Entrainement du gainage du pied pour prévenir les blessures liées à la course à pied.
Nov 13 / François DUCOURANT
La course à pied récréative peut être considérée comme un "héros" dans la quête d'une meilleure santé et d'une meilleure qualité de vie. Cependant, à mesure que la course de loisir gagne en popularité, les pathologies liées à la pratique (RRI) augmentent proportionnellement. L'incidence annuelle des blessures liées à la course à pied peut atteindre 79,3 % chez les coureurs de longue distance.
L'objectif de cette étude était d’étudier l'efficacité d'un nouveau protocole de renforcement musculaire du pied pour réduire l'incidence des blessures chez les coureurs de longue distance au cours d'un suivi d'un an.
Certains auteurs ont conclu qu'avec des chaussures à semelles compensées, un meilleur contrôle des mouvements pourrait être nécessaire pour limiter le risque de blessure. Cependant, cela soulève la question : Le contrôle des mouvements du pied et de la cheville n'est-il pas exercé par les coureurs eux-mêmes ? Le renforcement des muscles de la cheville, dans le but d'améliorer le contrôle postural et l'équilibre, a déjà prouvé son efficacité dans d'autres populations de patients. Les programmes de renforcement des pieds se sont avérés efficaces pour réduire le risque de chute par 7 chez les personnes âgées et pour augmenter les performances de saut chez les jeunes athlètes. Comme les muscles du pied jouent un rôle fondamental dans l'amortissement des chocs et la propulsion du corps vers l'avant pendant la course, il est raisonnable de penser que l'entraînement spécifique pourrait améliorer ces fonctions et également prévenir les RRI.
Taddei et al. se sont donc interessés à ce sujet dans leur étude publiée le 6 Novembre 2020, et intitulée : Entrainement du gainage du pied pour prévenir les blessures liées à la course à pied.
L'objectif de cette étude était d’étudier l'efficacité d'un nouveau protocole de renforcement musculaire du pied pour réduire l'incidence des blessures chez les coureurs de longue distance au cours d'un suivi d'un an.
Méthode
Une description détaillée du protocole, est disponible sur ClinicalTrials.gov sous le nom de "Effects of Foot Strengthening on the Prevalence of Injuries in Long Distance Runners".
Participants et recrutement :
Les critères d'inclusion :
- Âge entre 18 et 55 ans
- 1 an de course avec entre 20 et 100 km par semaine
- Pas de RRI dans les 2 mois précédant l'évaluation de base
- Pas d'expérience de course pieds nus ou avec des chaussures minimalistes
- Pas d'antécédents de chirurgie des membres inférieurs
- Pas de maladies chroniques ou de déficiences qui pourraient influencer la performance de course, comme l'arthrose.
Les 118 participants ont été répartis au hasard dans un groupe d'intervention (IG) ou un groupe de contrôle (CG) après une évaluation de base. Les chercheurs étaient aveuglés. Les évaluations ont été programmées sur deux semaines.
Interventions et évaluations :
Chaque participant a reçu un programme d’entrainement de 8 semaines axé sur les muscles des pieds-chevilles, avec 12 exercices progressant chaque semaine en volume et en difficulté.
Les participants du groupe contrôle ont effectué un protocole placebo d’étirements statiques de 5 minutes. Les deux groupes ont été invités à effectuer leurs exercices respectifs 3 fois par semaine jusqu'à la fin de la période de 12 mois. L'évaluation a été réalisée au départ, à 8 semaines et à 16 semaines. Les auteurs ont réalisé un rapport hebdomadaire sur la distance parcourue, le rythme et l’incidence de blessures des participants pendant 12 mois. L'indice de posture des pieds (FPI) a été mesurée au départ comme mesure clinique pour qualifier et quantifier 6 caractéristiques de la posture du pied, allant de -12 à +12, d'un pied plus en supination et à la voûte plantaire haute à un pied en pronation et à la voûte plantaire basse. Lors de chaque évaluation, la force du pied a été mesurée via une plateforme de force. Dans le cas de RRI au cours de l’étude, les participants devaient le déclarer à leur kinésithérapeute.
Chaque participant a reçu un programme d’entrainement de 8 semaines axé sur les muscles des pieds-chevilles, avec 12 exercices progressant chaque semaine en volume et en difficulté.
