Kinesport déploie son département scientifique et participe à la kinésithérapie de demain !

Kinesport saisit l’occasion exceptionnelle de devenir un acteur clé de la kinésithérapie de demain, en déployant son département scientifique. Son objectif est de perfectionner un environnement nécessaire pour accroître et de diversifier les pratiques sur données probantes, d’améliorer l’enseignement, d’accompagner formateurs et formés à la démarche scientifique mais aussi, de favoriser les publications qualitatives à destination des kinésithérapeutes. Dans une motivation d’excellence, nos dirigeants, formateurs, consultants et notre conseil scientifique, ont déjà relevé des défis multiples et variés dans l’expertise, les études et la recherche. Fort de cette compétence collective, kinesport a su mener une politique de développement de contenus et de méthodologies, tous mis en forme sur notre plateforme d’accompagnement pédagogique, l’ACADÉMIE, et enseignés lors de nos stages de formation. L’ensemble de ces contenus sont vérifiés et basés sur des publications à haute valeur et, sont à ce jour uniques. Néanmoins, souhaitant encore améliorer notre capacité à transmettre de la science et ses applications pratiques en kinésithérapie du sport, nous voulons relever encore plus haut ce défi en collant une réelle structure scientifique à notre organigramme. Nadège Lemeunier, épidémiologiste et responsable de recherche, va rejoindre notre équipe et relever la mission de directrice de recherche et du développement scientifique. Elle sera épaulée en partie par notre consultante, le docteur Thais Dutra Vieira, directrice de recherche chez Santy et chirurgien orthopédique, mais aussi de bibliothécaires, de statisticiens et des aides rédactionnelles vacataires. Nous allons également densifier notre dimension partenariale avec des laboratoires de recherche

Dans un premier temps, nous allons laisser Mme LEMEUNIER se présenter et, pour cela, elle s’est prêtée au jeu de l’interview (ici), que vous pourrez lireci-dessous. 

N.L : Bonjour et merci de m’accorder cette interview. Je suis épidémiologiste spécialisée dans l’étude des troubles musculosquelettiques. J’ai suivi un parcours universitaire options physiologie et la physiopathologie jusqu’au Master 2 à l’Université de Toulouse. Dans le cadre du Master, j’ai effectué un stage de 6 mois dans les laboratoires Pierre Fabre Dermo-cosmétiques où j’ai été embauchée par la suite en tant que cadre junior de recherche. Au bout de deux années de travail in vitro, j’ai décidé de me réorienter dans l’enseignement pour transmettre ma passion. J’ai enseigné la biologie à des étudiants en BTS diététique, en tutorat de médecine et pour des chiropracteurs. L’école de chiropraxie m’a ensuite proposé de m’embaucher à temps plein pour enseigner et effectuer en parallèle un doctorat en épidémiologie. Ma thèse étudiait l’évolution des douleurs lombaires dans la population générale et leurs classifications. J’ai travaillé en collaboration avec le Danemark et l’université d’Orsay où j’étais inscrite. Lors de ma soutenance de thèse, un des membres du jury m’a proposé un post-doctorat d’un an au Canada (Toronto) pour apprendre la méthode d’élaboration des guides de bonnes pratiques. Pour cela, j’ai collaboré avec la Haute Autorité de Santé en France pour adapter la méthodologie à la législation française, et les recommandations ont été publiées en janvier 2017. A mon retour du Canada, je suis devenue responsable du programme de recherche sur les 5 années d’étude, du pôle épidémiologie dans le département recherche et coordinatrice pédagogique de la 2ème année d’étude sur les sites de Toulouse et Paris. J’ai exercé ces fonctions pendant 4 ans puis j’ai décidé de compléter mon parcours professionnel pour acquérir de nouvelles connaissances en gestion prévisionnelle des emplois et des compéténces (GPEC). C’est pendant cette formation que M. Bruchard a pris contact avec moi et que nous avons discuté de l’opportunité de rejoindre Kinesport.