L’effet du sport sur les fuites urinaires et le périnée
Apr 6 / Layla Lemaire
Layla Lemaire nous propose un texte qui traite des fuites urinaires à l’effort chez les femmes sportives nullipares. Nous pourrions aborder le thème des fuites urinaires à l’éffort chez les hommes mais celles-ci sont moins présentes 6 (femmes 51,9% vs homme 13,9%) et moins étudiées.3 Les publications suggèrent que les athlètes avaient trois fois plus de risques de développer des fuites urinaires que les non-athlètes. 5 La prévalence d’incontinence urinaire est de 10% chez la jeune femmes nullipare, augmente de 20 à 30% dans la population jeune et active et peut aller jusqu’à 30% chez la femme nullipare sportive.10 Les fuites urinaires sont à ce jour encore un tabou dans la societé, les pourcentages donnés ci-dessus peuvent être sous-estimés car ce tabou peut être un frein pour en parler à son médecin, gynécologue, kinésithérapeute, ect.10
Comme le mentionnent plusieurs auteurs, la question se pose si le sport pouvait avoir une influence sur le muscle du périnée profond et donc la performance des femmes athlètes.1 ,12 La définition de l’incontinence urinaire retenue est la nouvelle définition proposée par l’International Continence Society (ICS)(2003) : « toute perte involontaire d’urine dont se plaint le patient » 8
Comme le mentionnent plusieurs auteurs, la question se pose si le sport pouvait avoir une influence sur le muscle du périnée profond et donc la performance des femmes athlètes.1 ,12 La définition de l’incontinence urinaire retenue est la nouvelle définition proposée par l’International Continence Society (ICS)(2003) : « toute perte involontaire d’urine dont se plaint le patient » 8
Les fuites urinaires lors de la pratique sportive a déjà été prouvé il y a plus de 30 ans
Nygaard est l’un des pionniers sur la problématique des fuites urinaires chez les femmes sportives. Il a effectivement démontré que 28% des athlètes participant à son étude en 1997 souffraient de fuites urinaires pendant leur sport.1 Les fuites étaient en fonction des sports pratiqués: 10% des nageuses souffraient de fuites urinaires liées à l'effort. Tandis que 2⁄3 des gymnastes, 50% des athlètes professionnelles et danseuses de ballet avaient souffert de fuites urinaires.1 La fréquence des fuites peut varier entre 0 et 80% en fonction de la contrainte physique de chaque sport.2,3,7 On voyait déjà que les sports à haut impact avaient plus d'influence sur les fuites urinaires que les sports à bas-impact. 1
Quels facteurs ont un impact sur les fuites urinaires?
Almosa et al ont effectué une revue systématique qui compare tous les articles qui ont étudié les fuites urinaires chez les femmes nullipares sportives. Les résultats montrent des fuites urinaires allant entre 5 à 80% chez les athlètes en fonction du sport pratiqué. Les facteurs de risque pour l’apparition sont généralement : l’obésité, la parité, la grossesse, la chirurgie pelvienne antérieure, l’âge, le BMI, la constipation, les troubles du comportement alimentaire 10 et les sports à haut impact.5 ,10 :
- L’étude montre qu’en motivant les jeunes femmes à être active, on peut avoir une influence sur le BMI et invariablement diminuer la possibilité d’avoir des fuites urinaires.1 Tout en gardant à l’esprit que le sport pratiqué pour perdre du poids pourra influencer les muscles du périnée profond.
- Une étude faite sur des femmes qui pratiquent le crossfit a montré que les femmes qui avaient été enceinte ou avaient accouchée par voie vaginale avaient plus de fuites urinaires que les femmes qui n’avaient pas eu d’enfants, ni de grossesse.1 1 Important à noter que même les femmes nullipares dans cette étude avaient aussi des fuites urinaires. Les fuites urinaires étaient augmentées dans cette étude par les double-unders, la corde à sauter et les box-jumps.1 1, 4
- Le sport à haut impact peut-être un facteur de risque pour les fuites urinaires au sein des femmes sportives car, selon certaines hypothèses, l’augmentation répétée de pression intra-abdominale générée par les sports à haut impact durant les exercices engendre une pression trop grande sur le périnée.5 ,4,7 Certaines études ont prouvée que la force de contraction du périnée n’est pas liée aux fuites urinaires. 7
- Beaucoup de femmes ont une vie sédentaire et essayent donc de compenser avec une activité physique en allant dans les salles de gym et/ou en pratiquant le sport à domicile sans avoir de conseils sur comment bien protéger et renforcer leur périnée. Des exercices mal effectués peuvent être aussi néfastes pour le périnée que les facteurs de risque comme la parité, le BMI, l’accouchement par voie vaginale, ect.1 3
Alors, pourquoi certaines athlètes souffrent plus de fuites urinaires que d'autres?