Les participants du groupe contrôle ont effectué un protocole placebo d’étirements statiques de 5 minutes. Les deux groupes ont été invités à effectuer leurs exercices respectifs 3 fois par semaine jusqu'à la fin de la période de 12 mois. L'évaluation a été réalisée au départ, à 8 semaines et à 16 semaines. Les auteurs ont réalisé un rapport hebdomadaire sur la distance parcourue, le rythme et l’incidence de blessures des participants pendant 12 mois. L'indice de posture des pieds (FPI) a été mesurée au départ comme mesure clinique pour qualifier et quantifier 6 caractéristiques de la posture du pied, allant de -12 à +12, d'un pied plus en supination et à la voûte plantaire haute à un pied en pronation et à la voûte plantaire basse. Lors de chaque évaluation, la force du pied a été mesurée via une plateforme de force. Dans le cas de RRI au cours de l’étude, les participants devaient le déclarer à leur kinésithérapeute.
Statistiques :

Résultats
Caractéristiques de base et corrélations :
Sur les 118 coureurs évalués (61 hommes, 57 femmes), 57 ont été attribués au IG et 61 au CG.
- Aucune différence dans le risque de RRI entre ceux parcourant 500 km (P = 0,088) et 1000 km (P = 0,110) ont été trouvé.
- Le FPI était significativement corrélé avec le temps avant la blessure (r = 0,41 ; P = 0,031) (figure 2), ce qui suggère que plus le FPI d'un coureur est élevé, plus il lui faudra de temps pour développer une blessure.
- Le délai avant la blessure a également été corrélé avec le gain de force du pied (r = 0,45 ; P = 0,044).
- Deux autres corrélations significatives étaient le FPI avec le RRI (r = 0,21 ; P = 0,023) et le volume de la course avec la cadence (r = -0,32 ; P = 0,001).
- En ce qui concerne les chaussures de course, aucune différence significative n’a été trouvée sur le drop ou le poids de la chaussure entre les groupes.
Blessures liées à la course à pied :
28 participants se sont blessés durant l’année d’étude. 20 dans le groupe contrôle, et 8 dans le groupe intervention. Le détail des pathologies représentée dans chaque groupe est détaillée dans la table 2 :

Analyse de survie :
L'analyse a donné un ratio de risque de 2,42 (P = 0,035) ; c'est-à-dire que les participants du GC avaient 2,42 fois plus de chances de se blesser que les participants du IG après 1 an.
L'analyse a donné un ratio de risque de 2,42 (P = 0,035) ; c'est-à-dire que les participants du GC avaient 2,42 fois plus de chances de se blesser que les participants du IG après 1 an.
Avec l'âge comme covariable, chaque année d'augmentation de l'âge était associée avec un risque de RRI multiplié par 1,07 (P = 0,015). Les autres covariables analysées (antécédents, IMC, sexe, FPI, années de pratique, kilométrage, et rythme) n'ont pas eu d'effet significatif sur le risque de blessure (P>0.05). Par ailleurs, le test du log-rank n'a pas montré de différences significatives entre le risque de blessure et le FPI (P = 0,942).

Discussion
Prévenir les RRI en renforçant les muscles du tronc du pied :
L’hypothèse émise par les auteurs selon laquelle un protocole d'exercices de renforcement du pied pourrait réduire l'incidence des blessures a été soutenue : le GC a connu beaucoup plus de RRI que l'IG, avec un risque 2,42 fois plus élevé. Une augmentation progressive de la tolérance à la charge avec une augmentation de l’intensité de course correctement dosée permet de réduire le risque de RRI. Par exemple, un programme de 4 semaines pour les coureurs débutants obèses qui commence avec 3 km/semaine, contre 6 km par semaine, a réduit le risque cumulé de blessures de 16,3%. Dans l’étude ici-présentée, les différences dans le risque cumulé de blessure étaient évidentes dès le 4ème mois entre les 2 groupes, mais la signification statistique n’a été atteinte qu’au 8ème mois. Ce schéma suggère que 4 à 8 mois de ce protocole de renforcement des muscles intrinsèques des pieds pourraient être efficaces pour réduire le risque de blessures chez les coureurs.
Facteurs de risque pour les RRI :
Bien que certains facteurs de risque de blessures aient été contrôlés ou exclus, d'autres (décrits précédemment) ont été inclus : RRI précédente, IMC, expérience en course à pied, et volume en course à pied. Ces facteurs n'étaient probablement pas responsables de la différence d'incidence de RRI entre les groupes car les facteurs de risque accrus n'étaient pas aussi élevés que l'effet protecteur de l'intervention.
Une corrélation significative a été constatée entre le FPI et le risque de blessure, ce qui suggère un effet protecteur des pieds éversés/prononcés, comme l'ont constaté Nielsen et al. Une corrélation clé a été constatée entre le temps avant la blessure et le gain de force du pied : Plus le pied est fort, plus le coureur a mis du temps à développer une blessure. Des corrélations ont été observées entre le FPI et l'IMC et entre le volume et le rythme de course.
