Qu'est-ce que l'approche #DREAM ?

Comme le montre la figure ci-dessus, #DREAM est un acronyme qui résume certains des domaines clés que les cliniciens doivent prendre en compte lorsqu'ils rencontrent un patient souffrant d'une blessure MSK. Chaque blessure aura son propre "#DREAM", qui, en pratique, sera basé sur des preuves scientifiques, l'expérience du praticien et une multitude de facteurs spécifiques au patient. L'objectif de cette proposition n'est pas d'approfondir les preuves qui sous-tendent les composants individuels (par exemple, les preuves soutenant certains protocoles de réadaptation) ou de fournir un guide pour une certaine pathologie, mais de fournir un plan pratique et une liste de facteurs à prendre en compte par les praticiens.
D : Diagnostic ( Diagnosis)
Les auteurs rappellent que dans tous les cas, une anamnèse et un examen clinique approfondis doivent être effectués, en tenant compte des red-flags ou des pathologies significatives. D'autres facteurs doivent être systématiquement pris en compte :
R : Facteurs de risque et réhabilitation (Risk Factors & Rehabilitation)
Les auteurs rappellent que le fait de voir le patient après la blessure, n'empêche pas que vous avez là une occasion potentielle d'agir également en prévention. Ils expliquent qu'il faut se demander si on peut déterminer quel(s) facteur(s) a(ont) contribué à la blessure en premier lieu et réduire la probabilité qu'elle se reproduise. S'agit-il de la conséquence de nombreux facteurs se conjuguant pour provoquer une blessure, alors qu'un seul facteur pris isolément ne suffirait peut-être pas à y contribuer ? Y a-t-il des facteurs de risque non modifiables en jeu (âge, antécédents de blessures, etc.) ? Y a-t-il eu une nouvelle activité inhabituelle ou un changement soudain du niveau d'activité ? S'agit-il d'une "erreur d'entraînement" liée à la charge, à un changement de surface de jeu, à une modification du programme S&C, etc. Y a-t-il un problème potentiel de technique ou d'équipement - les entraîneurs sont-ils capables d'identifier quelque chose ? Ont-ils suivi un programme trop " agressif " pour leur " âge d'entraînement " ? Y-a-t-il quelque chose d'autre ? un sur-entraînement, un problème médical non diagnostiqué, des problèmes de santé mentale, etc.
Concernant la réhabilitation, ils expliquent que la rééducation ne doit pas se limiter à une prescription ponctuelle d'exercices. Il faut adopter une approche interdisciplinaire biopsychosociale de la guérison du patient, qui fait appel à des compétences et à des expériences diverses pour maximiser les chances de réussite. pour cela ils délivrent quelques conseils comme :
- Écouter le patient
- Dessiner un continuum de réhabilitation et indiquez les étapes.
- Décharger ou modifier les activités qui provoquent la douleur. <