Certains sports ont un plus grand impact sur le périnée que d’autres. Dans les sports où il y a un impact au sol comme par exemple le trampoline, la gymnastique, le volleyball ou la corde à sauter, la force générée sur le corps lors de l’impact au sol est plus haute que dans d'autres sports.2 ,4,5
Le type de sport peut-il influencer les fuites urinaires?

Une étude indique que l'atterrissage au sol sur le talon génère une ‘’force maximale ou sol’’ qui peut aller jusqu’à 10 à 16 fois le poids du corps, ce qui peut expliquer que cette force aie une influence sur le périnée 9 ,10 Le mécanisme d’hyperpression intra-abdominale augmente peut à terme influer sur la statique pelvienne et créer un déséquilibre entre une sangle abdominale trop puissante et un plancher périnéal insuffisamment musclé, favorisant des fuites urinaires à l'effort 1 2,10,13 . Les sportives ont expérimenté plus de fuites lors des entraînements (95,7%) versus lors de la compétition (51,2%).3 Ce qui peut confirmer une hypothèse qui indique qu’une pression intra-abdominale répétée durant le sport peut fatiguer le périnée qui à son tour diminue l'efficacité du mécanisme de continence du périnée., 7,10,13 Les trampolinistes ne se plaignent pas de fuites en dehors de leurs activités sportives, leur muscle semble être assez fort pour éviter les fuites urinaires lors de l'éternuement ou la toux mais pas lors de l'atterrissage sur un trampoline. 2 ,3 Lousquy et al nous expliquent que l’incontinence d’effort survient lorsque la pression vésicale dépasse les capacités sphinctériennes au cours d’un effort en dehors de toute contraction vésicale. 1 0
L’influence à long terme
A long terme, Nygaard et al ne trouvent pas de résultats qui prouvent que les femmes qui ont exercé un sport à fort impact précédemment auraient plus de fuites urinaires 20 ou 30 ans plus tard en comparaison avec les femmes qui avaient participé à de sport à bas impact (gymnastique vs natation) (une possibilité de prolapsus n’est pas mentionnée dans cette article).1 ,10
L’influence de ces fuites dans la pratique sportive de nos patientes et leur hygiène de vie
Cependant, une athlète sur trois qui on eu des fuites urinaires dans l’étude de Thyssen, signale que ces fuites sont pour elles un problème social et hygiénique. 60% d’entre elles portent des protections. Ces fuites urinaires ont un impact sur leur qualité de vie à cause de la sensation d’embarras, la peur de l’odeur et la détresse sociale qui pousse les femmes affectées à se distancer d’une activité physique ou vie sociale. 5 ,7 Nygaard et al ont rapporté que 20% des jeunes femmes ont arrêté le sport à cause de ces fuites. Les fuites urinaires sont une barrière pour beaucoup de femmes pour la pratique de certains sports. L’importance est donc d’informer et de traiter ces fuites urinaires pour pouvoir assurer une pratique sportive agréable et sans blocage autant chez les athlètes de haut niveau que les sportives récréationnelles.1 ,6,7 La plupart des articles montrent que les sportives ne sont pas informées, conseillées et traitées pour leurs fuites urinaires. Par exemple, dans l’étude de Dobrowski, la majorité des athlètes (corde à sauter) ont exprimé ne pas souffrir de leur fuites urinaires dans leur vie de tous les jours et aucune n’a arrêté de pratiquer la corde à sauter. Elles ont par contre arrêté la pratique des double et triple unders à cause des fuites urinaires durant ces deux activités-la. Encore une fois, cette étude montre que malgré le haut taux d’athlètes atteintes de fuites urinaires durant leur pratique sportive, aucune ne recevait d’informations ni de traitement. 6 Selon une enquête de Salvatore et al. 10,4% des femmes interrogées qui souffraient de fuites urinaires ont arrêté leur pratique sportive et 20,8% ont diminué les fréquences d'entraînements 1 0 . Comme le mentionnent aussi Fozzati et al., le manque d’informations sur l’incontinence, la prévention et le traitement peut engendrer 2 différents comportement:
On en conclut que les fuites urinaires induites par l’activité physique non prises en charge sont sources de démotivation sportive.1 0, 12 Il est important de ne pas négliger l’impact des fuites urinaires chez les sportives. Comme mentionnée plus haut, il n’y a pas d’effet prouvés sur les fuites urinaires à long terme entre les sports à haut impact et à bas impact. Cependant,on ne peut négliger l’impact qu’ont les fuites urinaires sur la pratique sportive en générale, avec toutes les conséquences sur la performance que l’on peut en tirer. Plusieurs études et ce dans plusieurs domaines de sports différents, ont mentionné que ces fuites urinaires avaient une influence sur les pratiques sportives.