Mécanismes d'action possibles du programme d'exercices pour les pieds :
Certaines études démontrent les avantages d'un renforcement des muscles intrinsèques du pied, et étant donné le de ces muscles dans l'amortissement des impacts et la propulsion pendant la course, il est logique de penser que ces paramètres ont également été améliorés grâce à notre programme. Ainsi, en réduisant les chocs, en diminuant la charge cumulative et en contrôlant mieux le mouvement et l'alignement des chevilles, le renforcement des muscles du pied a permis d'éviter les RRI dans le groupe d'intervention. Les blessures les plus graves (les fractures de stress) sont survenues chez les coureurs du CG ; aucun des participants du IG n'a subi de fracture de stress. Cela pourrait être lié à la différence d'effet des mécanismes d'amortissement effectués par le système musculo-squelettique, plus spécifiquement la plante de pied, qui a été renforcé dans l'IG mais pas dans le CG.
Points forts et limites
Points forts
- Une méthode rigoureuse pour l'essai contrôlé randomisé.
- Une enquête sur les taux de blessures sur une base mensuelle plutôt que de dépendre uniquement des proportions d'incidence des blessures.
- Une approche d'entraînement supervisée, qui a augmenté le respect du protocole (88%) et réduit les taux d'abandon.
- Il s'agit de la première étude à évaluer le risque de blessure associé à un protocole spécifique d'entraînement pour les coureurs de fond non-novices en loisir.
Limites
- Les auteurs n’ont pas fait de distinction entre les types de RRI ; les différents RRI ou sites de blessure.
- L’auto-déclaration des blessures par les coureurs pourrait conduire à un certain biais. Bien que les auteurs aient clairement expliqué aux participants la définition de RRI.
- L'échange d'informations pendant les séances de groupe, les effets nocebo ou les effets placebo, pourraient également être une limite de l’étude.
- Une autre limite de cette étude était le biais de sélection possible introduit par l'exclusion des participants ayant un RRI dans les 2 mois avant l'évaluation de base.
CONCLUSION
Les coureurs randomisés dans le cadre du nouveau protocole d'entraînement de renforcement des muscles intrinsèques des pieds avaient un taux d’incidence de blessures 2,4x inférieur à celui des coureurs du groupe de contrôle. Ce programme d'exercice pour les pieds a démontré une réduction efficace du risque de blessures chez les coureurs récréatifs après 4 à 8 mois d'entraînement. De futures études avec des échantillons plus importants permettraient de classifier les résultats par types ou sites de blessure. L'inclusion de différentes populations de les coureurs et l'évaluation d'autres facteurs de risque biomécaniques et musculo-squelettiques serait utile.
Bibliographie
Taddei, U., Matias, A., Duarte, M. and Sacco, I., 2020. Foot Core Training to Prevent Running-Related Injuries: A Survival Analysis of a Single-Blind, Randomized Controlled Trial. The American Journal of Sports Medicine, doi : 10.1177/0363546520969205.
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Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
Alan Sealy
Membre de la Chartered Society of Physiotherapy (MCSP), Alan est diplômé de l'université de Sheffield Hallam (1996) (Bsc, 1ère classe avec distinction), où il a également obtenu son diplôme de troisième cycle en thérapie manuelle en 1999.De par sa formation en thérapie manuelle, Alan travaille comme spécialiste clinique en réadaptation vestibulaire. Initialement au sein du NHS (National Health Service) et en tant qu'associé en pratique privée à Sheffield, Alan a en effet développé un intérêt précoce pour les vertiges et les troubles de l'équilibre.
Il a développé la clinique d'équilibre la plus active de Scandinavie, la « Balanse Klinikken » à Oslo, dont il est directeur de la rééducation. Plus récemment, il est devenu également directeur de la clinique d'équilibre d'Aberdeen (Ecosse). Il a ainsi traité et soigné plus de 7000 patients présentant des troubles de l’équilibre et/ou des vertiges. Cette expérience considérable est utilisée dans la recherche et l'enseignement à travers le Royaume-Uni, la Scandinavie et l'Europe occidentale.
Alan a présenté de nombreuses conférences nationales et internationales dans le domaine de la rééducation vestibulaire et a publié des articles dans des revues à comité de lecture. Maintenant basé à Aberdeen, son temps est partagé entre sa pratique privée, ses conférences et occasionnellement ses recherches.
