Comment évaluer la pertinence d'un article ?
Nov 4 / N. LEMEUNIER
Le nombre de publications scientifiques a augmenté de 40 % entre 2009 et 2019. Beaucoup les affiche, et les "like" avec boulimie, sans se soucier de la validité de ce qu'ils mettent en avant. Si l’information scientifique prolifère, la désinformation, les « fake news » et la diffusion de mauvaises interprétations se multiplient également.
Chez Kinesport, nous publions plus de 100 articles/synthèses par an. Mais, Vous êtes-vous posé la question de savoir si vous pouviez nous faire confiance ?
Relisez par exemple, les 10 dernières publications/articles/posts professionnels que vous avez lu, quelque soit leur provenance, et questionnez-vous sur leur pertinence.
Le pôle scientifique de Kinesport vous propose quelques clés afin d’y voir plus clair parmi la masse de publications, des controversés pré-prints , et des clusters de désinformation.
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Le pôle scientifique de Kinesport vous propose quelques clés afin d’y voir plus clair parmi la masse de publications, des controversés pré-prints , et des clusters de désinformation.
De nombreux professionnels de santé utilisent les réseaux sociaux pour accéder à de l’information, de manière « passive ». En effet, les médias sociaux permettent de trouver facilement des contenus "pertinents" sur une thématique bien précise, en s’abonnant à certains utilisateurs/groupes/pages, ou encore à l’aide des fameux « hashtags ».
50 nuances de "fake"
Nos sens et notre intuition nous trompent. Il a été montré que les réseaux sociaux accentuaient les biais (biais médiatiques) . Selon Jean François Cliche, la plupart du temps, on a affaire à des « dégradés de vérité ». L’affirmation qu’on nous soumet contient une part de vrai, une véritable assise factuelle. Mais l’information se trouve mésinterprétée, à des degrés divers, selon le cas, parce qu’elle est incomplète, qu’elle manque de contexte, qu’elle a été mal comprise, ou qu'elle est manipulée dans un but précis.
Concernant notre corporation de kinésithérapeutes, baignée comme toute dans la généralisation de l’usage des réseaux sociaux , il demeure toujours difficile pour différentes raisons de ne pas tomber dans une zone de confort intellectuel.
Les réseaux sociaux sont devenus progressivement la première porte d’entrée vers les ressources externes scientifiques. Face à un flux ininterrompu d’informations, on peut se retrouver dans un état d’infobésité, soit une surcharge informationnelle qui ne laisse pas sa place à la réflexion rationnelle mais plutôt à un biais de confirmation (consistant à privilégier les informations favorables au renforcement de ses idées).
Alors finalement, il est nécessaire de se poser la question de savoir si on adapte ses jugements et si on "like" un écrit que si les conclusions auxquelles ils sont confrontés n’en sont pas trop éloignées. C’est l’idée que si quelque chose est trop distant de ce à quoi je crois, ou m'arrange, je ne vais même pas lui accorder mon attention, ma critique ou mon temps.
Concernant notre corporation de kinésithérapeutes, baignée comme toute dans la généralisation de l’usage des réseaux sociaux , il demeure toujours difficile pour différentes raisons de ne pas tomber dans une zone de confort intellectuel.
Les réseaux sociaux sont devenus progressivement la première porte d’entrée vers les ressources externes scientifiques. Face à un flux ininterrompu d’informations, on peut se retrouver dans un état d’infobésité, soit une surcharge informationnelle qui ne laisse pas sa place à la réflexion rationnelle mais plutôt à un biais de confirmation (consistant à privilégier les informations favorables au renforcement de ses idées).
Alors finalement, il est nécessaire de se poser la question de savoir si on adapte ses jugements et si on "like" un écrit que si les conclusions auxquelles ils sont confrontés n’en sont pas trop éloignées. C’est l’idée que si quelque chose est trop distant de ce à quoi je crois, ou m'arrange, je ne vais même pas lui accorder mon attention, ma critique ou mon temps.
Désordre informationnel, Oui, mais…
L’apprentissage de la démarche scientifique avec beaucoup de pédagogie et de transparence nous parait indispensable pour endiguer ces clusters de dé(sin)formations. À partir du moment où il y a des données, il y a moins de place pour l’émotion trompeuse.
Afin de vous faciliter l'interprétation de nos articles/synthèses, ainsi que l'intégration des données de la science avec un minimum de distorsion, dans votre pratique, le pôle scientifique de Kinesport vous propose un système de cotation méthodologique de ses publications.
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L'avis du pôle scientifique KINESPORT
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Copyright © 2023






Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
Alan Sealy
Membre de la Chartered Society of Physiotherapy (MCSP), Alan est diplômé de l'université de Sheffield Hallam (1996) (Bsc, 1ère classe avec distinction), où il a également obtenu son diplôme de troisième cycle en thérapie manuelle en 1999.De par sa formation en thérapie manuelle, Alan travaille comme spécialiste clinique en réadaptation vestibulaire. Initialement au sein du NHS (National Health Service) et en tant qu'associé en pratique privée à Sheffield, Alan a en effet développé un intérêt précoce pour les vertiges et les troubles de l'équilibre.