- Les femmes qui concluent que la perte d’urine pendant l’exercice est normal et l’acceptent. Elles aggravent donc la situation en continuant des exercices délétères.
- Les femmes qui arrêtent tout simplement toutes activités sportives ce qui malheureusement a un grand impact sur le reste de leur vie. 1 3
On en conclut que les fuites urinaires induites par l’activité physique non prises en charge sont sources de démotivation sportive.1 0, 12 Il est important de ne pas négliger l’impact des fuites urinaires chez les sportives. Comme mentionnée plus haut, il n’y a pas d’effet prouvés sur les fuites urinaires à long terme entre les sports à haut impact et à bas impact. Cependant,on ne peut négliger l’impact qu’ont les fuites urinaires sur la pratique sportive en générale, avec toutes les conséquences sur la performance que l’on peut en tirer. Plusieurs études et ce dans plusieurs domaines de sports différents, ont mentionné que ces fuites urinaires avaient une influence sur les pratiques sportives.
Certaines ont arrêté le sport, d’autres ont diminué la pratique sportive et d'autres encore ont cessé certains exercices qui sont nécessaires au sport pratiqué. Ce qui est important de se rappeler aussi est que beaucoup d’entre elles continuent, que ces fuites leurs posent des problèmes au niveau social et hygiénique. C’est un tabou qui empêche nos sportives d’en parler, influençant leur état psychologique et physique. Si les sportives utilisent d’autres stratégies lors d’un exercice pour éviter des fuites urinaires (pad, pantalon noir, moins d’hydratation), ces stratégies altéreront la prestation.


Conclusion et orientation
- En apprenant aux sportives à rediriger les forces lors des exercices, la sangle abdominale sera plus performante ce qui invariablement aura une influence sur les résultats lors des entraînements et compétitions. Aussi, pouvoir en parler et comprendre ce problème ne pourra être que bénéfique pour la santé mentale et sportive des athlètes. La peur d’avoir des fuites urinaires et les systèmes utilisés pour se protéger de ces fuites prennent une grande place psychologiquement. Si nous avons la possibilité de réduire la charge mentale que ces fuites ont sur nos patientes, elles n'en sortiront que plus fortes et plus concentrées sur l’objectif principale: le sport.
- En tant que kinésithérapeute du sport, nous sommes des acteurs importants dans la bien-être de nos sportifs, c’est pourquoi il est important de prendre en compte que ces fuites urinaires ont un grand impact sur la prestation sportive et surtout sur la psychologie de nos patientes. Il est important que nous changions nos habitudes, de lever le tabou sur ce sujet en informant et en traitant ces fuites urinaires. Il fait partie d’une prise en charge globale de la sportive.
