteurs proposent un nouvel modèle sous la forme d’un “entonnoir” (cf figure 1 ci-dessous) et une procédure de dépistage de l’entrainement BFR pour aider à surmonter les hésitations des praticiens à intégrer cette modalité dans la pratique. Bien que le screening doit être effectué avant chaque séance, les quelques premières expositions au BFR comportent probablement le plus grand risque d'événements indésirables. La réalisation d'un examen subjectif approfondi et d'antécédents médicaux incluant, mais sans s'y limiter, tout antécédent de maladie cardiovasculaire, de caillots, de troubles de la coagulation ou de rhabdomyolyse est pertinente et peut influencer considérablement le processus de décision clinique. En plus de l'examen subjectif, l'examen objectif doit comprendre la mesure de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque au repos et à l'effort, ainsi que tout signe ou symptôme de VTE. Cependant, Les praticiens seront confrontés à des antécédents médicaux et à des des présentations cliniques pour lesquelles il sera impossible de stratifier le risque si l'on se base uniquement sur le corpus actuel de la littérature. Par conséquent, il peut être utile d'avoir un cadre permettant une décision raisonnée et fondée sur des preuves.

- Étape 1a: Problématique de mise en charge du patient
Il existe 2 portes d’entrées au BFR: une problématique de mise en charge, ou une problématique de douleur. Différentes problématiques qui peuvent empêcher la mise en contrainte du patient via le renforcement musculaire classique: post opératoire, maladies cardio-vasculaires, peur ou inexpérience du patient, manque de matériel. Si, pour quelque raison que ce soit, le praticien se retrouve devant une situation d’impossibilité de mise en contrainte du patient via le renforcement musculaire classique, alors le BFR est une alternative.
- Étape 1b : Problème de douleur.
La seconde porte d’entrée possible est la douleur. De nombreuses études ont montré par le passé des effets positifs du BFR sur la douleur. L'utilisation de l’entrainement avec BFR dans le but spécifique de réduire la douleur dans une articulation ou un membre douloureux de manière thérapeutique, ou comme moyen de créer une possibilité de résultats presque similaires à la charge lourde, chez des patients douloureux, semble raisonnablement défendable.
- Étape 2 : Caillot Sanguin.
Pour cette étape indispensable du screening pour la pratique du BFR, la figure ci-dessous résume l’algorithme décisionnel à suivre pour exclure de la pratique du BFR tout patient à risque.

- Étape 3 : Hémodynamique
Cette section de l'entonnoir repose en partie sur des mesures objective. Les praticiens ne doivent pas mettre en œuvre le BFR sans sans vérifier la tension artérielle afin de s'assurer que leur client/patient est apte à faire de l'exercice. Un certain nombre d’études (25-29) proposent des recommandations pour savoir quand éviter l'entraînement contre résistance ou alors avec des seuil d'arrêt basé sur les réponses hémodynamiques intra-exercice chez les personnes normotendues et hypertendues. Une attention particulière est accordée à Sabbahi et al. (28), et Severin et al. (29), car ces recommandations fournissent un contexte et une nuance supplémentaires à la discussion sur les réponses de la pression sanguine en fonction de l'âge, du sexe et du statut d'hypertension. Les mêmes recommandations devraient être être suivies avec l'exercice BFR. Mesurer la LOP à chaque visite et et enregistrer cette information ainsi que la durée de la pression appliquée à un ou plusieurs membres est également pertinente, bien que la LOP ne change pas de façon significative quotidiennement chez la plupart des individus si l'on fait de l'exercice à un moment similaire de la journée.
- Étape 4 : Considérations d’activité physique
À cet endroit de l'entonnoir, les praticiens doivent prendre fortement en considération l'historique récent d'activité physique du patient. Il est fréquent que les personnes qui se présentent à la rééducation soient déconditionnées depuis des mois ou même complètement étrangères à toute forme de renforcement musculaire. Les praticiens doivent donc examiner les antécédents récents en matière d'activité physique (en mettant l’accent sur le renforcement) et faire preuve d'une grande prudence lorsqu'ils augmentent l'effort et le volume des exercices si le patient a été sédentaire pendant 6 mois ou plus.
La prise en compte des antécédents en matière d'exercice peut façonner de manière significative les premières semaines d'intégration de l'entraînement BFR tout en minimisant le risque d'événements indésirables.
- Étape 5 : Histoire médicale supplémentaire liée à l’utilisation de garrot.
Les praticiens sont souvent confrontés à des diagnostics qu'ils ne connaissent pas ou qui soulèvent immédiatement des inquiétudes lorsqu'ils envisagent le BFR. Certaines études ont publié des listes de contre-indications qui peuvent servir de références de qualité (30, 31), même ces listes semblent inclure arbitrairement des diagnostics/conditions qui n'ont pas de support empirique, ou qui, en raison de la nature de l'affection, n'offrent que peu ou pas de probabilité que des données empiriques soient recueillies pour les soutenir ou les réfuter. Quoi qu’il en soit, les praticiens BFR doivent prendre en considération tous les aspects de la condition, ainsi que les preuves disponibles dans la littérature, pour arriver à prendre une décision raisonnée.