Il a développé la clinique d'équilibre la plus active de Scandinavie, la « Balanse Klinikken » à Oslo, dont il est directeur de la rééducation. Plus récemment, il est devenu également directeur de la clinique d'équilibre d'Aberdeen (Ecosse). Il a ainsi traité et soigné plus de 7000 patients présentant des troubles de l’équilibre et/ou des vertiges. Cette expérience considérable est utilisée dans la recherche et l'enseignement à travers le Royaume-Uni, la Scandinavie et l'Europe occidentale.
Alan a présenté de nombreuses conférences nationales et internationales dans le domaine de la rééducation vestibulaire et a publié des articles dans des revues à comité de lecture. Maintenant basé à Aberdeen, son temps est partagé entre sa pratique privée, ses conférences et occasionnellement ses recherches.
Alastair Flett
Alan
Alli Gokeler
Alli a obtenu son diplôme en physiothérapie en 1990 à la Rijkshogeschool de Groningue (Pays-Bas) puis est devenu instructeur certifié médecine orthopédique et thérapie manuelle en 1999. De 1991 à 2001, il a travaillé comme kinésithérapeute aux États-Unis et en Allemagne. À son retour aux Pays-Bas, il a obtenu un diplôme en physiothérapie sportive de l'université des sciences appliquées d'Utrecht en 2003. En 2005, il a commencé son projet de doctorat au Centre médical universitaire de Groningue (Centre de rééducation). Alli a un intérêt particulier pour le contrôle moteur après des blessures du ligament croisé antérieur (LCA).
Il travaille actuellement sur un projet post-doctorat en relation le développement de programmes de prévention conçus pour réduire l'incidence du taux de blessures du LCA secondaires et la survenue associée d'arthrose.
Depuis 2001, Alli est kinésithérapeute et directeur du Medisch Centrum Zuid à Groningue, aux Pays-Bas. Il a enseigné les sciences appliquées à l’Université Hanze (École de physiothérapie), toujours à Groningue, de 2002 à 2004.
Andrew Cuff
Andrew est physiothérapeute consultant et spécialiste des membres supérieurs. Il travaille à la fois dans le NHS (National Health Service) et en pratique privée. Andrew est également un universitaire engagé et étudie dans le cadre de son doctorat à l'université de Keele (Royaume-Uni).
Anju Jaggi
Anju est un physiothérapeute consultant avec un intérêt clinique pour le dysfonctionnement de l'épaule. Elle est également directrice adjointe de la recherche et de l'innovation thérapeutiques au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOHT). Elle travaille au RNOHT depuis plus de 20 ans, dont 18 ans en réadaptation clinique dans la gestion de la dysfonction complexe de l'épaule avec un intérêt particulier pour l'instabilité atraumatique de l'épaule. Elle a publié des travaux dans le domaine du contrôle moteur de l'épaule, co-supervisé des projets d'étudiants de troisième cycle et est impliquée dans des études de recherche financées en collaboration avec des partenaires commerciaux et universitaires, dont l'essai NIHR GRASP avec l'université d'Oxford. Elle dirige actuellement un essai clinique randomisé sur le rôle de la chirurgie dans l'instabilité atraumatique de l'épaule avec l'équipe chirurgicale du RNOHT en collaboration avec le Pr Ginn de l'université de Sydney. Elle chargée d'enseignement clinique à l'University College London (UCL). Elle a été présidente de la European Society of Shoulder & Elbow Rehabilitation (EUSSER) de 2012 à 2015 et est actuellement membre du conseil de la British Shoulder & Elbow Society (BESS). Elle siège actuellement au comité du National Institute of Clinical Excellence (NICE) pour les lignes directrices en matière d'arthroplastie de la hanche, du genou et de l'épaule.
Ann Gates
Alan
Ash James
Ashley est un physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique basé au Royaume-Uni. Ashley a 10 ans d'expérience dans le sport professionnel et la santé au travail. Son expérience antérieure dans le rugby gallois et son travail actuel en santé au travail avec l’IPRS Health l'ont conduit à son poste actuel de responsable clinique des services de physiothérapie de l’IPRS Health.
Ashley a également décidé d'entreprendre un doctorat à l'université métropolitaine de Manchester, visant à modifier le paradigme de la gestion des douleurs lombaires sur le lieu de travail.
Bahram Jam
Bahram Jam est le fondateur et directeur du Advanced Physical Therapy Education Institute (APTEI) et a été instructeur en chef pour plus d'un millier de cours cliniques postdoctoraux en orthopédie au Canada et à l'étranger. Il continue de pratiquer comme physiothérapeute et possède une vaste expérience clinique dans les soins directs aux patients.
Henrik Riel
Henrik Riel (PT, PhD) est un physiothérapeute depuis 2011, travaillant à la fois en clinique et en cabinet. Il est titulaire d’un doctorat de l’Unité de recherche en médecine générale de l’Université d’Aalborg (Danemark), qui porte sur la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies au sein du système de santé.
Professeur adjoint au programme de physiothérapie du Collège universitaire du nord du Danemark, ses recherches portent principalement sur l’exercice en tant que traitement des troubles musculosquelettiques, en particulier pour les douleurs fémoro-patellaires et au talon.
Bart Dingenen
Bart Dingenen (kinésithérapeute, PhD à l'Université de Hasselt en Belgique) est actuellement chercheur postdoctoral universitaire et professeur à l'université de Hasselt (Belgique)