BIBLIOGRAPHIE
Learn to use all the related tools, walk into a job and be a rockstar from day one
1. Nygaard et al., 1997. Does prolonged high impact activity contribute to later urinary incontinence? A retrospective cohort study of female olympians, 718 - 722
2. Thyssen et al. , 2002. Urinary incontinence in elite female athletes and dancers., International urogynecology journal. 15 - 17
3. Eliasson et al,. Prevalence of stress incontinence in nulliparous elite trampolinists. Medicine & science in sports p. 106 - 110
4. Pisani et al. 2020, Pelvic floor dysfunctions and associated factors in female crossfit practitioners: a cross-sectional study, international urogynecology journal
5. Hazar et al., 2020, Urinary incontinence female volleyball players, science
mouvement and health, p. 233 - 236
6. Dobrowski et al,. Urinary incontinence among competitive rope-skipping
athletes: a cross-sectional study, international urogynecology journal
7. Almousa et al 2019. The prevalence of urinary incontinence in nulliparous female sports women: a systematic review, Journal of sportscience, p 1466 -
1477
8. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/recommandations_mise_en_pa
ge_2006_2006_12_01__10_19_39_825.pdf
9. Hay et al., 1993, Citius, altius, longius (faster, higher, longer): the biomechanics ofjumpingfordistance. Journalofbiomechanics p.7-21
10. Lousquy et al. 2014, Incontinence urinaire chez la femme sportive, gynecologie obstétrique & fértilité, p 597 - 603
11. Yang BS, 2018 The effect of high impact crossfit exercises on stress urinary incontinence in physically active women, wiley online library, pp1-8
12. Fozzati et al. , 2012, Prevalence study of stress urinary incontinence in women who perform high-impact exercises, international urogynecology journal,pp 1687-1691
2. Thyssen et al. , 2002. Urinary incontinence in elite female athletes and dancers., International urogynecology journal. 15 - 17
3. Eliasson et al,. Prevalence of stress incontinence in nulliparous elite trampolinists. Medicine & science in sports p. 106 - 110
4. Pisani et al. 2020, Pelvic floor dysfunctions and associated factors in female crossfit practitioners: a cross-sectional study, international urogynecology journal
5. Hazar et al., 2020, Urinary incontinence female volleyball players, science
mouvement and health, p. 233 - 236
6. Dobrowski et al,. Urinary incontinence among competitive rope-skipping
athletes: a cross-sectional study, international urogynecology journal
7. Almousa et al 2019. The prevalence of urinary incontinence in nulliparous female sports women: a systematic review, Journal of sportscience, p 1466 -
1477
8. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/recommandations_mise_en_pa
ge_2006_2006_12_01__10_19_39_825.pdf
9. Hay et al., 1993, Citius, altius, longius (faster, higher, longer): the biomechanics ofjumpingfordistance. Journalofbiomechanics p.7-21
10. Lousquy et al. 2014, Incontinence urinaire chez la femme sportive, gynecologie obstétrique & fértilité, p 597 - 603
11. Yang BS, 2018 The effect of high impact crossfit exercises on stress urinary incontinence in physically active women, wiley online library, pp1-8
12. Fozzati et al. , 2012, Prevalence study of stress urinary incontinence in women who perform high-impact exercises, international urogynecology journal,pp 1687-1691
Copyright © 2023
Alice Kongsted
Alice Kongsted est professeure au Département des sciences du sport et de biomécanique clinique de l'université du Danemark du Sud et chercheuse principale à l'Institut nordique de chiropratique et de biomécanique clinique. Ses recherches portent sur la douleur rachidienne, en particulier sur la prise en charge en soins primaires des maux de dos, et sur l'épidémiologie clinique. Elle a dirigé le développement de « GLA:D Back », un programme d'éducation du patient et d’exercices destiné aux personnes souffrant de maux de dos persistants. Alice Kongsted est également rédactrice en chef adjointe des revues BMC Musculoskeletal Disorders et de Chiropractic & Manual Therapies. Elle a été étroitement impliquée dans l'élaboration par l'Autorité sanitaire danoise de directives cliniques nationales pour le traitement de la radiculopathie lombaire, de la radiculopathie cervicale et des cervicalgies non spécifiques.
Elle a fait partie du groupe de travail Lancet Low Back Pain Series qui a publié trois articles en mars 2018 pour appeler à une reconnaissance mondiale du handicap associé aux maux de dos et à la nécessité de donner la priorité à ce problème croissant à l'échelle mondiale.
Alan Sealy
Membre de la Chartered Society of Physiotherapy (MCSP), Alan est diplômé de l'université de Sheffield Hallam (1996) (Bsc, 1ère classe avec distinction), où il a également obtenu son diplôme de troisième cycle en thérapie manuelle en 1999.De par sa formation en thérapie manuelle, Alan travaille comme spécialiste clinique en réadaptation vestibulaire. Initialement au sein du NHS (National Health Service) et en tant qu'associé en pratique privée à Sheffield, Alan a en effet développé un intérêt précoce pour les vertiges et les troubles de l'équilibre.
Il a développé la clinique d'équilibre la plus active de Scandinavie, la « Balanse Klinikken » à Oslo, dont il est directeur de la rééducation. Plus récemment, il est devenu également directeur de la clinique d'équilibre d'Aberdeen (Ecosse). Il a ainsi traité et soigné plus de 7000 patients présentant des troubles de l’équilibre et/ou des vertiges. Cette expérience considérable est utilisée dans la recherche et l'enseignement à travers le Royaume-Uni, la Scandinavie et l'Europe occidentale.
Alan a présenté de nombreuses conférences nationales et internationales dans le domaine de la rééducation vestibulaire et a publié des articles dans des revues à comité de lecture. Maintenant basé à Aberdeen, son temps est partagé entre sa pratique privée, ses conférences et occasionnellement ses recherches.