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Alli Gokeler
Alli a obtenu son diplôme en physiothérapie en 1990 à la Rijkshogeschool de Groningue (Pays-Bas) puis est devenu instructeur certifié médecine orthopédique et thérapie manuelle en 1999. De 1991 à 2001, il a travaillé comme kinésithérapeute aux États-Unis et en Allemagne. À son retour aux Pays-Bas, il a obtenu un diplôme en physiothérapie sportive de l'université des sciences appliquées d'Utrecht en 2003. En 2005, il a commencé son projet de doctorat au Centre médical universitaire de Groningue (Centre de rééducation). Alli a un intérêt particulier pour le contrôle moteur après des blessures du ligament croisé antérieur (LCA).
Il travaille actuellement sur un projet post-doctorat en relation le développement de programmes de prévention conçus pour réduire l'incidence du taux de blessures du LCA secondaires et la survenue associée d'arthrose.
Depuis 2001, Alli est kinésithérapeute et directeur du Medisch Centrum Zuid à Groningue, aux Pays-Bas. Il a enseigné les sciences appliquées à l’Université Hanze (École de physiothérapie), toujours à Groningue, de 2002 à 2004.
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Anju est un physiothérapeute consultant avec un intérêt clinique pour le dysfonctionnement de l'épaule. Elle est également directrice adjointe de la recherche et de l'innovation thérapeutiques au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOHT). Elle travaille au RNOHT depuis plus de 20 ans, dont 18 ans en réadaptation clinique dans la gestion de la dysfonction complexe de l'épaule avec un intérêt particulier pour l'instabilité atraumatique de l'épaule. Elle a publié des travaux dans le domaine du contrôle moteur de l'épaule, co-supervisé des projets d'étudiants de troisième cycle et est impliquée dans des études de recherche financées en collaboration avec des partenaires commerciaux et universitaires, dont l'essai NIHR GRASP avec l'université d'Oxford. Elle dirige actuellement un essai clinique randomisé sur le rôle de la chirurgie dans l'instabilité atraumatique de l'épaule avec l'équipe chirurgicale du RNOHT en collaboration avec le Pr Ginn de l'université de Sydney. Elle chargée d'enseignement clinique à l'University College London (UCL). Elle a été présidente de la European Society of Shoulder & Elbow Rehabilitation (EUSSER) de 2012 à 2015 et est actuellement membre du conseil de la British Shoulder & Elbow Society (BESS). Elle siège actuellement au comité du National Institute of Clinical Excellence (NICE) pour les lignes directrices en matière d'arthroplastie de la hanche, du genou et de l'épaule.
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Henrik Riel (PT, PhD) est un physiothérapeute depuis 2011, travaillant à la fois en clinique et en cabinet. Il est titulaire d’un doctorat de l’Unité de recherche en médecine générale de l’Université d’Aalborg (Danemark), qui porte sur la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies au sein du système de santé.
Professeur adjoint au programme de physiothérapie du Collège universitaire du nord du Danemark, ses recherches portent principalement sur l’exercice en tant que traitement des troubles musculosquelettiques, en particulier pour les douleurs fémoro-patellaires et au talon.
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Bart Dingenen (kinésithérapeute, PhD à l'Université de Hasselt en Belgique) est actuellement chercheur postdoctoral universitaire et professeur à l'université de Hasselt (Belgique) tout en exerçant comme kinésithérapeute du sport dans une clinique privée (Motion to Balance, Genk).
Il s'intéresse principalement aux stratégies d'optimisation des stratégies de prévention et de rééducation des blessures sportives des membres inférieurs, notamment les blessures du ligament croisé antérieur, l'instabilité chronique de la cheville et les blessures liées à la course à pied.
Cliniquement, Bart est principalement consulté pour la rééducation des membres inférieurs, la prévention des blessures et l'amélioration des performances. Bart a publié de nombreux articles dans des revues internationales à comité de lecture et participe fréquemment à des conférences nationales et internationales, des colloques, des ateliers et des podcasts pour traduire la recherche en pratique.
Il a reçu le prix du groupe d'intérêt en biomécanique de l'American College of Sports Medicine en 2015. Bart est également le rédacteur en chef des rédeaux sociaux de Physical Therapy in Sport.
Ben Cormack
Ben Cormack dirige la société éducative Cor-Kinetic qui dispense des formations continues aux professionnels de la santé et du sport. Il est thérapeute spécialisé en musculosquelettique avec une formation clinique en thérapie sportive, réadaptation, science de la douleur et exercice. Il s’est spécialisé dans une approche basée sur le mouvement et l'exercice avec une forte composante éducative et centrée sur le patient.