- Étape 6 : Consulter un médecin / un spécialiste
Il est recommandé de consulter le prescripteur pour toujours valider l’autorisation de la pratique du BFR avec le patient. La nouveauté du BFR se prête à des questions de sécurité, et les praticiens doivent toujours faire preuve de prudence. En fin de compte, la décision d'utiliser le BFR devrait être un processus partagé qui accorde la plus haute priorité aux objectifs et aux souhaits du patient. Il incombe au praticien d'identifier les risques à présenter aux patients de façon impartiale, et, le cas échéant, de demander conseil à des sources de référence et à ceux qui qui ont plus d'expérience de la pratique du BFR.
Comprendre l’importance de l’effort lors de la pratique du BFR
Une fois que le praticien a décidé que le BFR peut être une intervention valable et qu'un examen médical adéquat et un processus de prise de décision ont été entrepris pour estimer que le patient est sûr pour effectuer le BFR, il est aussi important de comprendre comment les demandes perceptuelles sont élevées lors de l'entraînement au BFR afin d'augmenter l'adhésion à long terme à l’entrainement BFR. Les praticiens BFR doivent garder en tête le rôle que jouent les efforts importants dans l'amélioration de l’entrainement en renforcement musculaire et être capable de programmer efficacement les sessions d'entraînement BFR afin de réduire les réponses perceptuelles excessives afin de favoriser la conformité à long terme de l'entraînement BFR. De bonnes connaissances en entrainement et préparation physique sont donc nécessaires pour obtenir des résultats optimaux.
CONCLUSION
Les auteurs dans ce papier ont essayé de discuter et d’analyser les solutions EBP et PBE pour répondre aux questions pratiques que peuvent se poser les utilisateurs de BFR.
La proposition d’un “tunnel”, basé sur les preuves, pour le screening initial, ainsi que d’un arbre décisionnel concernant le risque de VTE, sont des nouveautés pour essayer de d’apporter une proposition d’uniformisation des pratiques en terme de sécurité pour la pratique du BFR dans le monde.
Copyright © 2023
Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
Alan Sealy
Membre de la Chartered Society of Physiotherapy (MCSP), Alan est diplômé de l'université de Sheffield Hallam (1996) (Bsc, 1ère classe avec distinction), où il a également obtenu son diplôme de troisième cycle en thérapie manuelle en 1999.De par sa formation en thérapie manuelle, Alan travaille comme spécialiste clinique en réadaptation vestibulaire. Initialement au sein du NHS (National Health Service) et en tant qu'associé en pratique privée à Sheffield, Alan a en effet développé un intérêt précoce pour les vertiges et les troubles de l'équilibre.
Il a développé la clinique d'équilibre la plus active de Scandinavie, la « Balanse Klinikken » à Oslo, dont il est directeur de la rééducation. Plus récemment, il est devenu également directeur de la clinique d'équilibre d'Aberdeen (Ecosse). Il a ainsi traité et soigné plus de 7000 patients présentant des troubles de l’équilibre et/ou des vertiges. Cette expérience considérable est utilisée dans la recherche et l'enseignement à travers le Royaume-Uni, la Scandinavie et l'Europe occidentale.
Alan a présenté de nombreuses conférences nationales et internationales dans le domaine de la rééducation vestibulaire et a publié des articles dans des revues à comité de lecture. Maintenant basé à Aberdeen, son temps est partagé entre sa pratique privée, ses conférences et occasionnellement ses recherches.
Alastair Flett
Alan
Alli Gokeler
Alli a obtenu son diplôme en physiothérapie en 1990 à la Rijkshogeschool de Groningue (Pays-Bas) puis est devenu instructeur certifié médecine orthopédique et thérapie manuelle en 1999. De 1991 à 2001, il a travaillé comme kinésithérapeute aux États-Unis et en Allemagne. À son retour aux Pays-Bas, il a obtenu un diplôme en physiothérapie sportive de l'université des sciences appliquées d'Utrecht en 2003. En 2005, il a commencé son projet de doctorat au Centre médical universitaire de Groningue (Centre de rééducation). Alli a un intérêt particulier pour le contrôle moteur après des blessures du ligament croisé antérieur (LCA).
Il travaille actuellement sur un projet post-doctorat en relation le développement de programmes de prévention conçus pour réduire l'incidence du taux de blessures du LCA secondaires et la survenue associée d'arthrose.
Depuis 2001, Alli est kinésithérapeute et directeur du Medisch Centrum Zuid à Groningue, aux Pays-Bas. Il a enseigné les sciences appliquées à l’Université Hanze (École de physiothérapie), toujours à Groningue, de 2002 à 2004.