Alastair Flett
Alan
Alli Gokeler
Alli a obtenu son diplôme en physiothérapie en 1990 à la Rijkshogeschool de Groningue (Pays-Bas) puis est devenu instructeur certifié médecine orthopédique et thérapie manuelle en 1999. De 1991 à 2001, il a travaillé comme kinésithérapeute aux États-Unis et en Allemagne. À son retour aux Pays-Bas, il a obtenu un diplôme en physiothérapie sportive de l'université des sciences appliquées d'Utrecht en 2003. En 2005, il a commencé son projet de doctorat au Centre médical universitaire de Groningue (Centre de rééducation). Alli a un intérêt particulier pour le contrôle moteur après des blessures du ligament croisé antérieur (LCA).
Il travaille actuellement sur un projet post-doctorat en relation le développement de programmes de prévention conçus pour réduire l'incidence du taux de blessures du LCA secondaires et la survenue associée d'arthrose.
Depuis 2001, Alli est kinésithérapeute et directeur du Medisch Centrum Zuid à Groningue, aux Pays-Bas. Il a enseigné les sciences appliquées à l’Université Hanze (École de physiothérapie), toujours à Groningue, de 2002 à 2004.
Andrew Cuff
Andrew est physiothérapeute consultant et spécialiste des membres supérieurs. Il travaille à la fois dans le NHS (National Health Service) et en pratique privée. Andrew est également un universitaire engagé et étudie dans le cadre de son doctorat à l'université de Keele (Royaume-Uni).
Anju Jaggi
Anju est un physiothérapeute consultant avec un intérêt clinique pour le dysfonctionnement de l'épaule. Elle est également directrice adjointe de la recherche et de l'innovation thérapeutiques au Royal National Orthopaedic Hospital (RNOHT). Elle travaille au RNOHT depuis plus de 20 ans, dont 18 ans en réadaptation clinique dans la gestion de la dysfonction complexe de l'épaule avec un intérêt particulier pour l'instabilité atraumatique de l'épaule. Elle a publié des travaux dans le domaine du contrôle moteur de l'épaule, co-supervisé des projets d'étudiants de troisième cycle et est impliquée dans des études de recherche financées en collaboration avec des partenaires commerciaux et universitaires, dont l'essai NIHR GRASP avec l'université d'Oxford. Elle dirige actuellement un essai clinique randomisé sur le rôle de la chirurgie dans l'instabilité atraumatique de l'épaule avec l'équipe chirurgicale du RNOHT en collaboration avec le Pr Ginn de l'université de Sydney. Elle chargée d'enseignement clinique à l'University College London (UCL). Elle a été présidente de la European Society of Shoulder & Elbow Rehabilitation (EUSSER) de 2012 à 2015 et est actuellement membre du conseil de la British Shoulder & Elbow Society (BESS). Elle siège actuellement au comité du National Institute of Clinical Excellence (NICE) pour les lignes directrices en matière d'arthroplastie de la hanche, du genou et de l'épaule.
Ann Gates
Alan
Ash James
Ashley est un physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique basé au Royaume-Uni. Ashley a 10 ans d'expérience dans le sport professionnel et la santé au travail. Son expérience antérieure dans le rugby gallois et son travail actuel en santé au travail avec l’IPRS Health l'ont conduit à son poste actuel de responsable clinique des services de physiothérapie de l’IPRS Health.
Ashley a également décidé d'entreprendre un doctorat à l'université métropolitaine de Manchester, visant à modifier le paradigme de la gestion des douleurs lombaires sur le lieu de travail.
Bahram Jam
Bahram Jam est le fondateur et directeur du Advanced Physical Therapy Education Institute (APTEI) et a été instructeur en chef pour plus d'un millier de cours cliniques postdoctoraux en orthopédie au Canada et à l'étranger. Il continue de pratiquer comme physiothérapeute et possède une vaste expérience clinique dans les soins directs aux patients.
Henrik Riel
Henrik Riel (PT, PhD) est un physiothérapeute depuis 2011, travaillant à la fois en clinique et en cabinet. Il est titulaire d’un doctorat de l’Unité de recherche en médecine générale de l’Université d’Aalborg (Danemark), qui porte sur la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies au sein du système de santé.
Professeur adjoint au programme de physiothérapie du Collège universitaire du nord du Danemark, ses recherches portent principalement sur l’exercice en tant que traitement des troubles musculosquelettiques, en particulier pour les douleurs fémoro-patellaires et au talon.