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Ben est physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique et nutritionniste associé au Cranfold Physical Therapy Center à Surrey (Royaume-Uni). Après une formation en entraînement personnalisé et un BSc (Hons) en physiothérapie, Ben est devenu de plus en plus conscient de l'impact des habitudes alimentaires sur les patients et les clients. Cela l'a amené à compléter un MSc en nutrition humaine. Ben combine ainsi son expérience en entraînement, en physiothérapie et sa compréhension de la nutrition dans une approche globale de la gestion des patients.
Brad Neal
PhD MSc (Adv Phys) BSc (Hons) (Physiothérapie)
Maître de conférences invité, Hertfordshire University
Bradley est un physiothérapeute qui a travaillé dans le service public (NHS), le sport d'élite et dans le privé au cours des 13 dernières années. Il a obtenu sa MSc en physiothérapie musculosquelettique avancée à l'université d’Hertfordshire en 2011 avant de rejoindre Pure Sports Medicine en tant que physiothérapeute spécialiste de l'appareil locomoteur et responsable de la recherche. Il a commencé ses études de doctorat à l'université Queen Mary de Londres (QMUL) en étudiant l'influence de la biomécanique des membres inférieurs dans le développement, la persistance et la gestion de la douleur fémoro-patellaire en avril 2014, qu'il a récemment soutenue avec succès. Il combine sa recherche avec des rôles cliniques et d'enseignement et se considère comme un universitaire clinicien.
Alison Sim
Dr Alison Sim a obtenu son diplôme d'ostéopathe en 2001. Elle détient une maîtrise en gestion de la douleur de la faculté de médecine de l'université de Sydney et du Royal North Shore Pain Management Research Institute. Elle s'intéresse particulièrement à la douleur persistante, avec une approche décrite comme une « globale » où l'accent est mis sur tous les aspects de la vie d'une personne qui pourraient avoir un impact sur la douleur. Alison a également donné des conférences à l'université catholique australienne, à l'université Victoria, au RMIT et à l'université George Fox dans divers domaines scientifiques et cliniques. En plus de ses activités de chargée de cours, elle a travaillé au sein de l'équipe enseignante de la Deakin University Medical School (Geelong, Australie).
Chad Cook
PT, PhD, MBA, FAPTA, Chad est professeur titulaire à l'université Duke à Durham (Caroline du Nord), chercheur clinicien, physiothérapeute et défenseur de la profession avec une longue expérience en termes d'excellence et de service en matière de soins cliniques. Ses passions incluent l’affinage et l'amélioration du processus d'examen des patients et la validation des outils utilisés dans la pratique quotidienne des physiothérapeutes. À l'heure actuelle, le Dr Cook est impliqué dans plusieurs subventions et a publié plus de 250 articles évalués par des pairs. Il est lauréat de plusieurs prix pour l'enseignement et la recherche et est un conférencier international.
Chris Johnson
Chris Johnson a obtenu un BSc avec distinction en physiothérapie à l'université du Delaware (Etats-Unis), tout en complétant une bourse d'études supérieures en orthopédie/sports sous la direction du Dr Michael J. Axe, fondateur du First State Orthopaedics. Après l'obtention de son diplôme, il a déménagé à New York pour travailler au Nicholas Institute of Sports Medicine et à l’Athletic Trauma de l'hôpital Lenox Hill en tant que physiothérapeute et chercheur. Il y est resté jusqu'en 2010, date à laquelle il a ouvert son propre centre de physiothérapie et de performance, Chris Johnson PT, dans le Flatiron District de Manhattan avant de déménager à Seattle. En plus d'être physiothérapeute, Chris est un entraîneur de triathlon certifié (ITCA), trois fois triathlète All American, deux fois qualifié à l’Ironman à Kailua-Kona. Chris est également abondamment publié dans la littérature médicale, tient une chronique mensuelle sur le site Ironman et a sa propre chaîne Youtube.
Chris Mercer
Chris s'intéresse particulièrement aux rôles de pratique avancée et à la pathologie grave de la colonne vertébrale, en particulier le syndrome de la queue de cheval, et a beaucoup collaboré avec Laura, James Selfe et Sue Greenhalgh, enseignant et publiant sur Spinal Masqueraders. Il est actuellement coprésident du réseau national britannique de consultants en physiothérapie et ancien président de l'Association musculosquelettique des physiothérapeutes agréés. Parallèlement à son travail clinique, il est actuellement responsable national du volet musculosquelettique primaire et communautaire du programme de santé #Best MSK.