Andrew Cuff
Andrew est physiothérapeute consultant et spécialiste des membres supérieurs. Il travaille à la fois dans le NHS (National Health Service) et en pratique privée. Andrew est également un universitaire engagé et étudie dans le cadre de son doctorat à l'université de Keele (Royaume-Uni).
Anju Jaggi
Anju est un physiothérapeute consultant avec un intérêt clinique pour le dysfonctionnement de l'épaule. Elle est également directrice adjointe de la recherche et de l'innovation thérapeutiques au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOHT). Elle travaille au RNOHT depuis plus de 20 ans, dont 18 ans en réadaptation clinique dans la gestion de la dysfonction complexe de l'épaule avec un intérêt particulier pour l'instabilité atraumatique de l'épaule. Elle a publié des travaux dans le domaine du contrôle moteur de l'épaule, co-supervisé des projets d'étudiants de troisième cycle et est impliquée dans des études de recherche financées en collaboration avec des partenaires commerciaux et universitaires, dont l'essai NIHR GRASP avec l'université d'Oxford. Elle dirige actuellement un essai clinique randomisé sur le rôle de la chirurgie dans l'instabilité atraumatique de l'épaule avec l'équipe chirurgicale du RNOHT en collaboration avec le Pr Ginn de l'université de Sydney. Elle chargée d'enseignement clinique à l'University College London (UCL). Elle a été présidente de la European Society of Shoulder & Elbow Rehabilitation (EUSSER) de 2012 à 2015 et est actuellement membre du conseil de la British Shoulder & Elbow Society (BESS). Elle siège actuellement au comité du National Institute of Clinical Excellence (NICE) pour les lignes directrices en matière d'arthroplastie de la hanche, du genou et de l'épaule.
Ann Gates
Alan
Ash James
Ashley est un physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique basé au Royaume-Uni. Ashley a 10 ans d'expérience dans le sport professionnel et la santé au travail. Son expérience antérieure dans le rugby gallois et son travail actuel en santé au travail avec l’IPRS Health l'ont conduit à son poste actuel de responsable clinique des services de physiothérapie de l’IPRS Health.
Ashley a également décidé d'entreprendre un doctorat à l'université métropolitaine de Manchester, visant à modifier le paradigme de la gestion des douleurs lombaires sur le lieu de travail.
Bahram Jam
Bahram Jam est le fondateur et directeur du Advanced Physical Therapy Education Institute (APTEI) et a été instructeur en chef pour plus d'un millier de cours cliniques postdoctoraux en orthopédie au Canada et à l'étranger. Il continue de pratiquer comme physiothérapeute et possède une vaste expérience clinique dans les soins directs aux patients.
Henrik Riel
Henrik Riel (PT, PhD) est un physiothérapeute depuis 2011, travaillant à la fois en clinique et en cabinet. Il est titulaire d’un doctorat de l’Unité de recherche en médecine générale de l’Université d’Aalborg (Danemark), qui porte sur la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies au sein du système de santé.
Professeur adjoint au programme de physiothérapie du Collège universitaire du nord du Danemark, ses recherches portent principalement sur l’exercice en tant que traitement des troubles musculosquelettiques, en particulier pour les douleurs fémoro-patellaires et au talon.
Bart Dingenen
Bart Dingenen (kinésithérapeute, PhD à l'Université de Hasselt en Belgique) est actuellement chercheur postdoctoral universitaire et professeur à l'université de Hasselt (Belgique) tout en exerçant comme kinésithérapeute du sport dans une clinique privée (Motion to Balance, Genk).
Il s'intéresse principalement aux stratégies d'optimisation des stratégies de prévention et de rééducation des blessures sportives des membres inférieurs, notamment les blessures du ligament croisé antérieur, l'instabilité chronique de la cheville et les blessures liées à la course à pied.
Cliniquement, Bart est principalement consulté pour la rééducation des membres inférieurs, la prévention des blessures et l'amélioration des performances. Bart a publié de nombreux articles dans des revues internationales à comité de lecture et participe fréquemment à des conférences nationales et internationales, des colloques, des ateliers et des podcasts pour traduire la recherche en pratique.
Il a reçu le prix du groupe d'intérêt en biomécanique de l'American College of Sports Medicine en 2015. Bart est également le rédacteur en chef des rédeaux sociaux de Physical Therapy in Sport.
Ben Cormack
Ben Cormack dirige la société éducative Cor-Kinetic qui dispense des formations continues aux professionnels de la santé et du sport. Il est thérapeute spécialisé en musculosquelettique avec une formation clinique en thérapie sportive, réadaptation, science de la douleur et exercice. Il s’est spécialisé dans une approche basée sur le mouvement et l'exercice avec une forte composante éducative et centrée sur le patient.