Bart Dingenen
Bart Dingenen (kinésithérapeute, PhD à l'Université de Hasselt en Belgique) est actuellement chercheur postdoctoral universitaire et professeur à l'université de Hasselt (Belgique) tout en exerçant comme kinésithérapeute du sport dans une clinique privée (Motion to Balance, Genk).
Il s'intéresse principalement aux stratégies d'optimisation des stratégies de prévention et de rééducation des blessures sportives des membres inférieurs, notamment les blessures du ligament croisé antérieur, l'instabilité chronique de la cheville et les blessures liées à la course à pied.
Cliniquement, Bart est principalement consulté pour la rééducation des membres inférieurs, la prévention des blessures et l'amélioration des performances. Bart a publié de nombreux articles dans des revues internationales à comité de lecture et participe fréquemment à des conférences nationales et internationales, des colloques, des ateliers et des podcasts pour traduire la recherche en pratique.
Il a reçu le prix du groupe d'intérêt en biomécanique de l'American College of Sports Medicine en 2015. Bart est également le rédacteur en chef des rédeaux sociaux de Physical Therapy in Sport.
Ben Cormack
Ben Cormack dirige la société éducative Cor-Kinetic qui dispense des formations continues aux professionnels de la santé et du sport. Il est thérapeute spécialisé en musculosquelettique avec une formation clinique en thérapie sportive, réadaptation, science de la douleur et exercice. Il s’est spécialisé dans une approche basée sur le mouvement et l'exercice avec une forte composante éducative et centrée sur le patient.
Ben Steele-Turner
Ben est physiothérapeute spécialisé en musculosquelettique et nutritionniste associé au Cranfold Physical Therapy Center à Surrey (Royaume-Uni). Après une formation en entraînement personnalisé et un BSc (Hons) en physiothérapie, Ben est devenu de plus en plus conscient de l'impact des habitudes alimentaires sur les patients et les clients. Cela l'a amené à compléter un MSc en nutrition humaine. Ben combine ainsi son expérience en entraînement, en physiothérapie et sa compréhension de la nutrition dans une approche globale de la gestion des patients.
Brad Neal
PhD MSc (Adv Phys) BSc (Hons) (Physiothérapie)
Maître de conférences invité, Hertfordshire University
Bradley est un physiothérapeute qui a travaillé dans le service public (NHS), le sport d'élite et dans le privé au cours des 13 dernières années. Il a obtenu sa MSc en physiothérapie musculosquelettique avancée à l'université d’Hertfordshire en 2011 avant de rejoindre Pure Sports Medicine en tant que physiothérapeute spécialiste de l'appareil locomoteur et responsable de la recherche. Il a commencé ses études de doctorat à l'université Queen Mary de Londres (QMUL) en étudiant l'influence de la biomécanique des membres inférieurs dans le développement, la persistance et la gestion de la douleur fémoro-patellaire en avril 2014, qu'il a récemment soutenue avec succès. Il combine sa recherche avec des rôles cliniques et d'enseignement et se considère comme un universitaire clinicien.
Alison Sim
Dr Alison Sim a obtenu son diplôme d'ostéopathe en 2001. Elle détient une maîtrise en gestion de la douleur de la faculté de médecine de l'université de Sydney et du Royal North Shore Pain Management Research Institute. Elle s'intéresse particulièrement à la douleur persistante, avec une approche décrite comme une « globale » où l'accent est mis sur tous les aspects de la vie d'une personne qui pourraient avoir un impact sur la douleur. Alison a également donné des conférences à l'université catholique australienne, à l'université Victoria, au RMIT et à l'université George Fox dans divers domaines scientifiques et cliniques. En plus de ses activités de chargée de cours, elle a travaillé au sein de l'équipe enseignante de la Deakin University Medical School (Geelong, Australie).
Chad Cook
PT, PhD, MBA, FAPTA, Chad est professeur titulaire à l'université Duke à Durham (Caroline du Nord), chercheur clinicien, physiothérapeute et défenseur de la profession avec une longue expérience en termes d'excellence et de service en matière de soins cliniques. Ses passions incluent l’affinage et l'amélioration du processus d'examen des patients et la validation des outils utilisés dans la pratique quotidienne des physiothérapeutes. À l'heure actuelle, le Dr Cook est impliqué dans plusieurs subventions et a publié plus de 250 articles évalués par des pairs. Il est lauréat de plusieurs prix pour l'enseignement et la recherche et est un conférencier international.
Chris Jo